In Another Life, I Will Love You

Chapitre 9 : La décadence

" À votre tour de parler Monsieur Midoriya. "

Il se leva sans aucune envie, la tête baissée honteusement et son regard fixé sur le sol lorsqu'il passa entre les rangés de chaises pliables installées à la va-vite dans le grand gymnase de UA.

Aucun autre sons ne reflétaient dans l'air que les reniflemens incessans des élèves, en larmes pour la plupart qui se retient de crier quand Izuku monte sur les marches de la scène.

Ces genoux sont tendues et crispés, ce qui l'empêche de marcher correctement, par ailleurs il manqua plus d'une fois de tomber la tête la première.

Quand il arriva en face du micro et de la foule en deuil. Un sentiment de culpabilité lui envahi et sa voix ne sortis qu'un soupir haché. La feuille entre ses mains fut froissée par sa panique et il balaya du regard la salle à la recherche des yeux rouges de Katsuki. Hélas, tout ce qu'il vit était soit le haut du crâne des élèves ayant la tête baissée soit les pupilles fous de rage et de colère des terminales.

Il se mordit la lèvre inférieur afin de ne pas craquer et essaya de débuter son discourt d'une voix pleine de regret.

" Je-" il tourna ses jades à sa droite, et vit la rangée des secondes. Des jeunes adolescents sortis tout droit du collège, encore enfantin, qui ne connaissent pas le héro mort en mission. Cependant, ils connaissent les rumeurs. Les rumeurs derrière la mort de son camarade, derrière son dos. Izuku voit, dans les quelques regards qu'il croise, une méfiance et un certain dégoût.

"J-Je..je" Ses émeraudes se font désormais face à lui. Des premières années avec des yeux remplies d'eau prêt à s'effondrer à tout moment sur leurs joues pâles. Des gémissements pouvaient être entendu de temp en temp, étouffant le peu de courage qu'Izuku tenait.

" Il-Il.." enfin sa tête tourna vers sa rangée. La rangée des terminales ne retenait pas leurs émotions de toute façon trop forte pour être enfermées en eux. Des hurlements, des larmes et des respirations irrégulières plantaient dans le coeur déjà brisé de Izuku, des douloureux épines irréversibles.

Et tout ce qu'il sortit, malgré le long discourt qu'il avait préparé avec soin en l'honneur d'un héro prometteur, était un pitoyable souffle d'une phrase empli de peine.

" Je ne voulait pas"

Les larmes se fit plus forte pour les terminales et des insultes se firent entendre dans tout le gymnase, elles résonnèrent à travers les murs et dans l'âme du verdâtre. Les pupilles luisants de larmes qui ne voulaient pourtant pas s'échapper et les lèvres scellés en une ligne droite parfaite contenant avec ardeur son innocence.

C'est avec difficulté que Deku se prit toute la haine des Terminales B. La haine n'a était que renforcé, alors qu'elle avait pour but de calmer la noirceur dans les coeurs, par le début de discourt de Deku.

Une première personne parcouru le gymnase dans l'objectif de sortir, entraînant un à un les Terminales B, la moitié des premières et des secondes. Tout cela sous les nezs impuissants des professeurs. Ils jetèrent tous malgré eux un dernier regard pour le portrait souriant de Neito Monoma dont le cadre se trouvait malheureusement derrière l'émeraude.

Pour les quelques élèves encore restés au gymnase à attendre impatiemment que le discourt de Midoriya se finisse au plus vite, le trop plein d'énergie négatif suite au précèdent discourt, comme celle larmoyant de Kendo, les attristant.

Ainsi il continua de parler dans le vent.

On ne vit pas ses pupilles noires pour le reste de ses paroles. Ses cheveux cachait son visage baissé. De même lorsqu'il descendit de l'escalade. Lorsqu'il se rassit sur sa chaise.
Lorsqu'il attendit que Nezu fasse ses dernières condoléances.
Lorsqu'il se mit debout pour partir et lorsqu'il marcha douloureusement jusqu'à l'internat.