Erreurs relatives aux Faratas (obligations)

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Lorsqu'on commet une erreur relative aux SOUNNAS you niou feddeli et qu'on s'en souvient par la suite au cours de la prière (notamment après avoir effectué ou "noué", comme on dit le rouko) on ne revient pas à l'acte ou la parole, objet de l'erreur.

On continue la prière et on corrige cette (ou ces) erreur(s) par les soudjoots KHABLA ou BAHDA SALAAM.

Par contre si on commet une erreur sur les faratas, il faut :

non seulement revenir dessus et refaire l'acte (ou dire la parole, si c'est une erreur sur les paroles) correctement ;

mais également faire les soudjoots de réparation qui sont la plupart du temps des SOUDJOOTS BAHDA SALAAM (car le fait de répéter ou de refaire un acte ou une parole est en fait un RAJOUT dans la prière).

Précisions

On ne revient en général que sur les actes de la raaka en cours.

Par exemple :

On est en position Rouko, on se rend compte qu'on a oublié la récitation de la Faatiha ; il faut se redresser et reprendre la Faatiha et recontinuer à partir de là. Après le salut final on fait 2 prosternations pour « réparer » le rajout.

On est en position soudjoot : on se souvient n'avoir pas effectué le rouko. Il faut revenir au rouko et continuer à partir de là. Après le salut final faire soudjoot BAHDA SALAAM.

On n'a pas encore « noué » le rouko, on réalise qu'on a récité la faatiha à voix basse alors qu'on aurait dû la réciter à haute voix ; dans ce cas on reprend la récitation de la faatiha (à voix haute). Après le salut final on effectue Soudjoot BAHDA SALAAM (pour avoir récité la faatiha 2 fois).

Si l'erreur concernait non pas la faatiha mais un verset ou une sourate, dans ce cas on doit reprendre le verset (ou la sourate) avant de «nouer» le rouko. Mais ici pas de BAHDA SALAAM, car répéter un verset ou une sourate n'est pas considéré comme un rajout, mais plutôt comme un acte proscrit ; c'est-à-dire non recommandé.

4. On est à la 2ème raaka, (on vient juste de se tenir debout pour la 2ème raaka), on se rend compte n'avoir effectué qu'une prosternation (soudjoot) au lieu de deux lors de la 1ère raaka. On va directement effectuer la 2ème prosternation et on reprend (ou plutôt on continue) à partir de là. Après le salut final : soudjoot BAHDA SALAAM.

Si par contre (en reprenant les mêmes exemples) :

On est en position rouko de la 2ème raaka ; on se souvient qu'on n'a pas récité la Faatiha dans la 1ère raaka ; on doit considérer la 1ère raaka comme nulle et considérer que la 2ème raaka est votre 1ère raaka, puis continuer la prière. A la fin, après le salut final, on répare le rajout (qui ici correspond à la 1ère raaka annulée) par 2 soudjoots après le salut final.

On est à la 3ème raaka ; on se souvient n'avoir pas effectué le rouko de la 1ère raaka, on doit considérer :

que la 1ère raaka est nulle ;

que la 2ème raaka est votre 1ère raaka ;

que la 3ème raaka est votre 2ème raaka (et dans ce cas vous devez réciter un verset ou sourate après la faatiha) ; (et faire également le taaya)

etc...

Réparer tous ces rajouts par soudjoot BAHDA SALAAM c'est-à-dire 2 prosternations après le salut final.

Donc, il faut retenir qu'on ne revient en général que sur les erreurs concernant les raakas en cours.

Revenons sur les erreurs commises par le Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam.

Dans les cas où il a omis de faire une ou même plusieurs raakas ; une fois qu'on l'a interpellé ou qu'il s'en est souvenu, il a complété la prière en faisant les raakas qui manquaient.

Si on considère globalement la prière, on réalise qu'il a fait en fin de compte un Rajout, qui est le salut final (seulmeul qu'il a dit au milieu de la prière).

C'est pourquoi il a réparé ces situations par des soudjoots BAHDA SALAAM (prosternations après le salut final).

De même, lorsqu'il a fait une prière de 5 raakas au lieu de 4, il a procédé au même type de réparation, le rajout étant évident ici.

Lorsque, par erreur, on fait le salut final après seulement la 1ère ou la 2ème ou la 3ème raaka (on a par conséquent «coupé» la prière) ; pour la «renouer», il faut rester assis et dire un kabbar (avec l'intention d'entrer à nouveau dans la prière) puis enfin se lever pour compléter les raakas qui manquent (et faire BAHDA SALAAM ensuite).

Retenir par conséquent qu'on «renoue» une prière là où elle a été «interrrompue».

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