Mardi 17 février, Quartiers riches de Mexico 20H00,
Le soleil commençait à se coucher doucement sur les hauteurs de Mexico. La vie nocturne commençait à s'éveiller doucement. Le ciel clair faisait place au voile sombre de la nuit. La ville continuait de vivre malgré que les ténèbres aient enveloppé le ciel, accompagné de quelques astres éparpillé sur ce voile noir. Ce calme fu interrompu par le bruit d'un vase qui s'éclata contre le mur.
- Fait chié ! Tu te rends compte, que je vais devoir intervenir, et tu sais très bien que ce cela implique ! Bande d'incapable ! Voilà ce qui arrive lorsque l'on laisse le travail aux autres.
Tel un animal coincé dans une cage, il tournait en rond dans son bureau. Depuis celui-ci nous avions un vue panoramique sur la capital mexicaine. Il réfléchissait à comment il allait sortir de ce bourbier. C'était bien la première fois qu'il se retrouvait dans cette situation, pensa t-il. Jamais rien ne lui avait échapper des mains, il avait toujours été maitre de la situation. Il s'assit bruyamment sur son canapé et prit la tête entre ses mains. Il semblait dépassé par ce qu'il venait d'apprendre.
Il pianota rapidement sur son téléphone et décida de sortir pour s'aérer l'esprit et pour trouver une solution avant que l'information n'arrive aux oreilles du grand patron, même si cela devait déjà être le cas.
Les mains crispées sur le volant, il filait à toute vitesse au milieu de la ville déjà assombrit par la nuit. Il cherchait un endroit dans lequel il pourrait relâcher la pression ainsi que toute son énervement que lui avait causé la nouvelle de ce début de soirée. La voiture s'arrêta enfin devant un bar. Et pas n'importe lequel, il s'agissait de son bar, dont il était propriétaire et où il ne venait que très rarement ; lorsqu'il était question d'affaire ou à la demande des employés. Il resta quelques instants dans la voiture à observer la devanture de l'édifice et pensa qu'il était temps de lui apporter quelque modification. Les néons bleus et rouge du L&S ne s'allumaient qu'à moitié et grésillaient, et quant à la peinture, elle commençait à s'effriter. Le bâtiments était certes ancien, mais le bar quand à lui était assez ressent.
Il quitta la voiture et pénétra dans l'enceinte du bâtiment. La musique battait son plein malgré l'heure. Il balaya la salle du regard, et vit quelques personnes. Le bar n'était pas plein, mais il n'était que 20h30 se dit-il. Il s'avança jusqu'au bar où, Nick le manager, le reconnu et alla à sa rencontre.
- Bonsoir Rapha. Le cahier des comptes est sur ton bureau. Mais je ne pensais pas te voir aujourd'hui, on est pas encore la fin du mois. Tout va bien ?
- Bonsoir Nick, oui oui tout va bien. Je viens juste prendre un verre. Je te laisse te charger des comptes, je suis pas d'humeur.
Et sur ces mots, il s'installa au bar auquel Nick lui servit un verre de whisky. Il contempla le liquide jaune dans lequel flottait quelques glaçons en réfléchissant à comment il allait gérer cette situation et pria qu'elle soit vite oubliée. Quoiqu'il en doutait un peu car il s'agissait sûrement d'un meurtre.
Les sourcils froncés et le point serré sur le bar, Nick l'observait du coin de l'œil en se demandant ce qui pouvait bien le rendre aussi tendu. La colère avait fait apparaitre une ridule au niveau de son front, et ses cheveux n'étaient pas coiffés comme d'habitude ce qui soulignait encore plus son irritation. Il le trouva encore plus attirant que d'habitude, et cela le surpris, lui qui avait l'habitude de préférer les hommes élégants. Il reprit ses esprits lorsqu'il croisa les iris vertes de Rapha et instinctivement il baissa les yeux et se remit immédiatement au travail.
Rapha leva la tête après avoir senti qu'on l'observer, et croisa le regard de Nick. Il l'interrogea du regard, mais celui-ci se retourna rangea le verre qu'il avait dans les mains. N'ayant pas de reçu de réponse Rapha, se leva et monta dans son bureau avec son verre à la main. Bien qu'il avait dit qu'il n'était pas venu travailler, il souhaitait jeter un œil sur les derniers bilans des derniers mois.
Il s'apprêtait à franchir la porte lorsqu'un détail l'interpela. La fenêtre était ouverte. Il se dit d'abord que ce devait être Nick, vu qu'il y était monté pour déposer les papiers, mais la boite sur le bureau lui enleva cette affirmation de la tête. Sur son bureau, au milieu de toute la paperasse, une petite boite métallique était posé la. Petite certes mais assez grande pour qu'on la remarque. Rapha savait. Il savait que cette boite ne présageait rien de bon. Il savait que cette petite boite était un message pour lui, ou du moins un avertissement. Un avertissement, le premier et le dernier se dit-il. Il n'avait pas bougé de son emplacement ; il s'avança, s'assit devant le bureau, et contempla ce message qu'on lui avait laissé. Il décida de ne pas l'ouvrir tout de suite. Il voulait se laisser du temps, pourquoi ? Il se le demandait. Il n'était sûrement pas prêt à voir ce qu'il y avait dans ce petit objet.
Il s'enfonça dans son fauteuil, et ferma les yeux quelque instants. Il finit par s'endormir dans cette position, le verre toujours dans la main et la tête légèrement penchait sur le coté.
De son bureau comme depuis son appartement on pouvait observer l'une des rues principale de la ville. Ces grands lampadaires et ces palmiers apportaient un peu de gaieté aux routes vides. La vie nocturne s'éveillait de plus en plus. Et on ne tarda pas à entendre les fêtards sortir et exprimer toute leur frustration retenue pendant la journée.
La nuit était pour eux, un autre moment de la journée, où ils pouvaient enfin se lâcher sans être obligé de suivre les normes de la société. Alcool à flot, ils revêtirent une nouvelle personnalité, celle qui était dédiée à la nuit. Il se détachait de cette image, une fois que le soleil avait laissé place à la lune et aux étoiles.
Mais il ne fallut longtemps pour que cette mer paisible ne se déchaine en une tempête géante.
à suivre...
xoxo.
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Le destin d'une vie
AventuraJ'ai toujours rêvé d'entrer dans la police, faire partie de l'élite comme mon père l'a été et son père avant lui. Mes débuts dans l'armée n'était qu'un tremplin pour mon avenir. Mais ma prochaine missions mettra en périple tout ce que j'ai construit...