Alya // finnick odair

XIII

Je fixe l'écran même si maintenant il est noir. Alya entre dans la pièce et il n'y a aucun signe de la fille des bois mais je remarque qu'une couronne de roses était assise sur sa tête. Les roses étaient blanches, les épines coupées des tiges.

"D'où viens-tu? "

Je demande.

"Un entretien"

Je lui adresse un hochement de tête solennel, mon esprit essayant de l'imaginer en train de me trancher la gorge et de me pendre à un arbre. Je ne peux pas, peu importe à quel point j'essaie, je ne peux pas.

"Quels jeux venez-vous de regarder ?"

demande-t-elle suspicieuse.

"le mentor de 5"

Al se détend instantanément.

"Oh, c'est pourquoi tu as l'air si effrayé. Il était horrible"

J'acquiesce docilement, pensant qu'elle aussi. Elle était vraiment terrifiante. Je me suis levé et je suis parti dans ma chambre pour mieux réfléchir. Il était tard et j'avais peur. Je pouvais la sentir me regarder.

Je suis entré dans mon lit et je me suis effondré dessus, me sentant fatigué. Je n'ai pas pris la peine de me changer, j'étais tellement fatiguée. J'ai sombré dans un sommeil agité.

Je cours à travers la prairie aussi vite que je peux pour atteindre la forêt à l'autre bout. L'arène était étrangement belle, artificiellement belle. J'arrive au bout du pré et j'entends un cri.

"LILLY"

criai-je en essayant d'attirer son attention. Elle sort de l'orée de la forêt, une couronne de roses posée sur sa tête. Je vois une blonde se faufiler derrière elle et sa gorge a été tranchée. L'action a été faite facilement et gracieusement. Lilly est allongée sur le sol seulement pour être entraînée par la petite blonde que j'ai appelée mon amie.

Mes yeux s'ouvrirent brusquement et j'essuyai la sueur de mon front. J'entrai dans la salle de bain et me lavai le visage, pensant toujours aux jeux d'Alya. Décidant que dormir était inutile, je quittai ma chambre et m'assis à la fenêtre.

Quelqu'un est assis à côté de moi et je peux voir les cheveux blonds encadrant son visage.

"Hé "

Elle chuchote.

'Salut "

dis-je inquièt qu'elle comprenne tout.

"Je sais que tu as regardé mes matchs, je peux vois la peur dans tes yeux"

dit-elle doucement.

"Je ne suis pas en colère contre toi mais j'aimerais que tu ne le fasses pas, tu penseras à moi différemment. Je n'ai jamais voulu faire ça mais je ne pouvais pas poignarder quelqu'un, je ne pouvais pas. "

Je lui fais signe de la tête et l'enveloppe dans une étreinte. Je sens une autre paire de bras s'enrouler autour de nous et je sens la mer dans les cheveux des deux filles.

"Ça va aller, je ne demande pas de miracle. Occupez-vous juste de vous remettre. Allez-y seul, c'est tellement plus sûr"

dit Al, incapable de s'en empêcher. Elle veut que l'un de nous rentre à la maison et pour une raison quelconque, j'ai changé d'avis. J'ai vraiment envie de revenir.