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ALMA

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Cette nuit j'ai rêvé de ma mère. J'ai rêvé qu'elle visitait la tombe de mon père et qu'elle y trouvait le réconfort dont elle avait secrètement besoin. J'ai ressenti de la tendresse et de l'amour durant tout mon rêve, jusqu'à ce qu'elle se retourne vers moi et qu'elle me demande à nouveau de quitter sa vie. Je revivais à travers le monde des rêves ce jour qui allait me marqué à vie.




Et c'est alors que je quittais peu à peu le monde des rêves que mon esprit se réveilla. Je commençais à entendre le bruit des voitures tout autour de moi, les voix de quelques passants, peu nombreux car l'aube venait à peine de pointer le bout de son nez. Il devait être au plus tard sept heure du matin. Je ressent à nouveau le froid qui m'entoure et le vent qui s'offre à moi. Je frissonne quelques secondes et fini par ouvrir les yeux.




Le ciel encore bien bleu s'offre à moi, les lampadaires en hauteur me font signe et le jour me salue. Je me tord légèrement car mon dos avait subis le manque de confort de cette nuit puis mon regard dévie sur ma droite. C'est à cet instant là qu'il s'offre à moi, comme un mirage, ou encore l'un des nombreux rêves qu'il m'a était donné de faire. Je fronce instinctivement les sourcils encore étonné par ce que je voyais, lui, assit sur le banc qui fait face au mien, les coude appuyés sur ses cuisses et ses mains retenant son menton.



Je ferme les yeux et les ouvrent à nouveau comme pour vérifier que je suis bien réveillé et que ce n'est pas seulement mon esprit qui me joue des tours. Je me frotte maladroitement les yeux, et à ma plus grande surprise il est encore là, devant moi, le regard rivé sur moi.




Je suis incapable d'aligner ne serait-ce que deux pauvres mots. Je me contente de le regarder, perdue dans une vague d'incompréhension. Je fini ensuite par me relever.






- Lui : C'est pas mal chez ta copine en regardant autour de lui.

Moi : Tu as vu en faisant de même et encore tu n'as pas vu le jardin.





Il rit nerveusement et détourne le regard en se mordant légèrement la lèvre inférieur, comme s'il était secrètement agacé par ma réponse.





- Lui : Lève toi on y va.

Moi : Ou ça ?

- Lui : J'aime pas les questions.

Moi : Et tu pense que je vais te suivre encore une fois, alors que je ne te connais même pas, peu être que tu es un psychopathe qui pourrait me tuer.

- Lui : Sûrement, mais faut prendre des risque dans la vie, donc lève toi.




Dit-il en se levant et en arrangeant machinalement sa casquette noire. Il me regarde ensuite, en attendant que je daigne me lever.



Alma « La misère fut si belle »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant