CHAPITRE 18 : Isolement ;

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Écrire c'est le cœur qui explose.


***

-Ava-

- Tiens ton repas, prononça Alex en ouvrant la petite entrer pour y déposer mon plateau puis la refermer.

Je dégustai mon repas du midi comme si tout était normal. Mais en réalité c'était immonde.

Je réfléchis à ma sentence et évitais le même sujet.

Kaïs.

Parce que je savais que penser à lui me rendrai faible.

- C'est vrai que t'es la pute préférée de Kaïs Clark ? me demanda un autre isolé.

Je sentis mes nerfs se chauffer et ma main ne demander qu'une arme.

- Tellement qu'il m'a marié, lui répondis-je en me promettant de le tuer dès que je serai sortie.

Maintenant cinq jours que je suis enfermé dans cette cellules d'isolement. Aucune sortie, aucun appel même de l'avocate, repas matin, midi et soir. Je vois uniquement les quatre murs de cette foutu cellules.

Je m'occupe comme je peux. Je travaille le gainage, mes fesses et mes cuisses. J'aimerai courir mais je ne peux sortir de la cellule.

J'attends l'heure des douches car après celle-ci je pourrai enfin revenir à ma cellule classique.

Deux heures plus tard Alex qui est responsable depuis deux mois des cellules isolé vient me chercher. Il me regarde mal et mon envie de lui crever les yeux ne fait qu'augmenter.

- Je sens que vous allez nous causer des problèmes.

Je ne vois pas exactement de quoi il parle mais je ne calcule pas. Surtout parce que celui-ci ne m'intéresse pas.

J'avance jusqu'aux douches, Alex coller à mes talons.

Donner moi au truc qui tranche.

Même une lame de rasoir.

Les mecs sortis tout juste de la douche de l'autre côté. Et je sentais un regard insistant sur moi. Mais n'ayant aucune envie de repartir en isolement je ne jeter même pas un regard.

Alex me tendit une nouvelle combinaison orange que je pris sans le remercier. Puis j'entra dans les douches où les filles était déjà présente. Lola me sourit. Je me déshabillais et ouvra la vase d'eau à côté d'elle.

- Alors c'était comment la cellule d'isolement ? me demanda-t-elle tout sourire.

Franchement pas ouf.

- Ennuyant à mourir. Il aurait pu me donner un couteau au moins que je compte les jours sur le mur.

- Et dis donc toi, tu ne m'avais pas dit ?

- Te dire quoi ?

- Que ton mari était aussi canon.

Merci j'ai des yeux. Mais je fronçais les sourcils. Qu'en entendait-elle pas là ?

- Tu ne savais pas à quoi il ressemblait avant ?

- Si mais dans sa combinaison orange là. Mamma mia aidez-moi.

Sa ... combinaison orange ?

Kaïs ?

Ici ?

- Il est ... ici ? demandais-je hésitante.

- Bah oui il est arrivé y'a deux jours.

J'écarquillais les yeux et mon cœur se gonfla d'oxygène.

Puis la surprise pris place au bonheur. Je me sentais sourire bêtement rien qu'à la penser de Kaïs dans la même prison que moi.

- Tu ne savais pas ?!

- Mais non !

Elle sourit avec moi pendant qu'on se savonnais, puis se laver les cheveux. '

- Eh bien maintenant tu sais. Hier un mec t'a insulté de pute pendant les repas. Ton mec n'a rien dit. Puis le soir même le mec avait disparu. Et on a retrouvé son corps sans vie dans les couloirs ce matin.

Kaïs... Dieu que je t'aime !

- Dépêcher vous ! Vous allez directement en récré ! hurla Alex.

- Retour en primaire, jura Lola entre ses dents.

On finit de se doucher et attrapons la serviette pour se sécher. J'enfile ma nouvelle combinaison mettant en valeur mes seins, ma fine taille et mes hanches. J'avoue que je préfère même cette tenue que celle de gardienne.

On suivit les filles devant et je savais que si je devais m'entendre avec quelqu'un ici ce serai Lola.

Parce que les autres c'est juste impossible.

Déjà parce qu'elles ont l'air de grosse chienne en chaleur, ensuite parce qu'elles regardent de haut alors qu'elles sont plus petites que moi.

Vous faites pitié.

Elle son toute les trois toujours ensemble et nous juge ensemble. Est-ce qu'elle baise ensemble aussi ?

Bien que cela fait une semaine que je suis ici, je n'ai encore jamais fait une seule récré.

Quand la porte s'ouvre pour nous laisser entrer je sens quelqu'un me tirer le bras.

J'espère pour lui qu'il ne tient pas à sa vie.

Je me tourne vers cette personne en la fusillant du regard.

C'est un gardien que je ne connais pas et que je ne compte pas connaitre. Il s'empresse de me présenter en voyant mon regard :

- Je suis Hardin. C'est votre mari qui m'a envoyé. Suivez-moi je vais vous emmenez à lui.

J'ai cru que mon cœur allait rendre l'âme mais il a tenu bon.

Je le suivi alors sans broncher.

L'excitation me parcouru tout le corps.

Il m'emmena vers le fond de l'étage a l'abris de tous. Il ouvra une pièce puis une autre puis entre une autre. Et il finit par s'arrêter devant une porte blanche.

- Il est à l'intérieur. La récré se termine dans une heure. Il faut donc que vous soyez sorties tous les deux d'ici dans maximum cinquante minute pour au moins avoir dix minutes de liberté et surtout ne pas trop éveiller les soupçons.

- Merci Hardin.

Je pris une grande inspiration pendant que Hardin repartie de l'autre côté, puis j'ouvra la porte et pénétra à l'intérieur. 











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