Un soir tu m’as dit que rien ne serait plus pareil. J’ai fait silence comme une graine qui attend la pluie pour germer. Je ne me voyais plus bien dans mon propre verre. Le sien malgré qu’il était toujours plein, j’ai beau me poser toutes sortes de questions. Mais je ne trouve dans ma réflexion, aucune réponse. Il a fallu des jours pour enfin réaliser que rien n’allait encore comme je le croyais. T’es parti sans aucun signe ; t’as changé de ville. Tel un assassin qui ne laisse aucune preuve sur la scène de son crime. D’ici j’entend parler les gens, ils disent ce qu’ils entendent. A voir les agissements, on dirait des enfants ! Parait-il que tu t’es faite un nouveau tatouage. Mais quand reste-il de ces morceaux d’histoire. Ces cœurs qu’on s’était griffé au creux de nos épaules, pour que l’on ne s’éloigne jamais ! Qu’en reste-il de tous ces mots, qu’on se disait pour ne jamais se tromper ? Je vois qu’il n’y a plus d’excuses loin de moi, maintenant que tu as tout pris du mauvais pied. Cœurs unis ont pris feu, car le puzzle tu l’as effacé. Je suis fatigué à faire comme si tout allait. Je te remets nos souvenirs et je me console avec mes mots. Il n’y a plus d’avenir entre nous !