Chapitre 12

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[J'ai terminé les illustrations du dernier chapitre, je vous suggère d'aller voir, bonne lecture]

-20 Janvier 2006-

Voilà que je me retrouve à courir en pleine nuit, sous une averse et en larmes dans la ville. Naoto s'est excusé mille fois, il m'a avoué que l'arme de Mikey avait encore la sécurité, il n'avait jamais eu l'intention de me tirer dessus. Je ne lui en veux pas, il ne pouvait pas savoir... Alors, nous avons tenté d'essayer de comprendre, de trouver une solution, mais retourner dans la passé était la seule solution je n'arrivais pas à lâcher son corps sans vie et froid. Je pouvais pas, même quand Naoto m'a dit de le lâcher, je ne l'ai pas fait.
Ça m'en était impossible. On ne pouvait pas le ramener, mais je pouvais pas partir. Naoto m'a dit alors de lui serrer la main et qu'il allait se débrouiller. J'ai donc accepté. Je suis repartit dans le passé en le gardant dans mes bras. La dernière chose que j'ai vu avant de partir, ça a été son sourire sur son visage apaisé.

Je manque parfois de tomber, le sol est plus glissant à cause de la pluie. Ma mère n'a pas compris pourquoi je me suis mis à partir au beau milieu de la nuit en faisant un boucan pas possible. Elle ne peut pas comprendre, j'aimerais pourtant. J'arrive devant la maison de Mikey, je rentre dans le jardin et cours direction le garage qui lui sert de chambre. Sans réfléchir je toque frénétiquement à sa porte. Heureusement que l'averse atténue le bruit, sinon à coup sûr j'aurais réveillé sa famille.

Il ouvre la porte, les cheveux en pétard, en pyjama et en tenant un espèce de vieux drap dans la main. Il a les yeux fatigué et a un air grognon.

M: Takemichou? Qu'est-ce que tu fous là? Il est 2h du mat en plus

Je le regarde, son visage me reviens en tête, je ne pût empêcher mes larmes de sortir. Je pose mes mains sur ses joues et scrute son visage. Il me regarde avec incompréhension. Il doit me prendre pour un fou.

M: Ça va? Il t'es arrivé quelque chose Poses ses mains sur les miennes T'es trempé

Je le prends dans mes bras et serre ma prise comme s'il allait disparaitre. Au lieu de ressentir un corps froid, je ressens un corps chaud et ça me rassure profondément.

M: Woh- Eh-! Mais qu'est ce qui te prends?!

Je passe l'une de mes mains derrière sa tête, enfouie ma tête contre son cou et resserre ma prise.

T: Je suis tellement content de te voir... Vivant... Je suis rassuré

Il ne dit rien, mais enroule ses bras autour de moi et tapote le haut de mon dos. Il doit être perdu. Pardonne moi... Je me recule et pose mon front sur le sien, qui n'est pas ensanglanté. Il me regarde, me prends mes joues et me laisse un baiser. Si doux.

M: Ça va mieux?
T: Ricane Maintenant que je t'ai auprès de moi, oui Attrape l'une de ses mains et embrasse la paume

Il me regarde, prend l'une de mes mains et me tire à l'intérieur. Il ferme la porte et ramasse son petit drap.

M: Ne bouge pas, je vais te chercher des affaires
T: Oh non non, ne t'embête pas, je vais repartir
M: Alors qu'il pleut des cordes? Et dans cet état? Sérieusement? Nan, tu reste ici
T: Ah... d'accord, désolé
M: Ne le sois pas

Il m'embrasse vite fait la joue et pars dans sa chambre, lui aussi est trempé, mais à cause de moi. Quel imbécile que je suis, j'ai pas réfléchis, je n'ai ni même attendu le lendemain. Il revient, il s'étais changé vite fait, il tient une serviette et des vêtements.

À partir d'aujourd'hui...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant