Chapitre 3

395 7 0
                                    

Pdv Jim

La première fois que j'ai pris de l'héroïne c'était une semaine après ma réconciliation avec
[t/p], on c'était vu tout les jours de la semaine, elle m'attendait à la sortie du lycée et moi je venais à son restaurant pour la voir travailler. Notre relation c'était nettement amélioré et j'en oubliait presque le vide et la tristesse que la mort de Bobby avait laissé en moi, mais ce dimanche après-midi alors, que je décidai d'aller voir [t/p], je la surpris marcher main dans la main avec un homme de notre âge. Je ne l'avais jamais vu en ville, mais comme elle était grande il pouvait venir de n'importe quel quartier, et vu comment il était fringué je parierais qu'il viendrait spécifiquement du côté des riches. Elle rigolait et lui souriais et d'un seul coût, un seul instant ma bonne humeur disparue et je partais sur un coup de tête je me trouvais dans un endroit où les types de tous types y avaient remplacés les flingues par les seringues, j'avais juste l'intention de sniffer, mais à la place un gars m'a donné une seringue en me disant qu'à la place de sniffer il fallait mieux que je me shoot. C'était comme une longue vague de chaleur. Douleur tristesse souffrance tout avait été lessivé. Je rentre chez moi et ma mère en voyant mon état me remonta les bretelles mais, en la voyant pleurer je ne ressentais rien. Après quelques plaintes de sa part je me mis à dégobiller dans les toilettes. Au début c'était un truc du samedi soir, et on se sent cool comme une rock star ou un loubard. C'était un moyen de tué l'ennui, durant la semaine qui a suivit j'ai appris que
[t/p] sortait avec ce type et ça a vraiment éloigné notre relation. Je n'avais pas su lui avouer mes sentiments et une autre personnes l'avait fait avant moi, elle semblait heureuse plus que avec moi. Alors au lieu de le faire uniquement le samedi j'ai commencé à le faire le mardi, le jeudi et j'étais coincé. Malheureusement pour en avoir a quantité suffisante il nous fallait de l'argent, alors on a rien trouvé de mit que voler une mamie dans la rue. À l'école il a fallut que je me confesse et parmi toutes les choses que le prête me demandais je répondais à l'affirmatif. Pourtant malgré tout se que j'ai fais ma pénitence n'était rien. Je rentrais chez moi sans aller voir [t/p] ça faisait 1 semaine qu'on ne c'était pas vu, elle n'avait pas chercher à me voir mais je n'avais pas non plus chercher à la voir. Durant les entraînements je m'éclipsais aux toilettes pour sniffer mon petit paquet. Alors que le coach arrivait je faisais semblant de pleurer pour éviter qu'il ne découvre que je me droguais.

Le coach:
- Jim pourquoi tu viens tout le temps ici? Tu me fais un signe?

Moi:
- Je comprends pas où vous voulez en venir?

Lui:
- Joue pas la surprise...

Il s'avance vers moi avec un billet puis en y ajoutant d'autres il s'approche encore plus de moi jusqu'à poser sa main sur mon paquet. Je le pousse contre le mur des douches où il se cogne la tête.

Lui:
- Ne me frappe pas, j'aurais essayé...j'ai mal compris c'est tout. Tiens prends le fric que je te le laisse mais ne dis à personne se qui c'est passé.

Je lui arrache des mains et il sort des douches.
Le soir chez moi après avoir repris une dose je continuais d'écrire dans mon journal, il ne restait que lui, je n'avais plus que lui. Je lui disais tout, je lui parlais de mes sentiments pour [t/p], de la volonté que j'avais de vouloir arrêter mais les rêves, les rêves qui nous entraînaient dans les plus profond abysses de la démence, me maintenaient prisonniers dans leur filets. Aujourd'hui à l'école Pedro avait ramené des pilules. Mais Pedro savait pas lesquelles étaient lesquelles. On avait un match dans quelques minutes pourtant je pris une noire malgré les avertissements de Neutron.

Moi:
- Pourquoi t'as dit ça ?

Neutron :
- Tu sais bien, avant c'était cool on jouait au basket, mais maintenant y'a plus que la défonce.

Moi:
- Au ça va avec tes phrases de prophète, fou moi la paix.

Neutron parti et le match débuta. Prendre une pilule noire n'était peut être pas une si bonne idée finalement. Je voyais le match au ralenti et j'étais bon à rien. Alors que on continuait le match, le prêtre et la police arrivèrent alors que le coach nous accompagnait dans les vestiaires. Alors qu'on était défoncé, on fu suspendu pendant une semaine et je quittais l'équipe de basket. Je quitte ce lycée de merde avec Mikey et on part fumer derrière le lycée. Après une petite discussion, je rentre chez ma mère et lui explique la situation. Elle me met au pied du piquet et je l'insulte, je quitte la maison et ma mère ferme la fenêtre. Je regarde le trophée qu'elle m'a lancé et je le jette dans une poubelle, je rejoins les gars et on décide de voler une voiture, pour aller trouver de l'argent. On continu de rouler en se défonçants et on roule jusqu'à un endroit désert. Le frère de Mikey arrive et il nous fait sortir de la cabine téléphonique. On l'amène jusqu'à la voiture mais elle se fait embarquer par la fourrière. Le frère de Mikey lui brise le bras alors on lui plâtre avant de retourner dans un bâtiment abandonné avec notre came. On était au Cartier Général, l'endroit où tout les junky se réunissent. Un gars me raconte une histoire mais je comprends rien parce que je suis trop défoncé. Je n'ai pas de nouvelles de [t/p] depuis 2 semaines et je n'arrive toujours pas à la détester pour m'avoir abandonné le moment où j'avais le plus besoin d'elle. Encore défoncé je me réinjecte une seringue pour être continuellement sans douleur. Je ne le savais pas mais à ce moment là ma mère priait pour moi...

Suite...

𝑳𝒆𝒐𝒏𝒂𝒓𝒅𝒐 𝒅𝒊𝒄𝒂𝒑𝒓𝒊𝒐 𝒙 𝒓𝒆𝒂𝒅𝒆𝒓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant