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ALMA

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Je n'arrivais pas à prendre ne serait-ce qu'un minuscule fruit, j'étais effrayé. Et c'est dans la fatigue et la faim la plus grande que le courage m'ai venu. J'ai rempli mes poches, honteuse de mes actes qui malheureusement étaient nécessaire. Je les ai rempli puis je me suis diriger doucement vers la sortie de la boutique. J'avais l'air très douteuse, et je me serai sûrement fait prendre s'il n'avait pas été là .. Je cheminais entre les rayon jusqu'à arrivé à quelques pas de la sortie. Le caissier est trop occupé à regarder les informations algériennes sur son poste de télé, pour me prêter de l'attention.






Je le regarde une dernière fois et prendre une grande inspiration avant que sa main ne vienne saisir la mienne. Je regarde instinctivement ma main qui était recouverte par celle d'un homme, et c'est en relevant la tête que je fais la rencontre de ce visage, de ces yeux, de cette bouche. Je le regarde complément tétanisée pensant qu'il m'a pris en flagrant délit. Je me noies dans le vert de ces yeux tandis que mon coeur se met à battre à la visage de la lumière. Mes jambes se mettent à trembler, et ma respiration peut se faire entendre depuis l'Asie. Le temps quant à lui c'était arrêté le temps d'un instant ..






- Lui : Cours.





Il tire ensuite sur ma main et me faire sortir avec lui de cette boutique. Je suis plongé dans la peur la plus grande tandis que je menais la course de ma vie.




Nous sommes sorti sous les cris et les menaces du gérant de l'épicerie tandis que mon coeur était presque à l'arrêt. Durant tout cette course mon coeur avait cessé de battre, je ne comptais que sur lui pour me faire arriver à destination. Il courrait si vite, en me tirant derrière lui à l'aide de toutes ses forces. On cheminait entre les passants qui nous insultaient parfois et les voitures qui nous barrer la route. En me retournant je pouvais apercevoir un homme qui nous poursuivait en nous criant de nous arrêter.




Puis la course est devenue trop dure pour moi, mon souffle se faisait désirer et mes jambes menaçaient de me lâcher sur le champs.




Moi : Attend lâche moi je n'y arrive pas.






Il ne m'écoute pas et continue sa route tout en me tenant la main plus fermement. Il n'était pas décidé à s'arrêter, ni à me laisser derrière lui. Alors nous avons continué à courir. Puis dans un moment de faiblesse ma main fini par lâcher la sienne. J'essaye donc tant bien que mal de le rattraper.





Alma « La misère fut si belle »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant