Chapitre 3

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Je rentre chez moi, la semaine s'est super bien passée, les choses s'arrangent avec Kageyama, je suis contente. J'ai peut-être un peu peur de retomber amoureuse, je ne sais pas trop quoi penser, mais bon. Mes pensées heureuses et joyeuses sont coupées quand j'entends qu'on m'appelle.

Mec lourd : Dis-moi, tu ne voudrais pas venir avec moi ? Je suis sûr qu'on va s'éclater.

Eh merde... Comment je me sors de là ?

Moi : Non merci, je vais plutôt rentrer.

Mec lourd : Oh, allez...

Il me prend le poignet.

Moi : J'ai dit non !

Il resserre l'emprise, sortez-moi de là. Il commence à me tirer vers lui, je ferme les yeux, mais d'un coup, je ne sens plus son emprise et je le vois étendu par terre à plusieurs mètres. Je me tourne pour voir qui m'a sauvé, et je suis assez surprise de voir Kageyama. Mais il a l'air hyper énervé... Il s'approche de lui.

Moi : Non, Kageyama ! Viens, c'est bon...

Kageyama : Mais il...

Moi : T'inquiète pas, t'es arrivé pile au bon moment... Je ne te remercierai jamais assez, alors viens s'il te plaît.

Kageyama : ...

Il me suivit en lançant un regard sévère au mec par terre. Quand j'arrivai chez moi, je me rendis compte que j'avais oublié mes clés. Putain, je suis vraiment une andouille. Mes parents sont en week-end avec les Kageyama et ne rentrent que demain...

Moi : Euh... Kageyama... ?

Kageyama : Laisse-moi deviner, tu n'as pas tes clés.

Moi : Comment tu...

Kageyama : Je te connais, t'es vraiment un boulet. Allez, viens à la maison, tes parents te récupéreront demain quand ils rentreront.

Moi : Merci...

On arriva chez lui.

Kageyama : Montre-moi ton poignet, comment tu vas ? Il ne t'a rien fait ?

Moi : Tout va bien, je te dis.

Kageyama : Donne-moi ta main.

Il la prend pour regarder mon poignet. Ses mains prenant les miennes me rendent extrêmement nerveuse tout à coup... Il ne faut pas que j'y pense, il regarde juste mon poignet.

Kageyama : Ça va, il n'y a pas de trace, il n'a pas serré trop fort...

Il ne lâche pas ma main.

Kageyama : Je vais aller acheter quelque chose, ça ne t'embête pas de rester là en attendant ?

Moi : Non, ne t'inquiète pas... Tu ne veux pas que je t'accompagne ?

Kageyama : Ça sera rapide, donc pas la peine, j'arrive tout de suite. Ne mets pas le feu et ne fais pas sauter la maison, s'il te plaît.

Moi : Je ne te promets rien.

Dis-je en rigolant et il partit faire sa course. Je monte dans sa chambre pour poser nos sacs et jette un œil dans sa chambre. Je vois sur son bureau une photo de nous deux quand on était petits. Alors lui aussi, il l'a gardée... Il l'a même sur son bureau. Quelques minutes après, j'entends la porte et descends.

Kageyama : Hey, qu'est-ce que tu faisais ? Je n'ai pas été trop long ?

Moi : J'ai juste monté nos sacs dans ta chambre, non, tu as été super rapide !

On mange tranquillement, puis je pars à la douche. Il part prendre la sienne et pendant ce temps, je prépare le matelas. Quand il revient, vêtu simplement d'un jogging... OMG !!!!

Kageyama : Je suis désolé, je vais mettre un t-shirt...

Moi : Non, mais t'en fais pas ! Enfin, je veux dire... Si t'es plus à l'aise pour dormir comme ça, fais comme tu préfères, t'es chez toi après tout...

Kageyama : ... T'es mignonne.

Moi : ...

Je deviens rouge écarlate et il se tape une barre.

Kageyama : Bah alors, tu rougis.

Moi : Ferme-la.

Je lui tourne le dos, et je l'entends se rapprocher.

Kageyama : Pourquoi tu te caches ?

Je me retourne pour riposter, mais il est beaucoup plus proche que ce que j'imaginais. Lui aussi est choqué de cette proximité, mais je ne bouge pas pour autant. Il ne dit rien, on s'observe juste dans les yeux. J'entends mon téléphone sonner, je ne sais pas si je dois remercier ou tuer la personne qui m'appelle.

Moi : C'est ma mère, désolée... Oui maman.

Maman : Comment vas-tu ? J'ai appris que t'avais pas tes clés, tu es où du coup ?

Moi : Chez Kageyama.

Maman : Bien, on te récupère demain quand on rentre.

Moi : Ça marche, bisous... T'es pas fatigué ? T'as eu un...

Il dormait sur le matelas, pfff, il en a profité, comme ça je prends le lit, il est vraiment bête. Mais il dort si paisiblement, il devait être exténué. J'éteins la lumière et me couche donc dans son lit, imprégné de son odeur partout. Je fais un cauchemar à cause du gars de tout à l'heure, je gigote et je crie un peu dans tous les sens, quand j'entends la voix de Kageyama m'appeler.

Kageyama : Eh, calme-toi, tout va bien... Je suis là, tu fais juste un cauchemar, tout va bien...

Il chuchote pour m'apaiser et me serre dans ses bras, ce qui marche car je me calme. Il allait repartir certainement dans le matelas. Mais je le retiens.

Moi : Reste s'il te plaît...

Il n'hésite pas une seconde et se faufile à mes côtés en me gardant dans ses bras. Et on s'endort.

Tobio Kageyama x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant