A partir de rien [Adulte Katsuki Bakugo x Reader]

La surprise

Cela faisait maintenant quelques mois que toi et Bakugo meniez le parfait amour. L'hiver touchait presque à sa fin mais votre couple baignait déjà dans la chaleur. La presse s'intéressait de plus en plus à la mystérieuse petite amie du héros. Les rares fois où Bakugo se faisait interviewer, le sujet principal revenait constamment sur toi.

A son habitude, dès que le sujet dérivait, il se mettait à les ignorer. Mais dès qu'il perdait patience, il réussissait à s'éclipser. Non pas qu'il ne voulait pas officialiser votre relation aux yeux du monde mais plutôt parce qu'il ne voulait pas que ça te mette inutilement en danger.

La vie que vous aviez maintenant lui suffisait. Tant que tu étais en sécurité, rien d'autre n'avait plus d'importance que ça. Pour ta part, rester dans l'ombre ne te dérangeais pas le moins du monde. Tu n'avais jamais aimé être au centre de l'attention alors cette situation te convenait.

L'amour illuminait ton quotidien et rendait ton alter plus émanant. Les fleurs de ta boutique n'avaient jamais été aussi belles qu'en ce moment. Le dicton « L'amour fait voir la vie en rose » n'avait jamais été aussi vrai.

Votre couple s'épanouissait comme une rose aux douces lueurs du matin. Tu passais le plus clair de ton temps chez lui et rien que de repenser à ce qui se passait chaque fois que vous vous retrouviez seuls, tu rougissais timidement dans l'arrière-boutique. Votre première fois que tu avais considéré comme déjà incroyable était maintenant loin d'égaler vos ébats sexuels d'aujourd'hui.

Tu aimais le Katsuki vorace qu'il était devenu au lit ou même n'importe où dans la maison. Tu ne comptais plus les fois où vous l'aviez fait ni même les endroits que vous aviez souillé de vos gémissements.

Chaque fois que tu voyais ce sourire si malicieux se dessiner sur ses lèvres délicieusement mordillées, tu savais que tu allais atteindre le 7ième ciel. Ses mains baladeuses te faisaient frissonner chaque fois qu'elles effleuraient ta peau.

Malheureusement vous ne pouviez vous voir que le Week end. En semaine vous ne trouviez jamais de temps entre les obligations de Bakugo et tes corvées à la boutique. Quitter sa chaleur était le rituel le plus dur du dimanche, te disant que tu ne la retrouverais que dans une semaine.

Mais une seule pensée te faisais retrouver le sourire. On était vendredi et Bakugo avait pris une semaine de vacances à partir d'aujourd'hui. Ce qu'il ne savait pas c'est que tu t'étais arrangée pour avoir les mêmes congés. Des jours de repos bien mérités et dont tu allais profiter en étant dans ses bras.

Tu savais à quelle heure il rentrait chez lui, en espérant qu'une urgence ne se présenterait pas à la dernière minute. Fermant la boutique, tu fus prise d'un vertige mais seulement passager. Reprenant le contrôle de tes pensées, tu te disais seulement que tu avais vraiment besoin de repos.

Pourtant, il s'agissait juste d'un signe. Un avertissement. Une façon à elle de te faire comprendre qu'elle était revenue. Qu'elle était là et que son retour te sera de mauvaise augure. Misaki ne t'avais pas oublié, sa colère avait été son carburant durant tous ces mois d'entrainement avec le mystérieux inconnu qui s'était infiltré chez elle.