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ALMA

À toi ma plus belle plume

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À toi ma plus belle plume ..
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Je soufflais à peine ma dix septième bougie au moment où ma vie a prit un tout autre tournant. Et comme toutes les bougies qui l'avaient précédé, je l'a soufflais seule, assise dans un bus, qui allait en direction de son terminus. Le froid de la vitre vient caresser la peau de ma joues tandis que je réfléchis à ce que cette nouvelle année peut bien me réserver.





Je fêtais ma dix-septième années d'existence, tout en ayant l'intime impression de n'avoir jamais réellement existait, comme si je n'avais jamais vu le jour. Je fêtais ma dix-septième années tout en attendant pleurer la petite fille qui demeure en moi.





Cette petite fille vie dans le vide absolu depuis toujours. Cette petite fille a peur de grandir, et refuse de soufflait cette énième bougie, car grandir n'était pas pour elle une bénédiction. Elle voulait demeuré petite, fragile, effrayé, invisible, et rien de plus.








- Le chauffeur : Terminus.







Je regarde autour de moi et comme chaque jour je suis seule à atteindre cet arrêt complément pommé. Je m'avance donc vers la sortie de ce bus et veille à saluer le chauffeur Patrick avant de descendre. Le froid de cet hiver glaciale vient me rappeler sa présence tandis que je fourre mes mains dans les poches de mon manteau. Je chemine dans ces rues jusqu'à atteindre le grand axe, près de chez moi. Je m'avance à reculons comme chaque jour dans l'espoir qu'un autre chemin s'offre à moi.




Le froid venait gelé le bout de mon nez et mes oreilles tandis que j'avais de plus en plus de mal à sentir mes pieds, mais heureusement me voilà arrivé devant l'immense porte de notre immeuble. Un immeuble délabré mais qui nous permettait d'avoir en toit. Nous étions quatre locataire à habitaient cet immeuble, ce qui limitait beaucoup le contact sociale.





J'ouvre la boîte au lettre qui porte notre nom, sans clés, car la serrure était complément démonté depuis des années maintenant. Plusieurs centaines d'enveloppes y résident, je les saisie donc en soupirant et monte les trois étages qui me séparent de l'appartement.





Sur le palier mon coeur se serre, car son nom est encore affiché sur la porte de l'appartement. « Apparemment 08- Jawed Mansori » ce grand homme qui a rejoins les cieux il y a maintenant trois ans. Cet homme qui me servait de modèle et qui tenait sa famille sur ses épaules. Cet homme qui ne se plaignait jamais et qui travaillait dur. Cet homme qui nous aura tout donné avant de s'en allait. Cet homme pour qui j'ai eu le plus d'admiration. Cet homme qui m'aura appris ce qu'était l'honneur et l'amour des siens. Je vous parle de cet homme que j'aurai aimé vous présenter, je vous parle de cet homme qui me manque amèrement, je vous parle d'un homme sage et pieux, je vous parle de mon père ..




Alma « La misère fut si belle »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant