FIFTY NINE

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Prise de panique, je sorti précipitamment de ma couverture bien chaude sur la pointe des pieds. Je venais de recevoir le message de Lucas me disant de regarder par la fenêtre et juste à l'idée de pouvoir enfin le voir me donnait la chair de poule. D'un côté, j'avais la terrible envie de sortir de ma maison et de courir jusqu'à dans ses bras mais de l'autre, je voulais rester dans ma chambre et me cacher sous le lit pour y rester jusqu'à la fin de mes jours. J'étais complètement prise de panique. J'avais peur que le fait qu'on se voit enfin aller changer quelque chose à notre relation. Bien sûr que ça allait changé, évidemment, mais j'avais peur que notre relation ne soit plus la même que celle qu'on avait à travers nos écrans.

Lucas me rendait complètement folle et je pense que ce n'était pas une bonne chose pour mon coeur qui battait la chamade dans ma cage thoracique. Je contourna mon lit et m'approcha lentement de ma fenêtre alors que je sentais mon téléphone vibré contre ma main. Après sa ridicule chute au sol, je ne pris pas la peine de le ramasser pour regarder le destinataire ni si c'était important ou non et me positionna devant ma fenêtre, les lèvres plissées.

C'est pas vrai, soufflai-je

Mes paroles étaient inaudibles alors je me contenta d'appuyer sur la poignée de la fenêtre et d'ouvrir cette dernière en grand. Ma tête passée à travers, j'observa la rue devant moi attentivement en quête d'une chevelure brune mais rien. Aucun garçon qui me faisait tourner la tête en vu. Alors pendant un instant j'ai été déçue. Que dis-je, j'étais extrêmement déçue. J'ai baissé la tête en me mordillant la lèvre puis regarda mon téléphone qui était encore au sol. Avec une immense douleur au cœur, je pris mon cellulaire et vérifia qu'il n'avait aucune rayure ou autres. Mon doigt appuya sur le bouton principal et le message apparut.

lucas :
bon c'est quand que tu viens ? tu ne m'ouvres pas ?

Et j'ai souris, comme une folle. Car au même moment, la sonnette a retentit dans toutes la maison. Car au même moment, Lucas se trouvait devant la porte de ma maison avec son téléphone entre les mains, tout comme moi. Ce simple bout de technologie nous avait rapprochés et nous avait comblés de bonheurs sans le toucher de la chair humaine. Et ça je comptais bien y remédier.
Promis.

THE END

THE END

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𝐌𝐞𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞𝐬 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant