Chapitre 1 : T'oublier

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7 ans plus tard

Dans un quartier paisible remplie de verdure verdoyant, de magasins, de banque et autres entreprises richissime.

Une agence de héro à 6 étages s'y niché confortablement, l'extérieur propre et moderne avec une porte gigantesque et accueillante au premier abord pour mettre la confiance contrairement à l'intérieur tout aussi propre mais nettement moins tranquille.

Cela fais 6 ans presque 7  qu'elle s'y trouvait, le quartier s'est donc habitué , tout le contraire des nouveaux promeneurs qui se baladaient devant se retrouvant toujours stupéfaits par le bruit allourdissant venant de cette agence nommé Agence Bakugo.

Et aujourd'hui ne fait pas exception à la règle .

Katsuki- Putain enfin ! Allez salut les
nazes !

Eijiro- Attend ! Kat's ! T'as finis de remplir les documents ?

Katsuki- Je les ferais après demain !

Denki- Mais il est à peine 16h12 ! Tu
vas prendre le goûter sans nous avoue ! Et puis pourquoi après demain ?? KAT'SSS REVIENS

Crit il malgré que le concerné est déjà fuit par l'ascenseur. Néanmoins cela n'empêcha pas le grand Chargebolt de continuer de hurler sa faim par la fenêtre qui, malheureusement ou heureusement eu une réponse mais pas celui qu'il attendait  : un bon majeur et une menace de mort contre sa magnifique veste en cuir qui va finir par devenir cendre s'il continue.

Mina-  Bon sang, Denki mais tais toi !
On t'entends dans tout le quartier !

Kyoka-  Encore heureux pour toi
Mina que t'es pas mes Earphone Jack. Sinon il se passe quoi pour que tu cris tel un rat mort ?

Eijiro- J'aurais dis comme une porte
grinçante d'une vielle prison mais un rat mort ça marche aussi !

Denki- Même pas vrai ! Eiji t'es contre
moi maintenant ?!

Eijiro- Allez je blague pikachu

Denki- Pourquoi Kat's part si tôt alors
qu'on doit encore rester ici nous ?!

Ochako- T'as oublié ? C'est son   
anniversaire

Denki- Ahhohhhh j'avais oublié ouais.

Un Silence suivis la phrase monotone dite par Denki.
Ce n'était pas un silence malaisant mais plutôt un silence remplis de nostalgie et de colère, de tristesse et de regret. Un silence lourd de sens.

Deux têtes apparurent dans l'entrée qui instinctivement met fin au silence épais, un s'appuyant contre le mur , l'autre un doigt sur son menton typiquement l'habitude d'une petite grenouille connu également sous le nom de  Floppy.

Tsuyu- Il est repartie cette année ?
            
Fumikage- Faut lui laissez du temp
pour qu'il ne retombe pas dans les ténèbres
            
Ochako- Mais ça fait 7 ans qu'il va   
tout les ans à sa tombe !Il devrait l'oublier pour pas qu'il se torture ainsi !

Eijiro-  Car tu peux l'oublier toi ?

Tenya- Personne ne peux l'oublier
qu'il soit villain ou héro

7 fois qu'il ressortait cette même  conversation identique à la précédente et au suivant sûrement. Elle aurait pu durer indéfiniment si Shoto n'ajouta pas son grain de sable pour faire tourner le sablier.

Shoto- Allez ça suffit, remettons nous
au travail pour rentrer plus tôt nous aussi

PDV BAKUGO

18h09

Oh putain, je vais rater le train ! Je savais que j'aurais pas dû acheter un cadeau aussi encombrant, il n'arrive même pas à entrer dans mon fichue  sac ! Fichue mélancolie ! Fichue nostalgie ! Fichue sentiments !

Je coureais à m'en perdre l'haleine, mes yeux se brouillaient à travers cette folle course contre la montre qui je sais d'avance perdu. L'air qui devrait traverser mes systèmes respiratoires n'est point présent et mon cerveau le comprit bien assez tôt pour qu'il m'envoie spontanément des signaux de détresses. Contraint de m'arrêter à cause de mon foutu corp, je reprend une énorme bouffé d'air constitué de pollution et de sueur dégueu des voyageurs présent dans le hall.

Le bon côté des choses c'est que je suis arrivé à la gare, la merde côté des choses c'est que je ne sais pas sur quel quai je dois aller.

18h24

Et voilà ! Encore 7 minutes et c'est tchao le train ! Connards de bus arrivé trop tard, si j'aurais pris ma caisse j'aurais même pas mis 1 minutes 30 je parie !

Le sifflement d'un train me rappele a l'ordre et je me tourne donc immédiatement face au panneau d'affichage manquant de me faire un torticolis.

Train pour Yamaguchi 18h30  Quai 12

Maintenant on fonce qui t'as renversé des extras. Aucun problème, ce ne sont que des décors.

18h35

Il fout quoi ce train de merde là ?! Il part sans moi, devant mes yeux en plus ?! Tu veux que je pète ta câble de circulation ou quoi ?!

PDV Omniscient

Et c'est ainsi que Katsuki fini par s'accrocher sur la porte du conducteur et à lui gueuler dessus à travers la vitre qui les sépare de cette douce interaction. Heureusement pour lui le conducteur ,fort sympathique ou fort peureux, l'accepta dans son train. Bien-sûr il paya son billet comme tout homme normal et civilisé.

Le trajet fut calme et reposant malgré la petite accroche du début, faut dire que Katsuki allait dans un endroit paumé. Le village le plus proche étant à 40 min de marche de la gare, Katsuki n'étant pas venue ici pour visiter un village qui était constitué majoritairement de personnes âgées pris pas en compte ce détail insignifiant. Son vrai but était la forêt derrière ce même village des plus ennuyeux.

Arrivé sur place à 20h50, il se mit immédiatement en marche ne voulant pas éternisé sur place. Le soleil encore haut dans le ciel teinté d'un bleu clair et un début d'orangé était à son avantage pour pas finir perdue en montagne.

Après 35 min, son auberge enfin en vue, il se précipitea en un dernier sprinte pour l'atteindre. Accueilli par une gentille dame d'une soixantaine d'années , cela n'empêcha pas Katsuki de lui hurler dessus mais avec un effort pris de son côté en employant des mots de politesses qui faillit lui faire cracher du sang.

- Voilà mon petit ! Ton numéro de chambre est la 04, passe une très bonne nuit. Si tu as besoin de quelque chose, appelle moi

Sur ces mots, il s'engouffra dans le seul et unique couloir en bois pur.
L'ambiance chaleureux et bienveillant se contraste avec l'aura du jeune blond, pourtant avec ses 4 heures de trajets, Bakugo n'était point fatigué et à peine eu t'il balancé ces affaires ( juste un sac de sport ) dans la chambre qu'il déguerpie dehors avec sur lui qu'un simple sac à dos.

Marcher dans la nuit était très compliqué surtout dans une montagne cependant habitué à cela étant donné qu'il faisait ce trajet deux fois par ans depuis ces 18 ans. Une simple lampe torche en main était suffisant pour lui, son sac à dos sur son épaule avec à l'intérieur l'énorme cadeau a lui offrir et la pâtisserie favorite du vert en attente d'être manger : un roulé à la cannelle

Puis il s'enfonca encore plus profondément dans la forêt sans une once d'hésitation dans la pleine ombre dévorant les arbres et ses alentours avec pour seul compagnie la pleine lune qui le salut de son éclat rayonnant et des étoiles de leurs rivières scintillants.

Bientôt, très bientôt il ira a la rencontre de son viel ami endormis sous cette toile de pierre.



In Another Life, I Will Love YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant