Chapitre 5

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Quand Tom se réveilla, il sentit des effleurements sur sa joue droite. Il ouvrit les yeux. Xavier le regardait en souriant et en lui caressant sa joue.

- Bonjour.
- Bonjour. J'ai vraiment du mal à te voir être réveillé avant moi.

Le sourire de son amant devint plus grand.

- Je viens juste de me réveiller. À une minute près, tu aurais été le premier.

Il sourit.

- Tom. Il y a quelque chose que je voulais faire le matin de notre première nuit. Mais comme nous avions dit qu'une nuit, je ne ...
- Xavier. Qu'est-ce que c'est ?
- Ça.

Son ami se pencha puis il posa ses lèvres sur les siennes pour un tendre baiser.

Il devait avouer, qu'il adorait embrasser Xavier.

La veille, après avoir décidé d'être ensemble, ils avaient passé un long moment à s'embrasser avec de légères caresses ne dépassant pas le torse. C'était très agréable.

Était-ce juste parce qu'il était en manque ?

Non. Il ne pouvait plus se mentir. Il ne le devait plus. Il était amoureux de Xavier. C'était tout.

- Je vais aller t'acheter des croissants.
- Ce n'est pas la peine Xavier.
- Ça me fait plaisir.

Son ami l'embrassa de nouveau chastement avant de se lever.

Il se leva à son tour pour aller se préparer.

¤¤¤

En sortant de la douche, Xavier était là. Il préparait la table pour le petit-déjeuner. Il n'avait donc pas rêvé en sentant l'odeur du café.

Il devait être honnête, c'était très agréable d'être dorloté ainsi. Et le sourire de Xavier valait bien un baiser. Comme ils étaient encore à l'intérieur, personne ne pouvant les voir, il prit donc le visage de son ami entre ses mains, puis il l'embrassa tendrement.

- Merci, d'avoir préparé tout ça.
- C'est normal.

Ils sortirent puis ils s'installèrent à la table.

Il croquait dans un croissant. Il devait dire quelque chose à son ami, mais il ne savait pas comment le formuler, et surtout comment ce dernier allait le prendre.

- Xavier. Je préférerai qu'on ne dise rien pour nous aux autres.

Il le vit se figer un instant avant de croquer dans son pain aux chocolat.

- D'accord. Comme tu veux.
- Xavier. Ne le prend pas mal. C'est juste que notre relation est nouvelle. Je veux apprendre à te connaître en tant qu'amant avant que les autres se mêlent de notre relation. S'ils savaient maintenant, on ne pourrait pas être nous, tranquillement. Tu comprends ?
- Oui.

Même si son ami lui sourit, il ne vit pas ses adorables fossettes qu'il adorait.

- Je vais aller me préparer.
- Tu n'as pas fini de déjeuner.
- Je finirai en route.

Il soupira en le voyant partir. Ils commençaient à peine leur relation qu'il mettait un froid entre eux.

*****

Xavier était déçu. Certes, il ne pensait pas crier sur tous les toits qu'ils étaient ensembles avec Tom, mais il pensait qu'au moins Audrey et André seraient au courant. Il avait eu tort.

Il espérait que la jeune femme ne lui demanderait rien comme il lui avait parlé de ses sentiments pour Tom, il ne voulait pas lui mentir.

Il soupira d'aise sous sa douche. Il avait l'impression qu'aujourd'hui allait être une longue journée même s'il n'y avait pas de soirée ce soir.

¤¤¤

Il portait des blocs de papier à Audrey.

- Tiens ma belle.
- Merci. Tu peux apporter ceci au bungalow Jasmin ?
- Pas de soucis.

Il descendait les marches avec un panier garni, quand il vit Tom arrivait dans sa voiturette.

- Xavier, monte, je vais te conduire là où tu dois aller.
- C'est bon. Ce n'est pas loin, ni lourd.
- Xavier. Montes.

Il soupira discrètement puis il s'assit aux côtés de son.. De son quoi d 'ailleurs ? Qu'étaient-ils réellement à présent ?

- Tu amènes ça où ?
- Bungalow Jasmin.
- Allons-y.

¤¤¤

Il déposa le panier garni, puis il comptait partir, mais Tom l'attendait.

- Je te dépose au bar ?
- Non. Je dois aller dans la réserve.
- Je t'y conduis.

¤¤¤

Il venait de rentrer dans la réserve quand il se fit enlacer.

- Je ne voulais pas te blesser, Xavier. Je tiens à toi.

Il sourit. Tom avait fait un pas vers lui. Il se tourna dans ses bras.

- Je tiens aussi à toi, Tom.

Il prit son visage entre ses mains, puis il l'embrassa tendrement.

Il quitta ses lèvres en entendant du bruit.

C'était Audrey.


Tendresse éphémèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant