Un Lourd Secret [ One Piece School-Fic ]

Chapitre 15

Nos deux amis sont partis dans un restaurant du style américain pour manger un bon burger pas loin du cinéma d'où ils vont aller ensuite. C'est la première fois que Nojiko va dans un restaurant comme ça, elle trouve ça chic. Elle regarde Luffy manger son plat, il a faim le petit, il mange à une de ces vitesses. Quant à la brune, elle mange petit à petit son burger qu'elle ne compte pas finir tellement il est énorme, elle a eu beaucoup faim mais a eu les yeux plus gros que le ventre.

- Tu veux la fin de mon burger ? Je n'en peux plus mais j'aimerais quand même me prendre un dessert. 
- Ah oui ? Ben si tu n'en veux plus je ne dis pas non !
- Je ne sais pas où est-ce que tu mets ça.
- J'n'ai pas mangé ce midi, avec Ace on a joué à la play.
- Je vois... On va regarder quoi après ?
- Un film d'horreur, y'en a un nouveau qui est sortie et la bande annonce était génial !
- Un... Un film d'horreur ?
- Oui, tu ne veux pas ?
- C'est-à-dire que...

Nojiko ne veut pas lui dire qu'elle déteste les films d'horreurs, ça lui fait trop peur. Son dernier remonte quand elle a été au collège avec sa sœur, un film qui l'a traumatisé à vie et qui lui a laissé des séquelles, comme la peur du noir, la peur d'être enfermée, se regarder dans le miroir quand il fait nuit, pour aller dans une autre pièce, elle est obligée d'allumer toutes les lumières qui sont sur son chemin. Elle n'a pas dormi pendant une semaine, lorsqu'elle ferme les yeux, elle voyait LE personnage. Voyant que son amie est gênée, Luffy lui sourit.

- Sinon il y a un film d'action et de comédie qui a l'air pas mal, avec des flics, tu préfèrerais ça ?
- Oh oui ! Largement ! J'adore quand c'est action comédie, sourit-elle.

Le brun lui sourit, il est un peu déçu car ce film a eu l'air d'être intéressant, mais il a vu sur le visage de son amie qu'elle n'a vraiment pas voulu voir de film d'horreur. Il se demande bien quel film elle a regardé pour avoir une aussi grosse peur.

- Au fait je ne t'ai pas dit..., dit le brun en rougissant.
- Tu ne m'as pas dit quoi ?
- Aujourd'hui je... Je te trouve très belle dans ces vêtements, ça te va super bien.
- Oh... il l'a enfin dit..., pense-t-elle en rougissant avant de lui répondre, merci, c'est très gentille, je me sens un peu à l'aise dedans ahah.
- Ce n'est que mon avis hein, tu en fais ce que tu veux, mais tu devrais ne plus te cacher derrière des vêtements larges, tu es belle alors... Enfin je veux dire ! Tu fais comme tu veux hein ! Même avec tes vêtements larges tu es canon mais tu te mets moins en valeur ça te donne moins confiance en toi... J'arrête... Je ne dis que des conneries... Excuse-moi...
- Ça me donne moins confiance en moi ?
- Euh oui... Tu veux te cacher derrière des vêtements parce que tu as peur du regard des gens, tu complexes beaucoup alors que ça n'a pas lieu d'être, du coup tu n'as pas confiance en toi... Alors que tu devrais...
- C'est vrai qu'à cause de ça, je suis moins féminine que je le voudrais... Mais tu sais, je compte reperdre comme je te l'ai déjà dit, faut juste le temps que je me remette au sport ahah, après ce sera bon.

D'habitude elle n'est pas gênée à parler de son physique, mais comme là c'est avec Luffy, c'est tout le contraire. Il dit peut-être qu'il la trouve très bien comme ça, mais pas elle. En plus, lui est plutôt bien fait, c'est ni trop, ni trop peu, des muscles qui moulent ses vêtements, des abdos dessinés, un peu fin mais ça lui va bien.

Le repas terminé, ils vont au cinéma pour leur film qui se termine à 23h. Les deux amis sont satisfaits du film, mais surtout, de ce qu'il s'est passé pendant la séance. La main de Nojiko sur l'accoudoir, Luffy prend son courage à deux mains et met sa main sur la sienne, ce qui fait sursauter et rougir la jeune fille. Hésitante, elle retourne sa main pour que leurs doigts puissent s'entrelacer, sans qu'ils se regardent. Ils terminent le film comme ça, sans bouger leurs mains.

Nojiko ne s'y est pas attendu, ça lui a fait quelque chose qu'il mette sa main sur la sienne sans prévenir, dans le noir, devant un film, les battements de son cœur sont partis de plus belle, elle n'a pas osé bouger, elle n'a pas du tout eu cette envie, elle s'est sentie bien.

Pendant le trajet du retour, ils ont parlé de cette journée, ils sont tous les deux aux anges. La brune est contente de son nouveau tatouage et a hâte de le montrer à sa mère et sa sœur. C'est un beau souvenir. Luffy aimerait bien lire ce qu'elle écrit mais elle est trop gênée pour lui montrer, elle a commencé à écrire quand elle est au collège alors c'est mal écrit et pleins de fautes, en plus de ça c'est pour les gamins. Elle cache soigneusement ses écrits dans son disque dur pour que personne ne puisse tomber dessus.

Les deux tourtereaux viennent d'arriver devant chez les Tôjo, ils sortent tous les deux de la voiture et restent debout devant le portail. Luffy hésite, il se souvient que Nami lui a dit quelque chose mais il ne sait plus exactement ce qu'elle lui a dit et il a peur de gaffer, mais tant pis, il tente quand même.

Il s'élance et s'avance vers son amie d'un pas décidé, n'étant pas sûr de lui, il fronce les sourcils, il donne un air un peu méchant ce qui fait reculer Nojiko. Une fois à quelques millimètres, elle ferme les yeux fortement, s'attendant à un coup. Les mauvais moments de son passé sont toujours présent dans son esprit, elle ne peut s'empêcher de réagir comme elle le fait.

Contre toute attente, elle ouvre les yeux après avoir sentie des lèvres sur son front. Elle regarde ensuite Luffy et se met à rougir. Quant au brun, lui, recule avec un grand sourire sur son visage. Son sourire que Nojiko aime tant.

- Il me semble qu'un jour, ta sœur m'a dit que tu aimais beaucoup les bisous sur le front, dit-il en partant, allé ! On se voit à la rentrée ! Ciao !

Sur ces mots, il entre dans la voiture et part. En effet, les bisous sur le front, signe de protection, et de tendresse pour Nojiko. Sa sœur lui a donc donné ce tuyau, ça lui fait quelque chose le fait qu'il a fait attention à cela. Cela fait battre son cœur plus que la normal, rougir et sourire comme une idiote, jusqu'à ce qu'elle remarque quatre yeux la regarder à travers la grande fenêtre du salon. Elle sait qu'elle va se faire cuisiner par sa famille mais a quand même hâte de tout raconter, sans préciser qu'ils se sont donnés la main au cinéma.