« -Je crois que les étoiles sont tristes ce soir. Comme elles le seront demain et tout les autres jours. Personne ne les regarde. Personne ne tourne volontairement ses yeux vers la pénombre quand, le monde est coloré et lumineux artificiellement. Plus personne de se rends compte que les étoiles sont plus colorées et lumineuses que n'importe quelle création humaine. Comme elles ne sont plus les seules à briller dans la nuit, elles sont jalouses et ne se montre qu'aux gens qui savent réellement les regarder.
-Tu sors ça d'où Baptiste? Demanda Lucas, amusé.
- J'en sais trop rien. Sûrement d'une insomnie un peu trop longue. »
Cela faisait bien une heure qu'ils étaient sur cette petite plage. La nuit était désormais tombée. Le reflet de la lumière de la lune dans l'eau chancelait doucement. L'eau écumeuse formait de fines vagues qui venait s'écraser lentement sur la berge. Les deux hommes étaient assis sur un rocher sec, faisant dos à la falaise. Ils contemplaient le ciel dégagé en échangeant des sourires. À leurs yeux, le monde était parfait. Ils n'y avait qu'eux, sur cette petite plage coupée du monde. Et c'était bien comme ça. Lucas ajouta:
« Tu as sûrement raison. Elles sont sûrement tristes de comprendre qu'il y a quelques années, on ne regardait rien d'autre qu'elles. C'est comme si elles avaient disparues. En fin de compte, j'ai un peu de peine pour elles. »
Baptiste fut ravi du monologue de son ami. Il se regardèrent en riant le cœur ouvert. Le monde était bel et bien parfait à cet instant. Ils continuèrent à regarder les étoiles pendant des dizaines de minutes, tout en savourant chaque instants. Lucas expliquait toutes les théories qu'il connaissait, toutes plus improbables les unes que les autres. Baptiste tentait tant bien que mal de lui expliquer que les extraterrestres n'étaient pas la base de toutes choses. Mais il n'en démordait pas. Baptiste lui racontait des légendes par rapport aux constellations les plus connues, Lucas buvait ses paroles, les yeux brillants.
**********************
Lucas se retournait encore une fois dans son lit. Les draps entravaient ses mouvements frénétiques tandis qu'il tentait de s'endormir. Il fermait ses yeux du mieux qu'il pouvait, seulement, rien. Le sommeil ne viendrait pas à lui ce soir là, pourtant, il s'obstinait à faire le vide dans sa tête, respirer, à faire taire les voix dans sa tête qui lui répétaient qu'il n'y arriverait pas. Que demain, il n'arriverait plus à faire semblant, il n'arrivera plus à allumer la caméra comme d'habitude. Que tout le monde le remarquera et le jugera. Et ainsi de suite. Toutes ces pensées lui rongeait l'estomac, lui tordait le ventre. Sa mâchoire se crispait de rage. Quand il n'était plus face à une caméra, il était seul avec lui même, et à chaque introspection, il était dégoûté de comprendre qui il était vraiment. Déçu de voir la vérité en face. Le mal était fait. Il ne pouvait plus revenir en arrière. Tout était lancé. Squeezie ne pouvait pas décevoir tout ces gens qui l'appréciaient. Mais tout ça était de sa faute. Il avait choisi cette vie de son plein gré, et maintenant que tout est irréversible, il devait assumer les conséquences.
Lucas se tourna sur le dos, il contemplait le plafond faiblement éclairé par un lampadaire placé devant sa fenêtre. La chambre était donc plongée dans la pénombre. Le blond attrapa son téléphone posé sur la table de chevet en osier. Il était à peine minuit. Il reposa son téléphone et chercha à nouveau à s'endormir. Les yeux embués de larmes, les joues humides. Il laissait les larmes rouler lentement sur son visage. Cela faisait bientôt deux ans que Morphée ne le prenait plus dans ses bras. Chaque nuits, Lucas l'avait attendu. Il avait attendu patiemment le dieu du sommeil, mais celui-ci l'avait décidément oublié. Toutes les matins, il découvrait que les cernes noires avaient de nouveau rongées son visage. Ce sentiment était vraiment désagréable. Peut être que c'était les étoiles qui lui reprochait de ne pas les regarder assez souvent. Elles estimaient que Lucas leurs devait quelques chose? Il n'en savait rien.
Le blond se redressa, en tailleur sur le lit. Il incrusta sa tête au creux de ses paumes et essuya les larmes. Lucas posa un pied sur le parquet, suivi d'un deuxième. Il avança lentement vers la porte pour en presser la poignée. A son ouverture, la porte émit un grincement sonore. Faites que ça n'est pas réveillé Baptiste. Pensait Lucas. Il avançait le long d'un couloir qui débouchait sur le petit salon. Il s'approcha de la cuisine pour se servir un verre d'eau. Faiblement éclairé, il peinait à attraper un verre. Quand ce fut fait, il ouvrait le robinet. Mais, il fut alerté par une faible lumière provenant du balcon. Il s'y dirigea puis il ouvrit la baie vitrée, enfin, il s'approcha de la balustrade:
« -T'es ici depuis longtemps?
-J'en sais rien mec, répondis Baptiste, et toi?
-J'arrivais pas à dormir, comme d'habitude. Et puis j'ai eu des pensées bizarre, comme si j'avais fumé des trucs et bu beaucoup trop d'alcool. Par exemple, j'ai pensé aux étoiles que j'aurais offensé, ou bien à Morphée qui me détesterait pour une raison quelconque.
- C'est un peu la même chose, j'arrivais pas à dormir, puis j'ai eu envie de fumer, et me voilà.
-Je peux? »
Lucas pointa la cigarette de Baptiste. Ce dernier la lui donna sans faire d'histoire. Lucas inspira une première fois et toussa.
« - C'est vraiment infecte ton truc, dit-il hilare.
- Je sais mec. Je fume ça tout les jours et je trouve toujours ça degueulasse, souligna Baptiste en partageant le sourire de son ami. »
Lucas reprit une taffe
« - C'est un peu moins immonde. La sensation est agréable. Ça réchauffe ici. Disait Lucas la main sur la cage thoracique.
- Si tu veux on pourra reprendre des vacances tout les deux.
- Évidemment que je suis d'accord. On se tiendra compagnie pendant nos insomnies comme ça!
- Je te promet que oui Lucas
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Salut
Je trouve la fin du dialogue un peu brouillon
Je corrigerai ça (je corrigerai tout court)
Merci d'avoir lu ;)
Oh et truc important
FAITES VOUS DES AMIS DANS VOTRE CLASSE POUR LES COURS DE SPORTS. vraiment sinon vous allez avoir 3/20 et c'est pas fou quoi. ( moi en gros on m'a changé de classe cette année et j'ai pas d'amis dans ma nouvelle classe) (PS: c'est pas pour me plaindre loin de là XD)
Voilà c'était pas si important enfaite
Bises
1069 mots
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À nos regrets-Lockzie
FanfictionA ce moment là, ils n'étaient pas Squeezie où Locklear. Ils n'étaient plus leurs doubles imaginaires. Ils étaient juste eux. A ce moment là, quand leurs regards brillaient singulièrement, que leurs souffles virevoltaient, se mélangeaient en rythme...