Chapitre 4

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Quelques semaines ont passé, le rythme scolaire s'accélère à l'approche des examens. Ma routine est assez claire, mais elle commence à me peser. Je vais en cours, pendant les pauses et le déjeuner, je révise. Ensuite, il y a le volley, et après, je rentre et je révise. Je fais ça toute la journée, et les week-ends, je ne fais que réviser. Je ne dors pas beaucoup, me couche très tard et me lève tôt pour réviser. Je sais bien que ce n'est pas l'idéal, mais l'idée d'échouer mes examens me stresse énormément. Aujourd'hui, c'était un jour de plus dans cette routine sans fin, mais je me sens extrêmement fatiguée. Je n'arrive pas à suivre le cours, à tout moment je trébuche dans les couloirs, mais je fais attention. La journée est beaucoup trop longue à mon goût, et je décide de ne pas aller au volley. Je suis trop fatiguée, j'ai vraiment besoin d'une pause, juste 5 minutes... Je m'effondre en pleine rue. Je sens qu'on me porte, mais je n'ai pas la force d'ouvrir les yeux. Je me réveille en sursaut, suffoquant.

? : Eh eh, je suis là, tout va bien...

Il me prend dans ses bras, le seul endroit où je me sens en sécurité.

Moi : Kageyama...

Je me mets à pleurer.

Kageyama : Tu m'as fait peur... Je t'ai vu partir et je voulais te demander si ça allait avant d'aller au volley, et je t'ai vu étendue par terre...

Moi : Je suis désolée... Tu as raté le volley ?

Kageyama : J'ai prévenu Hinata et je t'ai déposée ici directement.

Je tourne la tête et reconnais sa chambre.

Moi : Il est quelle heure ?

Il regarde sa montre.

Kageyama : 19h27

Moi : J'ai dormi tout ce temps...

Kageyama : Tu en avais besoin. Je te vois depuis quelques temps dans les révisions, faut souffler sinon tu vas te tuer à la tâche.

Moi : Oui... Tu as raison, mais ça me stresse tellement...

Kageyama : Je sais... Bon, bouge pas, je vais faire à manger, t'as de l'eau là si tu veux en attendant.

Moi : ... Merci...

Il me fait un bisou sur la tête et descend à la cuisine. Il remonte un petit quart-d'heure après avec des nouilles bien fumantes.

Kageyama : Tu fais attention, c'est super chaud.

Moi : Merci beaucoup ! Mais tu veux pas que je descende pour manger dans la cuisine ?

Kageyama : Mais non, t'inquiète.

Moi : Et toi, tu manges pas ?

Kageyama : Je mangerai après, t'en fais pas. Aller, mange.

Je finis mon bol.

Moi : C'était super bon ! Je ne sais pas comment te remercier...

Kageyama : Ne te surmène plus, ça m'arrangerait que tu ne finisses pas à l'hôpital quand même.

Moi : Pfff, t'es bête.

On se regarde quelques secondes sans parler. J'ai cru un court instant qu'il commençait à se rapprocher, mais on entend la porte d'entrée.

Kageyama : Ça doit être ma mère.

Moi : Je ne vais pas vous déranger plus.

Kageyama : Lève-toi doucement, je vais te raccompagner.

Moi : T'es pas obligé...

Kageyama : Je ne te laisse pas le choix.

On arrive chez moi après un trajet silencieux, mais apaisant.

Tobio Kageyama x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant