La véritable histoire de Georgina Glitz, attrapeuse des Harpies de Holyhead, un personnage fictif appartenant à ma saga principale « En vol avec Ginny » qui est une fanfiction Harry Potter.
Dans « En vol avec Ginny », Georgina semble avoir deux ob...
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« NOM D'UN VIF D'OR ! » s'écria Georgina en écarquillant les yeux.
Viktor Krum venait de traverser le hall d'entrée de Poudlard. Viktor Krum, LE joueur de Quidditch mondialement connu.
Ils avaient appris, le jour de la rentrée, près de deux mois plus tôt que Poudlard accueillait Durmstrang et Beauxbâtons pour le Tournoi des Trois Sorciers mais jamais elle n'aurait imaginé que Viktor Krum faisait encore ses études. Pourquoi la même chose n'était-elle pas envisageable pour la ligue britannique et irlandaise ? pensa-t-elle amèrement. Elle avait reçu son contrat, quelques semaines plus tôt, au début du mois d'octobre et s'était longuement vantée dans la salle commune, s'attirant la jalousie de Peregrine Derrick qui affirmait, sans preuves, qu'il allait, lui aussi, intégrer la ligue chez les Faucons de Falmouth.
« Il faut absolument qu'il s'installe à côté de moi pour qu'on parle de Quidditch ! s'exclama Georgina en essayant, sans succès, de pousser Azelina. Pousse-toi, fais-lui de la place ! »
Avec horreur, elle vit Krum s'asseoir à quelques mètres et étouffa une exclamation en voyant Malefoy se pencher vers lui pour lui parler.
« Quel sale petit... commença Georgina avant de se retourner pour adresser un regard furieux à Azelina. Tu vois, si tu prenais moins de place, il serait peut-être venu ici ! Comment va-t-il savoir que je suis sa future collègue ?!
— Qu'est-ce que c'est ? demanda Azelina sans l'écouter en montrant l'un des plats qui venait d'apparaître sur la table.
— Je ne sais pas, répondit Georgina en regardant la soupière qui dégageait une forte odeur de poisson. Pour une fois, je t'encourage à manger. Il faut que je m'assure que ce n'est pas empoisonné, l'odeur n'est pas rassurante. Il vaut mieux que tu y passes plutôt que moi, étant donné que je représente le futur du Quidditch britannique ! ajouta-t-elle d'une voix suffisamment forte pour que Krum l'entende, sans succès.
— Tu crois qu'il est riche, du coup ? demanda Nora d'un air intéressé. Ma mère m'a dit que je devais faire un beau mariage.
— Je crois que c'est ta seule chance de ne pas finir à la rue, en effet, lâcha Georgina d'un air dédaigneux. Et je ne pense pas que Krum sera intéressé par une fille aussi bête que toi, tu ne sais même pas voler sur un balai. »
Le lendemain, elle écrivit une longue lettre de cinquante centimètres de long pour raconter à Eddy l'arrivée de Viktor Krum à Poudlard. Il n'allait pas y croire ! Ils avaient longuement parlé de ses exploits à la Coupe du Monde et était certaine qu'il allait être aussi emballée qu'elle. Ce fut pourquoi elle ne comprit pas réellement sa réponse, cinq jours plus tard.
Cool.
Qui prenait le temps d'envoyer un hibou pour répondre UN SEUL MOT à une lettre aussi longue ? se demanda-t-elle, parfaitement outrée. Etait-il devenu idiot ? Il s'était peut-être pris un Cognard, finit-elle par se dire.
Alors que Noël approchait, elle était partagée entre l'envie de rester à Poudlard pour assister au bal de Noël ou rentrer chez elle et peut-être avoir la chance de voir Eddy qui ne lui avait plus écrit depuis début novembre. Heureusement, grâce aux matchs qu'elle écoutait à la radio, elle savait qu'il n'avait pas disparu de la surface de la planète. Elle avait, tout de même, été étonnée d'entendre qu'il jouait une très mauvaise saison. Il n'écrivait peut-être pas par honte, pensa-t-elle.
Elle avait essayé à plusieurs reprises, pendant les repas, de discuter avec Krum, champion de Durmstrang pour le Tournoi des Trois Sorciers qui était plutôt devenu des Quatre Sorciers, le peu de fois où il n'était pas entouré par une bande de filles hystériques, mais il s'était avéré qu'il n'avait pas vraiment beaucoup de discussion.
« Hé, Georgina ! »
Elle leva les yeux de son devoir de métamorphose et haussa un sourcil en voyant Lucian. Aucun d'entre eux n'avait été nommé préfet-en-chef mais ils continuaient à assister aux réunions de préfets et à faire la majorité de leurs rondes ensembles.
« Quoi ?
— Tu veux qu'on aille au bal ensembles ? »
Elle haussa un sourcil et le jaugea du regard.
« Ça dépend, répliqua Georgina. Qu'est-ce que j'y gagne ?
— Ma compagnie, fit Lucian en haussant les épaules. Et un cavalier. Tu ne vas pas y aller seule, ce serait triste.
— Ça ne me semble pas suffisant, lâcha-t-elle. Je ne sais même pas si je reste à Poudlard pour les vacances.
— Tu plaisantes ? J'ai entendu dire qu'il y aura les Bizarr'Sisters !
— Je n'écoute pas de rap.
— C'est du rock !
— J'irai avec toi au bal seulement si tu fais mes devoirs de métamorphose jusqu'à la fin de l'année, fit Georgina d'un air songeur.
— Euh... on a à peu près les mêmes notes en métamorphose, tu n'as pas besoin de...
— Ca me fait perdre du temps, répliqua Georgina. Et si je vais au bal avec toi, sache que je ne danserai pas avec toi et que je ne rirai pas à tes blagues.
— Euh... quel est l'intérêt, alors ?
— Bonne question. Tu veux peut-être y aller avec Azelina sinon ? Je suis certaine qu'elle pourra trouver une tente ou un chapiteau à porter pour l'occasion. Hagrid peut sûrement lui fournir l'adresse où il s'habille.
— Très bien, je ferai tes devoirs, marmonna Lucian. Et je n'attendrai pas une danse. »
Au moins, elle aurait un cavalier, pensa-t-elle. Personne d'autre ne lui avait proposé et elle n'y serait certainement pas allée seule. Nora, elle, essayait désespérément de charmer un des garçons de Beauxbâtons (apparemment, elle adorait l'accent français). Elle allait pouvoir se vanter d'avoir, encore, quelque chose que ses amies, ou plutôt sous-amies, n'avaient pas.
La Grande Salle n'avait jamais été aussi resplendissante, pensa-t-elle durant le bal qui était de très bon goût même si elle avait entendu à plusieurs reprises, la championne de Beauxbâtons, Fleur Delacour, se plaindre. Lucian ne l'avait pas trop agacée et s'était tenu suffisamment loin d'elle une fois qu'il avait fait comprendre à tous ses amis sans cavalière qu'il en avait une, et elle fut ravie du travail des elfes de maison. Elle sirotait tranquillement son verre de kombucha, seule sur une chaise, en regardant les couples qui dansaient sur la piste.
Elle détestait les fêtes de Noël mais elle ne put s'empêcher de se demander si Eddy allait lui envoyer une carte comme l'an dernier. Ce fut avec un pincement au cœur, le lendemain, qu'elle comprit que, cette année, il n'y avait ni carte, ni lettre, ni attention. Tout était différent. Et elle détestait ça.
