2.9 || chapitre quatorze

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KATSUKI SE RONGEAIT LES ONGLES alors qu'il faisait les cent pas dans la chambre de Mitsuki

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KATSUKI SE RONGEAIT LES ONGLES alors qu'il faisait les cent pas dans la chambre de Mitsuki. Il venait de terminer le rangement de sa valise, attendait désormais le feu vert de Inko pour quitter l'hôpital en compagnie des Kobayashi.

Pour l'occasion, ils s'étaient fait faire de faux papiers, avec l'aide d'un ami travaillant dans l'informatique, terminaient maintenant la signature des décharges et la prise de connaissance des besoins médicaux de sa mère.

— Mon Kat, l'appela Mitsuki. Viens là, tu me rends anxieuse à t'agiter comme ça.

Il s'écroula sur une chaise, attrapa ses mains dans les siennes.

— Pardon, maman.

— Tout va bien se passer, le rassura-t-elle.

Katsuki émit un rire bref.

— Normalement c'est à moi de te dire ce genre de choses.

— Laisse-moi prendre mon rôle de maman, pour une fois.

Katsuki avisa la cicatrice sur le poignet de sa mère.

Finalement, ils avaient découvert un traceur implanté sous sa peau, avaient dû lui faire une anesthésie locale pour lui retirer la petite tige qui donnait sa localisation à Masaru.

C'était un objet sophistiqué, un pur concentré de technologie qui ne se vendait que sur le marché noir. Heureusement, son extraction ne laissait pas d'indications à son propriétaire. C'était un modèle ancien, pas comme celui de Katsuki, qui n'avait pas pu être enlevé.

Mais il s'en fichait.

Tant que sa mère allait bien, tant qu'elle parvenait à s'enfuir sans être retrouvée, il ne prenait pas en compte les futures conséquences sur lui.

Une chose à la fois.

— Oh ! s'anima soudainement Mitsuki.

Sans s'épancher davantage, elle plongea la main sous son oreiller tandis que Katsuki fronçait les sourcils.

— Je ne serai malheureusement pas là pour ton anniversaire, mais je tenais à t'offrir ça avant de partir.

Elle sortit un petit paquet cadeau, le tendit à son fils, qui le prit délicatement avec un sourire triste sur les lèvres.

— Joyeux anniversaire, mon cœur, chuchota-t-elle avant de lui embrasser la joue.

Katsuki déchira le papier avec des doigts tremblants d'émotions. Puis ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il découvrit la boîte d'un téléphone, leva le regard vers sa mère.

— C'est de la part de tout le monde, précisa-t-elle. Inko et Izuku ont participé, les Kobayashi et moi aussi. Comme ça, même si je suis loin de toi, on pourra toujours parler, se téléphoner.

Et un jour, je vivrai | Katsuki : les origines |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant