Chapter 48

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Jordan

Malcom — maman je n'ai pas envie d'inviter un père qui nous a jamais aimé et qui ne s'est jamais occupé de nous

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Malcom — maman je n'ai pas envie d'inviter un père qui nous a jamais aimé et qui ne s'est jamais occupé de nous

Maman — mais c'est ton père et peu importe le mal qui nous a fait ça le
restera il vous aime Malcom !

Malcom — il nous aime comme toi tu nous aimes tu veux dire ? Jamais il nous a parlé depuis que vous avez divorcé. Il a préféré t'envoyer des messages pour te rabaisser et t'attendre dans des recoins de la rue pour te détruire mentalement, maman arrête de le défendre

Maman — elle essaye de le retenir par le bras. Malcom je te permet pas de remettre cette histoire sur la table et écoute moi un peu tu n'en fais qu'à ta tête

Malcom — il rit nerveusement. T'écouter ? Regarde la vie que tu as maman, tu es libre et Jordan va tellement mieux depuis qu'il n'est plus dans notre vie, tu aurais pu changer nos vies depuis longtemps en te débarrassant de lui mais tu es restée et tu nous as fait endurer ta misère avec toi. Tu aurais pu NOUS SAUVER hein ! SAUVER JORDAN DE TOUT ÇA  ... vous avez détruit sa vie et tu penses encore qu'à toi. Tu veux que je l'invite à mon mariage pour qu'il me fasse honte ? Qu'il traite ma femme de pute comme il a fait avec toi ? Pour qu'il la frappe devant les gens comme il a fait avec toi ? Mais maman ouvre les yeux bordel

Maman — elle s'assoit et se met à pleurer. Malcom ... je suis vraiment désolée

J'assiste encore à une dispute où ma mère implore mon frère de faire rentrer papa dans sa vie alors qu'il essaye de tourner la page. J'aimerais m'exprimer comme mon frère le fait mais je n'y arriverais jamais.  je décide de prendre de l'air, je sors une cigarette et un briquet. Fumer dans ces moments là, m'évite de propulser ma haine partout même si je sais que Nélina n'aime pas ça.

Malcom — c'est un gros combat mais on y arrivera et arrête de fumer

— un combat, tu parles ...il est aussi long que one piece le combat là

Malcom — il rit et me tends son enveloppe. Sors ta plus belle tenue

je souris. Je serais plus beau que toi ne t'inquiète pas

Malcom — je suis fière de toi Jordan

— c'est moi qui devrait dire ça, tu as toujours été parfait dans ce que tu fais et tu agis comme un frère devrait le faire, sans toi je ne sais pas où je serais

Malcom — tu es ma famille et la seule personne qui me reste avec maman je sais que je suis dur avec elle mais c'est pour lui ouvrir les yeux, elle mérite d'être enfin heureuse car elle a tellement un si bon cœur qu'elle peut tout accepter

— c'est vrai parfois elle fait des cauchemars tu sais

Malcom — je sais mais elle a beaucoup souffert, soit là pour elle quand je suis pas là ou que je ne peux pas être là

— j'essaye mais je ne suis pas toi

Malcom — ne dis pas ça, avant quand y'avait ce genre de situation tu sortais jamais de ta chambre limite tu faisais une dépression de 3 semaines et tu cassais tout sur ton passage maintenant tu arrives à te contrôler et rassurer maman

— c'est vrai

Malcom — et sinon tes potes ?

— ... compliqué j'ai pas envie qu'ils sachent pou le moment, ils ont en tellement fait pour moi. Je veux pas leur infliger ça

Malcom — même Nélina ?

— elle est au courant pour le divorce et le décès de grand-mère c'est tout

Malcom — tu devrais leur dire

— laisse tomber mais je gère

Malcom — bon je vais y aller avant que madame râle. On se check. Surtout ne fait pas de bêtises

— tu me connais

Malcom — oui justement c'est pour ça que je te dis ça, ne te met pas dans des ennuis et si ça va pas, ma porte est toujours ouverte

Il s'en va, je le regarde s'en aller en entamant une seconde cigarette. Si il savait que j'étais déjà à bout de toute ces merdes qui nous arrivent. Aujourd'hui, j'avais un rendez-vous avec l'oncle de Nélina pour mon logement, ce fut très rapide. Je fais un bisou sur le front de ma mère avant de m'en aller. J'arrive peu après dans son agence et il m'accueille.

Alban — bonjour Jordan, Nélina m'a énormément parlé de toi

je souris. Bonjour je vous remercie d'avance pour le temps que vous m'accordez monsieur

Alban — monsieur ? Non appelle moi Alban tu es un grand ami de ma petite puce alors tu peux me tutoyer

— d'accord. Je me met à tousser. excusez moi

Alban — ce n'est pas grave mais j'ai analysé ta situation

— ce n'était pas difficile ? Je tousse de nouveau.

Alban — il me sourit. Non au contraire j'ai 4 propositions de logement à te faire aux alentours de ta fac

— je suis épaté moi je tombais que sur des logements à des heures de ma fac

Alban — alors je te donne rendez-vous pour te les faire visiter, tu me donneras ton avis dessus et les prix sont très abordables....

Je ne sais pas ce qui m'arrivait mais mes oreilles étaient bouchées, je n'entendais plus rien et le battement de mon cœur était hyper fort, je me sentais étouffé et j'avais du mal à respirer. Est-ce que c'est la fin ? Pourquoi j'ai le tournis ? Qu'est ce que j'ai fais pour mériter cette douleur ? Vais-je mourrir ?

Alban — Jordan ? Jordan ? Tu vas bien ?

Mon poids était si lourd, je ne supportais pas cet endroit et je sentais mes paupières se refermaient. Je n'ai même pas eu le temps de prévenir ma mère, mon frère ou mes amis. Je n'ai pas atteins mon objectif et je n'ai pas pu les rendre fière.

Alban — allô ! oui il faut venir impérativement un jeune homme vient de s'évanouir c'est urgent sa respiration est anormal et il est énormément chaud

𝒥𝓊𝓈𝓉 𝓁𝑜𝓋𝑒 𝓂𝑒 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant