-Asher-

11 4 15
                                    

N/A: je suis sincèrement désolé d'avoir été absente, je n'ai pas d'excuse préalable à moins que je vous dise que je suis passé d'un 3 à un 20 en maths... :)

***
récap: au chapitre précédent, Hope à reussie à admettre qu'elle avait finit par se lassait d'Aimé, son copain actuel et était encore amoureuse de Asher... ne pouvant plus se retenir, elle a envoyé un message d'aveux à Asher.

Music: light are on instrumental slowed- Tom rosenthal + rain

***

(son téléphone est éteint, il ne sait encore rien)

Il n'y a rien de plus vrai qu'a représenté l'amour de tel qu'une vilaine épine. Elle dépose en vous l'un des plus silencieux et délicieux poison.
C'est ça ma vision : un amour vaut des promesses et des lamentations.

Des éclairs illuminent ma fenêtre en cette belle soirée estivale, je ne sais pas pourquoi, mais ils me donnent envie de les saisir. Mes yeux se figent par une foudre de sentiments. Je suis un peu des leurs, remplie-moi aussi d'une colère intérieure. Je ne veux plus fuir à toutes ses tentations. Je suis un homme amoureux, lassé d'attendre, lassé d'y croire. Je peine à refuser qu'il s'agit d'un amour perdu et je m'efforce à croire que ce sera le dernier. Je tiens la main à moi-même et j'ai peur de sombrer dans le vide.

Quand on me demande à quoi je pense ; je lâche toujours cette réplique :
« Elle est mon secret »
Puis je rajoute parfois, quand l'image de ta peau éclatante sur la mienne me revient : « Mon magnifique petit secret »

Elle est ma plus belle histoire et ma dernière. Elle hante mes pensées et des illusions sauvages. Parfois je peine à caresser mes lèvres du bout des doigts en me souvenant de la douceur qu'avait nos baisers.
Des baisers se faisant violant et enivrant la vanille.
Tous les jours en rentrant du travail, je suis là à l'attendre en observant la vue. Sur la rue se projette les lampadaires rouillés, les grandes avenues lointaines décorées pour Noël, la brise qui caresse les épaules, la bouée qui s'agglomère sur les vitres.

Toutes les secondes d'une vie sont comptée, mais je ne peux pas m'y détacher.

Mon esprit fait une fixette sur mes souvenirs d'une fille dont les tempêtes peuvent bien vous écorcher les mains.

Par le paysage foudroyé se mêlent une ombre. Tout le monde sait qu'elles ne sont pas censée avoir de nom. Mais je me devais de lui en donner un. Incontestablement, je savais déjà qui elle était, vous le savait aussi bien que moi.

Hope, prénom signifiant l'espérance, l'espoir de te retrouver. Un prénom, une personnalité. Ma vue tombe sur cette fille comme la première fois où je l'ai vue.

Nos regards se croisent et les larmes se percutent avec les battements de nos cœurs.

Comme un réflexe, j'ai allumé mon téléphone, je me devais de l'appeler, je voulais être sûre que ce ne soit pas une ombre quelconque. Je m'apprêtais à taper dans le cellulaire son numéro à l'époque, mais je vis son message.
C'est là que j'ai compris à qu'elle point nous souffrons.

Le manque s'estompe, mais l'amour ne cessera donc jamais ?

Le même soir où ils se sont quitté, nous nous sommes retrouvés, sans le vouloir.

Dans la ville éteinte, elle courrait après son cœur, et il valait dire qu'elle ne tenait pas le rythme.
Je me suis empressé à la rejoindre.
Ce n'était pas le chagrin de mes souvenirs liés à mon cerveau qui me dictaient de le faire, mais bien le cœur dont la mémoire comporte bien plus de souvenirs doulereux et séduisant.

Nous étions seuls à se fixer sous la lumière d'une nuit éclairée. Le ciel était enveloppé d'une étrange brume et toutes les bêtes s'étaient couchées.

Lorsqu'elle croise enfin mon regard, des étincelles ricoches dans ses yeux bleus. Elle sait.

Elle avait les yeux rouge sang, les yeux défoncés. On aurait pu croire qu'elle avait bu ou bien qu'elle avait fumé. Et pourtant, j'étais persuadée que mon amour avait pleuré.

La tentation de l'enlacer y était et cependant, je n'avais parvenue à la prendre dans mes bras. Il y avait toujours comme une frontière entre nous.

Mes mains s'emparaient de ses mains, toujours aussi froides, minuscules et pelées. Rien n'avait changé sauf son sourire. J'avais l'impression qu'il s'était estompé avec le temps. Ça me brisait un peu, elle paraissait si heureuse et candide dans nos sourires partagés, nos albums photos égarés.

Nos doigts s'étaient naturellement liés entre eux. Comme s'ils ne faisaient plus qu'un. Nos mains se réchauffer, puis se brûler d'un sentiment de réconfort.

Plus le temps passe, plus la frontière s'éteint, plus nous nous lorgnons.

Dans une infime particule de temps, j'ai cru apercevoir ses yeux renaître d'une étrange nostalgie.
Je ne serai expliquer la suite, il y a des choses qui ne peuvent s'écrire si bien qu'on ne les ressent.

La brise laisse voler sa touffe de cheveux ébouriffés.
Elle était devenu une femme encore plus belle et elle le savait. Surement une de ses femmes qui défie la débauche, qui converse avec les tripots. Une femme immergée avec volupté, une femme séduisante, que tout être voudrait accaparer.

Sa voie murmurer même dans ses lamentations des maux d'une très grande tendresse. J'entends encore sa langue rouler des maux.

Ses maux émergés d'une immense détresse étaient percutant, claquant... elle parlait longtemps d'une infamie, d'un chagrin d'amour perdue pour un autre. Elle se tue et me les posa.

Non pas ses lèvres que j'aurai tant espéré ressentir le temps d'un instant, d'une particule de temps.

Je crois qu'une tempête ne nous suffira pas...

"Que deviens-tu Ash ?"
"Ressens-tu la même chose que je ressens ?"

Hope, il nous réserve encore un épilogue.

[à suivre, le chapitre est légèrement court par le manque d'inspirations]

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Nov 12, 2022 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Croqueuse d'hommesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant