La véritable histoire de Georgina Glitz, attrapeuse des Harpies de Holyhead, un personnage fictif appartenant à ma saga principale « En vol avec Ginny » qui est une fanfiction Harry Potter.
Dans « En vol avec Ginny », Georgina semble avoir deux ob...
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« J'ai appris pour le bras de Malefoy, lança Georgina à Marcus Flint. Je peux le remplacer.
— Combien de fois faut-il te dire qu'on ne veut pas de toi dans notre équipe ?! s'agaça Flint. Et, de toute façon, on va repousser le match, le temps sera horrible, hors de question qu'on joue dans ces conditions. Les Poufsouffle prendront notre place.
— Pardon ? s'outra Georgina. Vous avez peur d'un petit peu de pluie ?! »
Cela n'était plus aussi important de pouvoir intégrer l'équipe de Serpentard, elle savait qu'un brillant avenir l'attendait au sein de la ligue britannique et irlandaise de Quidditch, mais c'était tout de même frustrant. Elle n'avait qu'une hâte : terminer Poudlard.
Le début de sa sixième année fut particulièrement ennuyante et un peu maussade. Peut-être était-ce à cause des Détraqueurs postés devant l'école, mais tout semblait fade et inintéressant. Même se moquer d'Azelina et de Nora ou leur donner des ordres avait perdu toute saveur. Les seuls moments où elle parvenait à être de meilleure humeur étaient lorsqu'elle recevait une lettre d'Eddy qui racontait en détails les matchs qu'elle avait déjà écoutée sur sa radio magique, mais les lire de son point de vue était beaucoup plus captivant. Avant, elle ne savait pas qu'on pouvait vraiment apprécier quelqu'un au point d'être triste de son absence. C'était bizarre parce qu'Azelina et Nora ne lui manquaient jamais lors des vacances. Peut-être était-ce parce qu'elles étaient des sous-amies et pas des vraies amies. C'était sûrement un titre plus adapté. Avec elles, elle ne pouvait même pas parler de Quidditch. Eddy, lui, était un véritable ami.
Durant l'entièreté des vacances de Noël, pour sa plus grande déception, elle dut suivre ses parents chez sa grand-mère qui habitait dans une grande maison de campagne perdue près de la mer. Heureusement, s'agissant de sa grand-mère paternelle, il n'y avait personne d'autre dans la famille. Son père était fils unique. Le problème était qu'elle devait sortir voler en cachette très tôt le matin pour ne pas se faire prendre parce que d'après sa grand-mère, le Quidditch n'était pas un sport convenable pour une jeune fille et, d'ailleurs, qu'aucun sport ne l'était. Ses parents l'avaient menacée de lui retirer son argent de poche si elle osait contredire sa grand-mère, alors elle devait se montrer particulièrement discrète.
La fin de l'année scolaire fut presque aussi ennuyante. Elle accueillit joyeusement l'été et pour son plus grand bonheur, à peine une semaine après le début des vacances, elle reçut une lettre d'Eddy lui proposant de le rejoindre au Chaudron Baveur, le lendemain en fin d'après-midi. Elle répondit positivement et avait hâte de le voir jusqu'au moment où elle le vit de loin. Comment était-on censé saluer un ami après un an sans le voir ?
« Salut » lâcha-t-elle en arrivant à sa hauteur.
Elle lui tapota le bras maladroitement et se sentit, aussitôt, stupide. Il avait perdu son air fatigué et semblait d'excellente humeur.
