𝐼 𝑗𝑢𝑠𝑡 𝑓𝑒𝑒𝑙 𝑦𝑜𝑢.

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Les monstres ne sont pas nés

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Les monstres ne sont pas nés. Ils sont créés.

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(New York, 2012)

Je n'arrive pas à croire ce qui se passe... Ma ville est désormais en guerre, sous les cris de panique des habitants qu'on entend depuis la fenêtre.

Loki avait finalement attaqué New York. Il ne pouvait pas rester dans sa cellule à ne rien faire. Et dire qu'on le maîtrisait.

Avant d'aller combattre, mon père m'avait demandé de rester.

—Chérie, tu restes à la base, et tu ne bouges pas, OK ?

Je hochais. Il enfila son armure pour aller se battre et je me suis contentée d'attendre. Mais l'attente était si longue.

Une attente dans la peur et la panique de mourir. C'était les deux seules émotions que je ressentais. J'avais juste... peur.

Je suis dans le salon du dernier étage, devant le bar de mon père. Sur mon téléphone, je suis les actualités. Des morts. Des pleurs. Des cris. Toutes ces horreurs renforçaient ma peur de mourir des mains de ces monstres.

Je priais pour que les Avengers reviennent.

—Ton père n'est pas du tout prudent à l'idée de te laisser seule ici.

Mes yeux s'écarquillent. Je me retourne et Loki est là, marchant en ma direction.

—L... Loki, je murmure.

Il pose son sceptre sur la table et me fait un clin d'œil pas très rassurant.

—Il faut que tu vois ta tête, Stark.

Je me lève, tremblant comme une feuille.

—P... Pourquoi vous faites tout ça ?

—Pour la simple et bonne raison de me venger.

—C... Ces gens n'ont rien fait.

—Je me fiche de cette espèce midgardienne qui n'en vaut pas la peine. Vous êtes tous faibles, vous, les humains.

J'avais envie de lui dire le contraire, mais j'ai préféré me taire pour éviter une quelconque réaction agressive de sa part.

Après une pause de quelques secondes, Loki s'avance vers moi et surprise, je me recule, effrayée à l'idée qu'il me fasse du mal.

—Je m'avance juste vers toi, et tu penses déjà que je vais te tuer.

Pendant que je recule, mon nez commence à me chatouiller, signe que je vais pleurer dans pas très longtemps.

Je retiens mes larmes et prie pour qu'on arrive me secourir. C'est quand je me fais cette pensée que mon dos avait touché le mur du bar.

Il plaque son poing sur le mur, ce qui fait sursauter et le regarder par la même occasion.

𝐎𝐒 • 𝐓𝐎𝐌 𝐇. 𝐗 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐀𝐂𝐓𝐄𝐑𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant