Le Labyrinthe : Déviante

Chapitre 4 : Les stages

Le lendemain, j'ai un mal de crâne pas possible qui me réveille alors que le soleil n'est même pas levé. Je sors de mon lit et décide de retourner à la petite lucarne où j'ai vu le "griffeur". Je mets mes baskets et pars sans faire de bruit. J'arrive au mur voulu et retire le lierre. La créature est là, elle se retourne et me fonce dessus, mais cette fois, je reste planté là, sans rien faire. Mon rythme cardiaque s'accélère. J'ai du mal à respirer. Elle arrive... Et se cogne la tête comme une m*rde. Elle fait demi tour, se re retourne et me regarde, avec un air de défi dans le regard. Quelque chose me dit qu'elle n'est pas méchante. Elle me fonce dessus une seconde fois, et avant qu'elle arrive, je place ma main en avant :

"STOP" dis-je par la pensée.

La bête se stoppe net. Son regard s'adoucit. Comment j'ai fait ça ? Je tombe alors dans les pommes, la seule chose que je sens, c'est que l'on me porte jusqu'à je ne sais où.

- ... c'est le seul moyen.

- Lara est déviante Michael ! Elle pourrait retourner nos forces contre nous, elle l'a déjà fait.

- L'incident... Elle ne savait pas !

- Et c'est encore pire... Nous en reparlerons demain.

La femme blonde se rassit et le scientifique arrive vers moi. Je cours et retourne en vitesse dans ma chambre. Déviante ? L'incident ? De quoi ils parlent ?

Mes paupières sont lourdes, je peine à les ouvrir. Je ne sais pas où je suis, j'entends des voix.

- Qu'est-ce qu'il c'est passé ?

- Je sais pas, le griffeur était là, il bougeait pas, et Lara était à terre.

Quelqu'un arrive en courant essoufflé.

- Elle va bien ?

- Elle dors.

Je me redresse et comprends que Minho m'a trouvé et qu'il a averti Alby et Newt, qui vient d'arriver. Quand je croise leurs regards, je ne distingue pas de la colère, mais de l'inquiétude et du soulagement en même temps. Minho, étonnement s'approche de moi. Il pose sa main sur mon épaule.

- Ça va mieux ?

- Oui, enfin je crois...

- Qu'est-ce qu'il c'est passé ? intervient Alby.

- Je n'arrivais pas à dormir, alors je suis retournée à la lucarne. Le griffeur m'a foncé dessus, mais j'ai tendu ma main et pensé stop et il s'est arrêté. Son regard s'est adoucit et je suis tombée dans les pommes.

- Étrange...

- Bon aller, laissez-la se reposer, les coupe Newt.

Ils commencent à partir, mais je ne veux pas rester seule.

- Newt !

- Oui ?

- Tu restes avec moi ?

- Bien sûr.

Un sourire se dessine sur son visage et il s'assoit sur une chaise à côté de moi.

- Au fait, où suis-je ?

- À l'infirmerie.

- Newt, il faut que je te dise quelque chose...

- Qu'est-ce qu'il y a ? C'est grave ?

- Non, enfin je sais pas.

- Raconte.