Le mariage est une protection contre l’adultère et présente de grands avantages : en effet toutes les fois que les mariés se touchent (même si c'est une simple poignée de mains), DIEU leur pardonne 50 péchés, leur inscrit 50 bonnes œuvres (tiyaabas), les élèves de 50 degrés (daradias).S'ils s'embrassent (même joue contre joue), DIEU leur pardonne 200 péchés, leur inscrit 200 tiyaabas (bienfaits), les élève de 200 degrés (daradias). Un rapport sexuel légal est supérieur en tiyaaba à 1 aumône constituée d'or. A toute occasion le croyant doit évoquer Dieu son créateur ; ainsi avant tout rapport sexuel – si on veut que ses enfants soient protégés contre satan (cheyTaan), le prophète Sallal laaHou (a)leyHi wa sallam nous a enseigné l’invocation suivante (à dire aussi bien par le mari et l’épouse) :
Bismill laaHi – allaaHoumma djannibnaa cheyTaana wa djannibi cheyTaana maa razaqhtanaa – (Mon Dieu par la grâce de ton Nom éloigne Satan de nous et de notre progéniture) -
Cette prière est tirée de l’invocation suivante plus complète (et donc préfrable) : Bismill laaHi – allaaHoumma djannibnaa cheyTaana wa djannibi cheyTaana maa razaqhtanaa – mine HaaziHi : waladane Saalihane – wadj_(a)l_Hou taqhiyyane naqhiyyane – leyssa fii khilqhatiHi ziyaadatoune wa laa nouqhSaanoune wadj_(a)l (aa)qhibataHou ilaa khayrine yaa arhamarr raahimiine.
Mon Dieu par la grâce de ton Nom éloigne Satan de nous et préservez notre progéniture de son emprise ; de ce rapport nous te demandons de nous donner un enfant pieux qui fera partie de l’élite ; préserve-le de toute malformation physique et fais qu’en toutes circonstances il choisisse et tende vers le meilleur.
Si les parents ont invoqué Allah en usant de cette formule ci-dessus et si un enfant nait de ce rapport non seulement il sera sain et sauf mais également toutes ses futures bonnes actions seront également inscrits dans le carnet des parents ; mieux, tout souffle de respiration de cet enfant et de tout enfant issu de cet enfant (enfants et petits fils ) leur sera inscrit comme bonne action - (sou fékkée waadiour yi toudd néniou YallaH balaa niouye dioté té yallaH dogal doom dioud ci, doom djoodou ak ay seuteum lou niou deff ci lou baakh ak séen bepp noki yallaH deff koye bind ci téeré waadiour yi)
LE GRAND LAVAVE (SANGU SETT) - de même que Dieu a imposé le Grand lavage après les rapports sexuels, de même il en a fait une source de bienfaits infinis ; en effet Dieu crée à partir de chacune des gouttes provenant de l’eau du Grand lavage un ange dont les actes d’adoration (sabbaal) seront inscrits dans le registre du couple ( Bepp tokhou ndox yalla deff siy bind malaa_ika bouye sabbaal yallaH - YallaH diokh tiyaaba sabbaal yi adji sangou sett yi) ; les anges s’en enduisent pour profiter de la baraka attachée à cette eau (deigne koy raay ci gnoom di ci barkéelou) . Le grand lavage entre autres est un acte de louanges à Dieu et un acte de « kaffaara » ou repentir de cette phase « d’inconscience » ou « d’oubli momentané » de son Créateur pendant l’acte sexuel (santté ko yalla ak kafaara fatté yalla diamono dioté yi) - Lorsqu'on se lave (grand lavage - sangu sett) après les rapports sexuels, le bénéfice (tiyaabas) qu'on en retire est supérieur à celui résultant d'une aumône de 1000 moutons, 1000 bœufs, 1000 chameaux ;et enfin les bienfaits de quelqu'un l'ayant adoré durant toute une année et cela pour chaque cheveu (tiyaaba diaamou Yalla ate pour karaw gounek).