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« T'as donné un sens à ma vie Quand j'pensais que j'étais perdu »
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- Hizya : Je peux aller jouer dans le toboggan maman ?
Moi : Oui, laisse nous ton sac, et tu fais attention.
- Hizya : Oui.
Dit-elle avant de mener cette course jusqu'à cette petite fille qui était devenue sa copine depuis moins d'un quart d'heure. Je l'a regarde toute heureuse de s'amuser à nouveau. C'est vrai que les journées à l'hôtel et au tribunal n'étaient pas ce qu'il y a de mieux pour une petite fille de quatre ans.
- Nourhene : Tu me disais Alma.
Moi : Oui en reprenant mes esprit il m'a hurlé dessus comme si c'était moi qui l'avait condamné.
- Nourhene : ..
Moi : J'ai rien compris je te jure, j'entendais rien, je me contentais de le regarder.
- Nourhene : Et qu'est ce que ça veut dire tout ça ?
Moi : Je ne sais pas, mais c'est dangereux, très dangereux.
- Nourhene : Écoute ton petit coeur pour une fois.
Si je l'écoutais encore une fois, comme autrefois, je me retrouver sûrement sous terre et mes larmes comme unique repère. Si j'écoute tous ses battements je me rendrais compte que je n'ai rien oublié, rien du tout ..
YASSIR
Moi : J'attend Anwar Malaïki.
- Le gardien : Il devrait sortir dans une dizaine de minutes.
J'attend devant la grande grille de ce centre de détention. Je suis adossé au capot de ma voiture, une cigarette à la main. Je les enchaînent depuis ce soir là, pour essayer de comprendre ce qui m'ai arrivé, comment j'ai pu me perdre comme ça. Comment on a fait pour se cracher comme ça ? Comment on est tombé si bas, moi qui visais tellement haut.
- : C'est toi frangin ?
Je relève la tête et aperçois Anwar, le sourire au lèvres, les yeux remplis de putain de larmes.
