A partir de rien [Adulte Katsuki Bakugo x Reader]

Invisible

Maintenant que le passé a été exposé, revenons au présent.

Le dimanche mouvementé que vous veniez de passé toi et Bakugo vous avait lessivé et un sommeil profond et réparateur vous avait accueilli. Le lendemain était malheureusement vite arrivé, te forçant à devoir retourner travailler. Quand tu es descendu, Bakugo était déjà en train de préparer le petit déjeuné.

L'odeur du pain toasté te chatouillait les narines et t'avais conduite jusqu'à lui sans te rendre compte de l'accoutrement dans lequel tu étais. Les cheveux complètement ébouriffés, tu es arrivé dans la cuisine en baillant. Bakugo fut alerté de ta présence grâce aux aboiements de son chien qui t'accueillait.

[T/p] : Ça sent booon~...

Bakugo : Comment t'aimes le pain... perdu...

Alors qu'il était en train de se retourner pour t'adresser la parole, il fut pris de court par ta tenue, tenant la poêle de pain perdu dans une main et une spatule en bois dans l'autre. Tu avais gardé son T-shirt. Trop grand pour toi l'une des manches retombait le long de ton épaule mettant un peu plus de tissu sur tes jambes découvertes.

[T/p] : Huum... J'aime bien quand il est bien grillé à l'extérieur~...

Tu partis caresser un peu le chien avant de te diriger vers la cuisine. Tu n'avais même pas remarqué que Bakugo était figé sur place. Tu te pris un verre que tu partis remplir d'eau au robinet juste à côté de lui mais il ne bougeait toujours pas d'un pouce, te regardant juste déambuler dans sa maison à peine vêtue.

[T/p] : Haa... J'ai oublié mon portable dans la chambre... J'arrive.

Après avoir bus ton verre d'eau, tu repartis à l'étage. Katsuki était une statue de marbre, ses mains s'était mis à crépiter en revoyant son T-shirt remonter légèrement sur tes fesses pour en épouser la forme. A cause des étincelles la spatule en bois pris littéralement feu. Ce n'est que les aboiements du chien qui l'avait réveillé pour prendre conscience que sa main droite était sur le point de partir en fumée. Il jeta la spatule dans levier avant d'y déverser l'eau du robinet pour éteindre l'incendie que tu avais provoqué. Malheureusement pour lui celui de son corps consumait tout sur son passage et celui-ci était inarrêtable.

Tu étais de retour dans la chambre et alors que tu prenais ton téléphone qui se trouvait sur la table de chevet ton reflet dans le miroir de l'armoire attira furtivement ton regard. Tu étais en train de repartir pour la cuisine mais après seulement avoir fait quelques pas tu te stoppas net. L'information visuelle avait enfin été transmise à ton cerveau.

Faisant marche arrière tu te remis devant le miroir. Tu te liquéfias sur le sol en voyant ton accoutrement. Bakugo t'avais vu comme ça ? Les fesses presque à l'air ? Tu te demandais comment tu avais réussi à descendre aussi aisément devant lui dans cette tenue.

Tu essayais d'effacer de ta mémoire ton audace mais l'embarras revenait vite à l'assaut de ton visage. Tu te rhabillas avec tes vêtements avant de redescendre dans la cuisine. Bloquer dans l'encadrement de la porte du salon tu n'arrivais à trouver le courage de rentrer dans la pièce.

Le chien avait de nouveau trahi ta présence en se postant devant toi et en remuant la queue. Bakugo ne te voyait pas mais il savait que tu étais là. Il était assis à la table pour t'attendre.

Bakugo : Tu t'es habillée ?

Le son de sa voix avait fait s'affoler ton cœur. Le fait qu'il te fasse une remarque sur ce qui venait de se passer rendait la tâche encore plus compliquée. Le plus doucement possible tu fis finalement ton apparition. En voyant que tu étais habillé, un sourire taquin se dessina sur le visage de Bakugo. Il s'accouda à la table et posant sa tête sur son poing.