Dangerous Game TOME 1 (Terminé)

A coups de batons

Natasha avait attaché et bâillonné Antoine à au pied du lit. Elle avait tout fait pour qu'il lui soit impossible de défaire ses liens quand il serait de nouveau réveillé. Elle l'avait complètement enroulé avec une corde qu'elle avait trouvé, elle devait sûrement lui être destinée au départ mais il n'avait pas eu le temps de s'en servir.

Cependant, elle n'était pas dupe, elle savait très bien qu'il y avait quelques-uns de ses hommes qui étaient restés derrière la porte pour tenir la garde et être sûr qu'elle ne s'échapperait pas. Néanmoins, elles pouvaient s'en débarrasser facilement. De toute évidence Antoine sous-estimait le danger qu'elle pouvait représenter, sinon il l'aurait tout de suite ligotée. Elle récupéra ses armes et ses holsters à défaut de ne pas pouvoir récupérer sa tenue de combat. Même si Antoine l'avait laissé dans la chambre, elle était couverte de sang, ce qui ne donnait pas envie à Natasha de la remettre. De plus, le jean noir qu'elle portait était souple donc il ne l'empêchait pas d'effectuer n'importe quel mouvement. Elle accrocha donc ses deux holsters à ses cuisses et rangea ses armes dans leurs étuis avant d'ouvrir rapidement la porte de la chambre.

"Bonsoir messieurs, vous m'excusez j'aimerais passer." Les deux hommes qui étaient dos à la porte se retournèrent mais n'eurent pas le temps de faire quoi que ce soit. Natasha prit les deux bras des hommes dans lesquels ils tenaient leurs armes et elle les tordit. Ce qui leur fit lâcher leurs armes et crier de douleur tous les deux. Après ça elle agrippa le cuir chevelu de chacun et elle les fit se rentrer dedans. Les deux tombèrent à terre, le premier perdit connaissance quant au deuxième il était entre le conscient et l'inconscient. Elle tira une balle dans la tête avec sur arme silencieuse sur celui qui s'était évanoui et elle s'accroupit en direction du deuxième homme. Elle colla son arme sur sa jugulaire.

Dis-moi où les autres l'ont emmené ! Sinon j'appuie sur la détente." L'homme avait l'air apeuré, il savait que sa seule chance de ne pas mourir là tout de suite était qu'il lui réponde.

"Qui ça ?" Natasha enfonça un peu plus son arme pour lui montrer qu'elle ne rigolait pas. Mais elle vu que l'homme ne mentait pas, il ne savait vraiment pas de qui elle parlait.

"Captain America !"

"Ils l'ont descendu tout en bas, il y a des salles vides qui servent seulement en cas d'urgence, personne ne va là-bas. Mais c'est là que Brutus enferme ses prisonniers. C'est tout ce que je sais promis !" Elle le crut. De toute manière, elle n'avait pas d'autres choix que de le croire.

Elle se releva, pointa son arme vers lui et lui tira dessus. De manière générale, elle tenait ses promesses. Elle lui avait dit qu'elle ne le tuerait pas s'il lui disait les informations dont elle avait besoin. Néanmoins, si elle le laissait en vie, il serait allé libérer Antoine et ça elle ne pouvait pas se le permettre. Alors elle lui avait tiré dessus malgré sa promesse. Elle ne perdit pas plus de temps et se mit à la recherche de Steve.

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Une fois qu'ils étaient sortis de la chambre, les hommes de mains de Brutus avaient couvert la tête de Steve d'un sac. Ainsi, il ne pouvait pas voir où on l'emmenait. Même si d'après lui le fait qu'il descende trois escaliers montrait qu'ils l'emmenaient dans les sous-sols du bateau. Au bout d'un temps, ils arrêtèrent de marcher, Steve entendit le bruit d'une porte s'ouvrir. Il put voir qu'il y avait un peu de lumière. On le poussa en direction de cette pièce. Quelqu'un vînt lui enlever le sac qu'il avait sur la tête. Il mit du temps à s'habituer à la lumière mais après quelques secondes il put voir correctement. Il était dans une salle qui devait faire environ 10m², elle était vide, il n'y avait qu'une ampoule au plafond qui permettait d'éclairer la pièce. Les murs étaient gris foncé, il n'y avait qu'une entrée et qu'une sortie, la porte par laquelle il était entré. Ils devaient être dans la partie du bateau submergée, dû à la température glaciale de la pièce. Analysant rapidement ce qui allait lui arriver, Steve était prêt à attaquer.