two

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- t'es vraiment qu'un sale con.

- désolé...

- je te l'ai déjà dit. fais gaffe quand t'es en vélo, aether.

- je sais...

- je vais te niquer la gueule.

- juste soigne ma blessure, ça sera suffisant.

je bandais la plaie ouverte sur la jambe d'aether. on était là, tout les deux, dans ma salle à manger.
il avait un petit job où il passait tous les week-end en vélo pour donner des prospectus dans les boîtes aux lettres, ce qui avait pour but de faire de la pub à certains entreprises.
il est passé trop vite, à ce moment là, et il s'est ramassé la gueule.

- t'as de la chance que tu te sois démonté dans ma rue. mais arrête de rouler trop vite.

- ...je crois que je l'ai vu, xiao.

- qui ?

- mon stalker.

- dans ma rue ? t'as vu ton stalker dans ma rue ?

- je crois qu'il... qu'il connaît mes heures de travail, maintenant.

- demande à ton boss de les modifier.

- j'ai pas de boss xiao. et en plus la semaine on a cours. je peux pas faire ça- AIE!

- pardon. t'as qu'à arrêter de bouger, aussi.

- tu me casses les couilles.

j'avais fini de bander sa blessure. il s'était relevé.
on a discuté un peu avant qu'aether parte de chez moi.
évidemment, cette histoire de stalker m'inquiétait. ça faisait quelques semaines qu'un mec le suivait à n'importe quel endroit où il allait.
il avait l'air de s'en foutre. en fait, le problème avec aether, c'est qu'il a l'air de tout le temps se foutre de tout.
mais pas moi. je tiens à lui.
...
plus que n'importe qui.

les bras d'un être aimé - xiaoaetherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant