OneShotRapFr - Ouvert

2 - plk « nana »

Holà ! alors tout d'abord gros TW/ Signalement je ne sais pas 😅
> Cet OS contient un lemon, plus ou moins détaillé, je vous invite donc à ne pas le lire si n'êtes pas à l'aise avec la sexualité ou qu'il peut peut être être trigger
> Je rappelle que les OS sont de la fiction
> les « ... » marque les changements de point de vue vous aller donc remarquer le changement de narrateur !
> j'ai voulu moduler les points de vues pour améliorer le ressenti et que pour une fois le point de vue de la fille soit présent ce qui peut être assez rare dans une scène détaillée.
> bonne lecture !

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Seulement dix-huit heures, la lumière des lampadaires passe à travers la fenêtre. le vent est froid, un air humide qui glace les mains à chaque pas, Matthieu rentre dans son appartement protégé par une grosse doudoune. d'habitude il va au studio la nuit, il charbonne sans arrêt mais c'était pas pareil ce soir il y a une fille qui l'attend chez lui, non pas de petite copine, rien de très officiel.

« Nous deux, c'est pas très officiel
T'aimes bien jouer avec mes sentiments
Pour ça y'a pas d'logiciel
Mais t'arrives à savoir quand j'te mens »

Eve, c'est comme ça qu'elle s'appelle. enroulée dans un plaid sur le canapé, l'odeur de la bedave partout dans l'appartement du polonais. elle a toujours le double des clef, Matthieu ayant tendance à lui donner quand elle est dans une mauvaise période ou quand ils avaient mutuellement envie de baiser. Un mélange de plaisir sexuelle partagé et un repos des émotions bien caché.

...

« c'est moi »

je la vois enroulée dans le plaid sur mon propre canapé, je sais pas comment elle est sapée mais elle a une pince qui remonte ses cheveux, ses deux mèches qui tombent autour de son visage. J'observe sa poitrine, elle est a moitié cachée par le plaid mais je connais bien son corps.

« tu es là ... »

sa voix est faible, un mélange d'inquiétude et de désir sexuel

j'enlève ma doudoune et mes baskets, j'la rejoint sur le canapé. je récupère son petit corps dessous le plaid, elle porte un jean slim et un crop top.

« passe »

on parle jamais beaucoup, je récupère le joint dans ses mains pour tirer des grosses taffes, je l'observe tout en passant mes mains sur son corps, j'arrive souvent à lire dans ses yeux, elle est pas innocente, c'est une séduisante jeune femme qui a une vie bien différente de la mienne.

« t'es angoissée ? »
« tu me manques Matthieu »
« pourquoi ? »

le joint dans une main, mon autre se pose sur son cou, j'effectue une légère pression, Ève laisse échapper un gémissement.

« non pas dans ce sens là .... »
« je t'ai dis que je voulais pas d'autre sens Ève »
« mais j'en ai marre de rêver de toi »
« Tu rêves que je te baise ou que j'taime ? »
« Je te retourne la question »
« arrête de poser des questions, vient on en parle pas »
« pourtant quand c'est pour savoir à quel point tu me baises bien tu veux toujours parler »
« mais qu'est-ce que tu as Ève ? tu dis pas les choses je peux pas deviner »

je la regarde baisser les yeux, elle récupère le joint pour fumer, silencieuse je sais qu'elle va soit s'énerver sois craquer et fuir ce qu'elle ressent. enfin c'est pas la seule à faire ça, moi aussi.

« rien... oubli, fait moi penser à autre chose »

elle a une voix faible, je récupère le stick pour tirer une dernière grosse taffe. vite torse nue je relève son haut pour poser mes lèvres entre ses deux seins, j'entends ses doux gémissent qui me donne envie de descendre. je lui lance un regard avant qu'elle se retrouve sans culotte, juste son haut relevé.
je regarde ses hanches, sa taille, je passe mes mains absolument partout tellement elle me rend dingue, elle a un corps qui pour moi est parfait et elle le sait très bien.

je me glisse rapidement au dessus d'elle pour l'embrasser. nos deux corps liés l'un a l'autre mes sentiments commencent enfin à être silencieux, je mord sa lèvre inférieur en faisait pression sur son cou.

...

je me retrouve sur le lit, à moitié nue. je gémis quand il embrasse l'intérieur de mes cuisses, je regarde ses cheveux décolorés, ses mains qui me griffent et je croise son regard. il relève la tête pour rentrer deux doigts en moi et je ne peux m'empêcher de gémir à ce contact.

« matthieu... »

je le vois à moitié sourire, il sait très bien ce qu'il fait, comment me rendre dingue. je sens ses vas et viens accélérer avant de se rapprocher de mon visage.

« tu veux me dire quelque chose peut être ..? »

je ne peux répondre à sa question, je me content de gémir alors que ses doigts me donne envie de passer à la prochaine étape. il adore voir que je ne peux même plus parler.

c'est quand il finit par rentrer en moi que je sens enfin toute ma tête se vider, mes émotions sont enfin étouffées et je ne ressent que du plaisir. je sais que ça fait pareil chez lui, qu'entre le fait qu'on soit défoncé et excité ça nous permet de fuir.

je l'entends m'insulter avec une très faible voix, il ne cesse pas ses coups de reins qui deviennent de plus en plus rapides. on sait qu'on a encore toute la nuit alors on ne s'éternise pas.

je sens un baiser sur mon front, je finis par me réfugier dans ses bras, il chope une fin de joint qu'il allume tout en gardant mon corps près de lui.