Enfermée

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Un mois plus tard, tandis que les parents étaient encore absents et Zoé était seule chez elle, des bruits très étranges se firent entendre dans toute la maison. D'abord elle n'y prêta pas attention, pensant que cela venait du tourne disque qu'elle avait allumé. Puis ceux-ci se firent plus intense, comme s'ils se rapprochaient d'elle. Rapidement elle éteint la musique et écouta, plus aucuns bruits. Plus tard, alors qu'elle devait aller chercher sa sœur à l'école, aucun moyen de trouver les clefs de la maison. Elle cherchait de partout mais rien. Partant donc chercher sa sœur sans les clefs, elle ne parvint pas à sortir. Toutes les portes de la maison étaient fermées. Zoé était pourtant bien seule et elle avait vu les clefs sur la porte une heure auparavant.

Etant déjà en retard, elle décida de passer outre et de sortir par la fenêtre de sa chambre. Ce n'était pas la première fois qu'elle le faisait, sous la connaissance de personne bien évidement. Elle parvint à sortir et de dépêcha d'aller retrouver sa sœur sans se rendre compte qu'elle était observée depuis le début. Quand elle revint à la maison avec sa sœur, les portes étaient encore fermées. Mais le plus grave était que la fenêtre de la chambre de Zoé était refermée. Elle se dit qu'un courant d'aire avait pu la refermé, ce qui était peu probable durant cette journée ensoleillée. Elles étaient du coup enfermé dehors pour une durée indéterminée. Il fallait que Ed et Lorraine reviennent rapidement. Les deux filles allèrent donc toquer chez leur voisin les plus proches mais personne n'était là. Elles attendirent donc assisent sur le pas de la porte que leurs parents arrivent. Judy s'endormit contre sa sœur qui elle regardait de tous les côtés au cas où. Cependant elle s'endormit elle aussi peu de temps après.

Au bout de deux heures, les Warren rentrèrent enfin chez eux, la conférence avait duré plus longtemps que prévu et ils étaient fatigué mais malheureusement pas au bout de leur surprise. Après avoir garé la voiture devant la maison, Ed remarqua les deux personnes assises devant la porte. Lui et Lorraine s'approchèrent des deux filles et les réveillèrent doucement.

Ed : les filles, qu'est-ce que faites ici, il fait nuit déjà ce n'est pas prudent.

Judy : toutes les portes étaient fermées on ne pouvait pas rentrer papa.

Lorraine : et vos clefs elles sont où ?

Zoé : je ne les trouvais nulle part, je suis désolé maman, j'ai dû passer par ma fenêtre pour sortir chercher Judy mais quand on est revenu la fenêtre était fermé et ...

La jeune fille paniquait légèrement en expliquant toute la situation.

Ed : du calme Zoé, c'est pas grave, elles doivent être dans la maison, on va aller voir.

Ils rentrèrent tous les quatre à l'intérieur et n'ayant même pas avancé un mètre à l'intérieur, des débris craquaient sous leurs pieds. La plupart des affaires présente dans l'entré et le salon avaient été reversé. Il en était de même pour la salle à manger et la cuisine.

Zoé : je vous jure que ce n'est pas moi.

Lorraine : on te croit mon ange ne t'inquiète pas pour ça.

L'air grave qu'avaient Ed et Lorraine sur leur visage faisait bien comprendre aux filles que quelque chose de grave s'était passé, plus grave qu'un simple cambriolage.

Ed : les filles, allez dans vos chambres, mais restez toutes les deux d'accord.

Judy : il s'est passé quoi papa ?

Ed : on vous expliquera plus tard.

Zoé entraina Judy vers sa chambre pour ne laisser que le couple dans ce bazar. Ed commença à ranger les affaires encore intactes. Il ne supportait pas de voir sa maison dans un tel état, surtout qu'il ne savait pas comment cela était arrivé. Alors qu'il mettait de l'ordre, Lorraine elle restait plantée dans l'entrée, elle regardait son mari ranger mais elle était complètement ailleurs. Elle avait des flashs qui lui passaient devant les yeux mais restait sans bouger. Jusqu'au moment où des images vinrent la couper de la réalité. Ces images était celle du moment où l'appartement avait été retourné. Ce qu'elle vit la fit vaciller, posant une main sur le mur à côté d'elle, le visage horrifié. Elle essaya d'appeler son mari mais rien ne sortait à part un début de sanglots. La vision était toujours là et ne partait pas, au contraire. Sans qu'elle ne sache trop comme, Lorraine se retrouvait maintenant à l'intérieur de la vision, comme si elle s'y trouvait vraiment. Elle observait la jeune fille tout mettre dans le chaos. Elle observait sa fille en réalité, mais elle ne lui ressemblait pas. Du moins pas dans son comportement, jamais elle n'avait semblé être aussi en colère et folle qu'à cet instant exact. Elle n'était pas lucide, ses gestes étaient pour la plupart incohérent et elle grognait. Et puis dans un coin de la pièce, Lorraine vit apparaitre une ombre qui petit à petit prenais la forme d'une personne. Elle parlait dans un langage qui semblait incompréhensible Cette personne qui ressemblait étrangement à un soldat géant, dégageait mal qui vous figeait littéralement sur place. 

Figé était bien le mot, Lorraine était complètement figé face à la vision. Elle ne savait pas si c'était un vrai évènement ou bien un tour de son esprit. C'est alors qu'une voix semblant venir de très loin appela son prénom, Ed. Il avait accouru vers elle en la voyant perdre dangereusement l'équilibre. Elle était complètement ailleurs et il avait beau l'appeler elle ne semblait pas réagir. Commençant à s'inquiéter sérieusement il l'appela un peu plus fort ce qui attira l'attention des deux jeunes filles qui avaient passé leur tête dans le couloir pour voir ce qu'il de passait. Au bout de quelques minute la mère reprit ses esprits et regarda Ed apeurée. Tout en se calant contre lui, elle pleura, ne pouvant retenir les larmes. Judy et Zoé s'étaient avancée pour voir si leur mère allait bien et finirent par lui faire un câlin.  

The fear of sleeping Où les histoires vivent. Découvrez maintenant