Two wolves of Brooklyn - A Bucky Barnes Story

Chapitre 10

Hello hello ! Avant de commencer ce chapitre, je mets un petit warning, il va parler de torture physique, psychologique et viol. Désolée :/

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Connor s'était faite piégée. Après qu'elle eut été emmenée dans ce qu'Andersson appelait la "chambre", il l'avait laissée poireauté des heures avant d'aller la voir.

Cette pièce n'avait rien d'une chambre. Il s'agissait d'une immense cage dans une pièce sombre au sous-sol de la villa. Il y avait un vieux matelas posé au sol et un sceau dans l'autre coin de la cage pour qu'elle puisse faire ses besoins. Connor était terrorisée. Elle voulait paraître forte, ne pas flancher face à son bourreau, mais elle n'y arrivait pas.

Près du matelas, il y avait une chaîne accrochée à un des barreaux de la cage et au bout de cette chaîne, un collier en argent. Son nom était inscrit dessus. Et, par pure précaution, le loup avait entouré la cage de poudre de sorbier. Il se foutait vraiment de sa gueule.

Après à peine deux jours, ils étaient partis de la villa qui était sans doute une couverture. Elle se sentait stupide de ne pas y avoir pensé. De ne pas avoir senti le piège.

Plusieurs fois par jour, des hommes de main d'Andersson venaient pour lui donner à manger mais surtout pour la torturer.

Ils lui faisaient inhaler de la poudre d'aconit pour réveiller son côté animal mais elle restait faible à cause du collier en argent. Elle tentait tant bien que mal de se raccrocher à sa part humaine en pensant à Bucky et Sam, à se remémorer des souvenirs avec ses coéquipiers et même ses parents, mais plus les jours passaient et plus il lui était difficile de résister.

Lorsqu'elle n'était pas forcée de respirer cette plante, Andersson prenait un malin plaisir à l'accrocher sur les barreaux de sa cage, nue, pour la torturer physiquement. S'amusant à l'électrifier, écraser ses cigarettes sur différentes parties du corps de la blonde, et même lui entailler la peau. Elle cicatrisait plus lentement à cause de l'aconit et de l'argent du collier et la douleur devenait insoutenable à mesure que les jours passaient. Il ne manquait pas d'imagination concernant les atrocités qu'il faisait subir à la blonde.

Après deux semaines, lorsqu'elle était à peine consciente après qu'il l'ait torturée, il avait décidé d'ajouter une sévice de plus. Après avoir soigneusement nettoyé la chambre, il entra dans celle-ci. Connor était toujours attachée aux barreaux. Il prit son visage d'une main, la forçant à le regarder.

"Tu devrais céder chérie, pour ton bien."

"Plutôt crever." dit-elle faiblement.

"Tu sais très bien que je ne laisserai jamais une chose pareille arriver."

Il se pencha vers elle.

"Tu m'appartiens, Connor." Lui chuchota-t-il à l'oreille.

"Jamais..."

Elle frissonna de dégoût. Mais le pire restait encore à venir. Elle entendit le bruit d'une fermeture éclair et sentit que Wolfgang lui souleva les jambes.

"N-non… ne fais pas ça… je t'en supplie…"

Pour toute réponse, il la mordit violemment dans le cou, comme pour la marquer. Elle poussa un cri de douleur, sentant le sang couler le long de son cou. Il lécha le liquide rouge et la pénétra d'un coup sec et violent.

Connor serrait les dents à chaque mouvement de bassin que le loup lui donnait. Elle avait envie de gerber. Elle n'avait pas réussi à retenir ses larmes de couler. Le pire venait d'arriver. Après de longues minutes qui lui avaient paru être des heures, Andersson finit en elle. Il se rhabilla rapidement et se pencha vers elle.

"Tu ne t'en sortira pas, chérie. Tu ma chienne, comme avant."

Il avait raison. Elle se doutait de ce qui allait arriver au fond d'elle, mais elle s'était proposée pour servir de leurre et n'avait pas parlé de ses doutes à ses coéquipiers. Elle avait préféré les garder pour elle, leur faisant totalement confiance pour la suite.

Elle n'était plus qu'une coquille vide. Elle s'écroula au sol lorsque deux hommes vinrent la détacher. Elle n'eut pas la force de ramper jusqu'à son lit. Elle se recroquevilla et se sentit défaillir. Il avait fini par l'avoir.

Deux semaines de plus passèrent. Puis trois. Puis elle avait fini par arrêter de compter.

Désormais, lorsque les hommes de Wolfgang venaient dans la chambre, elle se tenait debout, près du matelas. Attendant la poudre, comme si elle en avait besoin. Mais aujourd'hui, pas de poudre. A la place les deux hommes lui avaient ramené des vêtements propres et de quoi se laver.

"Lave toi." Cracha l'un des hommes.

Elle s'exécuta sans sourciller, sans se poser de question. Après 10 minutes, elle était prête. Les deux hommes revinrent la chercher, pour l'escorter jusqu'au bureau du loup.

"Bien, je vois que cette robe te va à merveille. Nous allons à un gala ce soir. Je compte sur toi pour faire bonne figure. Grâce à toi, je vais pouvoir agrandir mes moyens."

Elle ne dit rien, son regard était vide. Elle buvait les paroles de l'homme en face d'elle. Il s'approcha à quelques centimètres de la louve. Il déplaça quelques mèches de ses cheveux. La morsure qu'il lui avait faite quelques semaines plus tôt était la seule chose qui n'avait pas cicatrisée. Cette marque était gravée en elle et ne partirai sans doute jamais. Il posa ses lèvres dessus, fier de ce qu'il avait fait d'elle.

"Tu sais ce que tu as à faire, soit belle et tais toi. Et s'il y a un quelconque débordement, tue."

Elle hocha la tête.

"D'ailleurs, il y a fort à parier qu'on voit deux connaissances à toi, ce soir. Tu sais ce que tu as à faire, tu t'en rappelles."

Elle hocha de nouveau la tête à l'affirmative.

"Bien."

Il posa ses lèvres sur celles de Connor, son geste n'avait rien de tendre, rien d'amoureux. C'était juste une manière de montrer qu'elle lui appartenait.

"Allons-y alors, chérie."