Chapitre 1

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Je me présente Taehyung, mais les flemmards m'appellent Tae. J'ai 17 ans, dans 2 mois j'en aurais 18, et je peux vous dire que malgré que je sois encore mineur, j'ai passé mes vacances d'été dans les boîtes ou les soirées organisées par mes potes. Moi ? Bien sûr que j'en ai fait, grâce au travail des parents. Mon père est chef d'une entreprise de cosmétique, et ma mère donne des cours de yoga à des gens lambda comme Alessandra Ambrosio, Jessica Alba, ou encore Ian Somerhalder et Nikki Reed. Ils gagnent bien leur vie quoi. Et moi je profite simplement, c'est tout.

Les premiers jours à la fac ne m'ont pas dérangé, au contraire, j'ai pu rencontrer des gens supers, même s'ils ne sont pas aussi aisés, je sais déjà qu'ils vont me plaire. Ça peut sembler bizarre, mais mes parents ne veulent pas trop que je sois ami avec les personnes qu'ils ne connaissent pas, encore moins avec les enfants des parents qui gagnent moins de 40000 euros par an, ils pensent qu'on sera ami avec moi que pour l'argent qu'ils gagnent, est c'est bien vrai. Une fois en maternelle, un de mes camarades de classe avait préparé sa fête d'anniversaire avec ses parents, qui sont amis avec les miens. J'avais été automatiquement invité, mais je n'avais pas pensé une seule seconde qu'il y aurait des gens moins riches. Bon en gros il y a une fille, toute petite, brune, avec des couettes, des dents de travers, et une sale tête, qui m'avait volé ma tarte à la cerise. Elle a de la chance, j'aimais pas les tartes à la cerise.

Je m'égare beaucoup trop vite, mais j'aime parler de moi, même si ça fait un peu narcissique. Dites vous que le narcissisme c'est mieux que d'être trop humble, on joue de notre gentillesse jusqu'à ce qu'on n'ai plus rien d'intéressant. Et non, cette fois-ci ce n'est pas moi qui me suis fait avoir, mais un ami au lycée, dans la même catégorie que moi, a été en quelque sorte abusé par des camarades de sa classe, qui n'ont même pas été renvoyés. Quelle hypocrisie, juste par principe d'équité ou je ne sais quoi encore.

Je ne l'ai pas dis mais, mes parents ne veulent pas que je finisse ma vie avec une femme "pauvre". Je ne pensais pas réellement que ces mots avaient de l'importance, en vrai j'en avais un peu rien à faire. Jusqu'à Tania. C'était une fille, toute petite, brune, avec des nattes, des dents bien alignées, et si douce, qui m'avait volé mon cœur. D'ailleurs, la rencontre a été un peu brusque, mais digne d'un film à l'eau de rose. Je m'explique:

alors que j'avançais dans les couloirs de ma fac avec mes amis, Richard et Tatjana, en direction de la cafétéria, mon amie salue une fille, au début je n'y avait pas réellement fait attention, jusqu'à que j'entende "Regardes devant toi espèce de-" et s'en suivit des mots incompréhensibles, dans une langue incompréhensible. De toute manière, je n'ai pas vraiment eu le temps d'essayer de comprendre, que je sentais un petit objet métallique faire un bruit d'éclat sous mon pied droit.

-Purée c'est pas vrai... Mais tu pouvais pas faire plus attention ?

-Pardon ?

-Mais oui c'est ça excuses toi, et j'vais faire comment moi maintenant, on va me tuer, j'vais finir dans un cimetière à côté de ma grand-mère s'ils l'apprennent-

Et c'est à partir de ce moment que j'ai encore décroché. Pour qui elle se prenait même ? Ça devait être une de ses filles de pauvres, qui va se faire démolir, aplatir, égorger, fractionner, farcir, garnir-

-...je suis désolée, je me suis un peu emportée, c'est de ma faute s'il est tombé. Tu me pardonnes si je te paye un repas au self ?

Hein ?


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