À la recherche de la Lumière : L'éveil du Chattis

Chapitre 2 : Confrontation

Yoshi se réveilla en sursaut à cause des bruits qu'il entendit à l'extérieur de la maison. Il se leva et regarda à sa fenêtre et ce qu'il vit ne lui fit vraiment pas plaisir... Des dragons! Ou plutôt les Droogas comme sa mère lui disait. Mais que faisaient-ils à Maidre? Une minute... Ils sont en train d'envahir le village! Tout ce qu'il y avait c'était l'horreur. Les gens de son petit patelin essayaient de s'entraider sans qu'un Drooga ne les mettent d'abord en feu. Yoshi se demandait comment se faisait-il que des Droogas étaient ici. Les Droogas n'étaient-ils pas supposés exister seulement dans les rêves? Les histoires de son père faisaient rêver Yoshi un peu, mais il était loin de s'imaginer que ces êtres existaient pour vrai.

Les Droogas avaient un corps d'homme avec une tête de dragon. Ils étaient nus pour la plupart et d'autres avaient un pagne pour se couvrir. Ils avaient tous quelque chose dans le cou ; une sorte de collier argenté avec des petites lumières qui clignotaient. Ils avaient la peau blanche, mais au niveau du torse c'était bleu. Ils avaient une flamme bleue au bout de la queue. Quelque chose vint toucher Yoshi émotionnellement. Ils avaient tous des yeux rouge sang et leur regard criait qu'une seule chose : tuer. C'était horrible. S'ils avaient eu un visage serein, c'est-à-dire, sans haine, ils seraient sûrement beaux, mais pour le moment, ils étaient loin de l'être. En plus, ça puait! Ça sentait le souffre et je peux vous assurer que ce n'est pas la plus belle odeur du monde.

Yoshi était figé là où il était. Comme si quelque chose l'empêchait de bouger à sa guise. Il regardait sa ville se faire détruire par ces créatures. Il était triste et se sentait inutile. Il aurait bien voulu aider les habitants, mais comment faire? Voir tout cela le mettait en colère, désemparé et abattu. Il voulait crier aux habitants de partir et de se cacher, mais sa gorge était sèche comme du papier sablé. Il était incapable de dire quoi que ce soit d'intelligent pour se sauver. Mais il n'était pas comme ça. Il ne devait pas fuir devant les difficultés. Il fallait qu'il fasse quelque chose pour eux, mais il ne savait pas quoi faire...

Après avoir pris quelques minutes pour se ressaisir, il décida enfin à bouger. Il fallait qu'il trouve son père et sa mère pour leur dire ce qu'il se passait pour aider les autres villageois. Il alla donc à la chambre de ses parents, mais ils n'étaient pas là. « Oh non... Où sont-ils? » pensait Yoshi. Il sortit en courant de la maison et commença à crier : « Maman! Papa! Où êtes-vous? »

Malheureusement, aucune réponse ne se fit entendre. Il se dit alors qu'il irait à la place publique de Maidre pour voir le plus gros des dégâts, lorsque quelque chose tomba du ciel à côté de lui. C'était... une carotte! Hein? Une carotte? Comment une carotte peut-elle tomber du ciel? Il leva les yeux et vit quelque chose d'encore plus surprenant que les Droogas. Madra et Nad étaient en train de se battre avec un Drooga. Bon, ça c'est peut-être un geste assez fou vu qu'ils pouvaient se faire tuer avec seulement un coup de patte du Drooga, mais ce qui était surprenant c'est qu'ils se battaient... dans les airs. Oui, dans les airs mes amis! Son père et sa mère se battaient avec grâce et évitaient tous les coups possibles que cette chose pouvait faire contre eux. Ce qu'il y avait de plus surprenant encore était qu'ils lançaient des rayons lumineux sur le Drooga. Sa mère lançait des rayons verts et son père des rayons rouges. C'était très bizarre. Yoshi était tout simplement déstabilisé et se demandait s'il n'y avait pas quelque boisson dans le verre de lait qu'il prit avant de se coucher... Il se pinça le bras et... « Aïe! » Non, il ne rêvait pas! Il avait bien senti la douleur.

- Papa, maman! Mais que faites-vous? Comment ça se fait que vous volez? Je ne savais pas ça moi... Pourquoi m'avez-vous caché cela? cria Yoshi.

- Yoshi! Que fais-tu là? cria sa mère en évitant une pierre que le Drooga lui avait lancée. Rentre tout de suite à la maison, parce que moi et ton père on ne veut pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. S'il t'arrivait quelque chose, on ne se le pardonnerait jamais.