• ~ '𝑺𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒅𝒐𝒖𝒛𝒆' ~ •

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| ~ 𝑰𝒍 𝒏'𝒂 𝒑𝒂𝒔 𝒇𝒆𝒓𝒎𝒆𝒓 𝒍'𝒐𝒆𝒊𝒍 𝒂̀ 𝒄𝒂𝒖𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒎𝒐𝒊 ~ |






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| ~ Mᴀᴛᴛᴇ́ᴏ ~ |

Ça fait près de quinze minutes que j'attend Lara dans la salle d'étude, hier on s'était pourtant mis d'accord pour qu'on se retrouve aujourd'hui à neuf heures. Elle ne va quand même pas me refaire le coup de la semaine dernière ? Je ne lui ai rien fait, Anthony non plus, alors pourquoi elle m'évite ?

Bon, elle ne viendra pas alors je sors de la salle. Dans le couloir, je croise une magnifique chevelure brune habiller d'un short de sport bleu dévoilant ses fines jambes, d'un t-shirt large de la même couleur et de baskets.

- Qu'est-ce que tu fait là ? lui demandais-je en posant ma main sur sa hanche.

- M. Will est absent, je n'ai rien à faire pendant deux heures alors je me promène avec Vicky et Alice, répond-elle en passant ses bras autour de mon cou.

Au même moment, les intéressées apparaissent dans mon champ de vision, toutes deux vêtues de tenu de sport.

- Oula, s'exclame Alice en faisant un pas en arrière, on vous dérange ?

- Non, pas du tout, dit Éléonore dans un soupir ironique en me lâchant le cou.

- Salut l'amoureux, toujours aussi myope à ce que je vois, me lance Vicky.

- Salut Vicky, dis-je simplement en ignorant sa remarque.

Ça fait près d'un an qu'elle me fait la même remarque à chaque fois qu'elle est avec Éléonore. Ça devient soulant.

- Et si on allait dans un endroit plus tranquille ? chuchotais-je à l'oreille de ma petite amie.

- D'accord.

Je lui prends la main et on s'éloigne de ses deux amies.

- Mais Éléonore ! s'écrit l'une d'entre elles.

- On se voit tout à l'heure, répond la brune.

Par chance, nous trouvons un banc vide sur lequel nous nous asseyons.

- Tu t'es coucher tard hier soir ?

- Non, pourquoi ?

- Tes yeux sont rouges Mattéo.

- Je l'ai est juste frottés, t'en fait pas.

- Tes excuses à deux balles ne marchent plus avec moi.

Mais je ne ment pas.

- Je te jure, c'est pas une excuse.

- Mais oui, prends-moi pour une imbécile, dit-elle en croisant ses bras et en me tournant le dos.

- C'est la vérité, Éléonore, rétorquais-je, ne la forçant à se retourner vers moi.

- À quelle heure tu es aller te coucher ?

- Entre vingt-deux heures et vingt-deux heures trente.

- Et tu as bien dormi ?

- Comme un bébé, lui souriais-je.

- Tant mieux alors.

Mon sourire ne quitte pas mon visage, j'adore quand elle s'inquiète pour moi de cette façon. Ma copine est un vrai sucre. Je ne me suis pas trompé en la voyant pour la première fois, je savais que nous étions faits pour être ensemble.

Signe-moi (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant