Sors moi de mes ténèbres

14-Je n'aime pas perdre

-Mr Uzumaki, veuillez me suivre s'il vous plaît, nous allons prendre votre témoignage.

Le blond lâcha la main de Sasuke pour suivre le gendarme. Il avait la boule au ventre et ne savait pas trop quoi dire. Évidemment il allait raconter ce qu'il c'était passé mais pour une raison qu'il ignorait, ça lui faisait peur.

-Asseyez-vous.

Naruto se posa sur la chaise et baissa le regard. Le gendarme s'assit en face de lui et déposa un appareil pour enregistrer ce que le blond allait dire.

-Racontez moi ce qu'il c'est passé avec Saï.

-Depuis le début ?

-Oui, je veux votre version de l'histoire.

-Très bien. Comme vous le savez, il y a deux ans à peu près, Saï a violé Sasuke qui est aujourd'hui mon petit ami. Il faisait pareil avec Ino en lui faisant du chantage.

-Qui est Ino pour vous ?

-L'une de mes meilleures amies.

-D'accord, poursuivez.

-Saï a obligé Sasuke à se tenir loin de moi avec des menaces. Je ne sais pas exactement lesquelles mais Sasuke a du vous le dire.

-Hum.

-Quand il a su que nous étions ensemble, il a rendu publique notre vie privée en nous insultant sur les réseaux sociaux puis dans la vie réelle.
Le lendemain nous sommes allés à la piscine avec le lycée. Tout ce passait normalement jusqu'à ce que notre professeur demande à lui et moi d'aller chercher du matériel à l'accueil.

-Votre professeur savait pour Saï ?

-Non.

-D'accord, continuez.

-J'ai donc suivi les consignes. Après quelques secondes, il m'a entraîné dans un vestiaire puis l'a verrouillé. Il a commencé à me plaquer contre le mur et me retenir les poignets puis il m'a embrassé...

-Vous voulez un mouchoir Monsieur ?

-Nan c'est bon...

-Je sais que c'est dur pour vous, prenez votre temps, je ne suis pas pressé.

L'Uzumaki reprenait peu à peu sa respiration. C'était compliqué pour lui de raconter cet épisode encore frais.

-Ça va aller ?

-Vous inquiétez pas.
Je lui disais d'arrêter mais il n'arrêtait pas de me répéter que Sasuke s'était laisser faire alors qu'en vérité, il l'avait fait par amour...

-Je sais tout ça.

-D'un côté, je voulais abandonner pour que ce cauchemar finisse plus vite mais de l'autre, je voulais continuer à me battre. Plus tard, il a plaqué ma tête contre le mur d'en face de façon à ce que je me trouve dos à lui. Il me faisait mal et appuyait fort sur ma colonne vertébrale.

-Est-il allé plus loin que la barrière des vêtements avec vous ?

-Il n'en a pas eu le temps. Je ne me souviens plus très bien de ce moment mais quelqu'un a enfoncé la porte du vestiaire. Ma vue était floutée et peu de temps après, je me suis évanoui.

-Et aujourd'hui, vous vous sentez comment.

-Mal pour être honnête... Très mal.

-C'est normal. Vous avez des proches et de la famille sur qui compter ?

-Oui, mon parrain, mes amis et Sas'ke.

-Je vois. Merci pour votre franchise. Vous pouvez repartir. Courage monsieur.