Igor Karkaroff : "Hortensia naissante"

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Elle était la fille d'un des professeurs et était donc une des rares femmes de l'établissement. En effet, (t/p) (t/n) étudiait à l'école de magie Durmstrang. Peu de personnes la connaissait car elle prenait ses cours par le biais de sa mère. Cependant elle connaissait quelques élèves à Durmstrang. Il y en a même un qu'elle connaissait bien mieux que les autres, un jeune homme aux cheveux noirs.

Ils c'étaient rencontrés pour la première fois au détour d'un couloir, elle s'empressait de rentrer dans ses compartiments. La présence d'une femme l'avait étonné et c'est ainsi qu'était partie une longue discussion. Ils avaient désormais l'habitude de se retrouver dans une vieille bibliothèque du village pour parler ou faire leurs devoirs ensemble puisqu'ils étaient de la même année.

Ce jour là, c'était un samedi et comme tous les samedis, les deux se voyaient à la bibliothèque pour mettre leurs cours en commun. Ils étaient tous les deux passionnés par les mêmes choses et avaient les mêmes goûts en matière de lecture.

Elle courait dans les rues étroites du village étant comme à son habitude, en retard. Cette jeune femme n'avait aucune notion de la ponctualité c'en était affligeant. Cependant c'était aussi quelque chose d'hilarant puisque dès lors qu'elle se rendait compte de son retard, elle s'empressait d'enchaîner de nombreuses tentatives infructueuses afin d'atténuer ce retard légendaire.

De son côté le jeune homme était toujours en avance, déjà assis sur un des bancs mis à disposition des visiteurs afin d'attendre à l'entrée du bâtiment. Il souriait à l'idée d'une fois encore la voir arrivant essoufflée mais toujours en retard de plusieurs longues minutes. Il l'attendait depuis déjà une bonne demie heure mais il y était habitué, cela était tellement commun que c'en était devenu une habitude.

Une fois arrivée comme à leurs habitudes ils échangèrent un fin sourire et une étreinte timide. Ils se prirent par la main après une première salutation orale et entrèrent dans le vieux bâtiment dans le but de trouver une table assez éloignée du monde pour s'assoir et discuter en paix. Une seule chose n'était pas commune, le jeune homme avait à ses côtés un petit sac dans lequel peu de choses pouvaient être stockées. Cela avait attiré l'œil de la jeune femme, malgré cela elle n'avait fait aucune remarque trouvant ce fait déplacé.

Ils s'assirent à une table près du rayon des ouvrages anciens que personne ne consultait à part eux. Parfois ils les lisaient avec attention et d'autres fois il ne faisaient que se moquer des absurdes écritures de l'époque. Ils avaient pris l'habitude de parier sur les époques de parution des livres en analysant les lignes écrites de ces manuscrits. Mais ce jour là ils ne prirent aucun livre dans ce rayon poussiéreux.

- J'aimerais t'offrir quelque chose, cela me tenait à cœur. Il me semble que tu les aime beaucoup, sourit le jeune homme sortant une hortensia de ce sac qui avait attiré l'œil de la jeune femme.

Il lui tendit durant plusieurs secondes. Elle hésitait à prendre la fleur entre ses doigts, ayant peur de briser la magie du moment présent. Elle fini par prendre la fleur entre les doigts de sa main droite, étreignant ce végétal comme un morceau de porcelaine qui casserait si elle le serrait trop fort.

- Merci Igor, c'est adorable et stupéfiant que tu te souvienne de ce détail. En effet j'aime beaucoup les hortensias, renchérit (t/p) d'une voix à la fois douce et apaisante.

Le jeune élève de Durmstrang s'éclaircit la gorge comme gênée. Il posa sa main sur celle qui était restée libre chez la jeune femme lui faisant face.

- J'ai lu quelque part que les hortensias symbolisaient une déclaration d'attachement, un amour naissant ainsi qu'un espoir d'amour. Je ne sais pas si c'est exact mais c'était la signification que j'avais pour cette fleure lorsque je te l'ai achetée, rougit le noiraud accompagnant la parole par une légère caresse sur la main de (t/p).

La jeune femme lui offrit un hochement de tête, les joues semblant prendre feu. N'ayant pas la force de parler elle posa la fleur sur la table avec toujours autant de délicatesse. Après cela elle se leva tout doucement et vint offrir une étreinte fragile à Igor. Ce geste bien qu'insignifiant avait une signification si forte sur le moment. Elle lui rendait chaque mot dont il venait de lui faire cadeau par une simple étreinte douce et chaleureuse. Il compris qu'elle était dans la même dynamique que lui et lui offrit un doux baiser sur le front.

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