— PRÊT ? SOURIT DENTS DE REQUIN alors qu'il attrapait la poignée de la porte d'entrée.
Katsuki déglutit.
— Non ? Enfin, si ? Je sais pas, Kiri !
L'autre rit de bon cœur, entraîna le plus jeune dans une étreinte.
— T'en fais pas, ça va bien se passer.
— On sait pas, paniqua Katsuki. Peut-être qu'elles vont pas m'aimer ? Imagine si elles pensent que je suis homophobe ? Et... et si elles considèrent que j'ai mis trop de parfum ? Ou pas assez ? Et si je...
— Eh, eh, s'esclaffa Kirishima. Du calme, Baku. Je t'assure que mes mères vont t'apprécier.
— Sûr ?
— Certain.
Dents de requin déposa un baiser sur le front de Katsuki. Celui-ci inspira profondément avant qu'ils n'entrent dans la maison.
— Mama ! Maman ! On est là ! cria Kirishima tandis qu'il enlevait ses chaussures dans l'entrée.
Katsuki l'imita, posa son sac à dos à côté de celui de l'aîné, le suivit ensuite jusqu'au salon.
Deux femmes se trouvaient sur le canapé ; l'une avait une carrure développée, de longs cheveux noirs et un visage diaphane.
L'autre était plus menue, avec une chevelure courte et brillante. Des tâches de rousseurs parsemaient ses joues, son style vestimentaire témoignait de son bon goût, contrairement à son fils.
L'adolescent se figea sur le pas de la porte, essuya discrètement ses mains moites sur l'arrière de son jean. Dents de requin, fidèle à lui-même, salua ses mères avec enthousiasme, les embrassa chacune sur la joue avant de se tourner vers son... petit-ami.
— En chair et en os, voici Katsuki ! s'exclama-t-il dans un sourire.
— Je suis Kamujaki, la mama d'Eijiro, se présenta la plus petite des deux femmes.
— Hana, enchantée, jeune homme.
— Bonj... Katsuki, bonjour, bégaya l'adolescent.
Il se sentit soudainement mis à nu sous le regard des deux mères.
Même s'il ne distinguait pas de jugement, le manque de confiance en lui provoquait un sentiment de mal être.
Et si elles ne l'aimaient pas ?
Et si elles pensaient qu'il n'était pas assez bien pour leur fils ?
Et s'il foirait tout ?
Encore ?
Il prit une grande inspiration pour calmer ses pensées virulentes, s'approcha du canapé d'un pas peu assuré. Kirishima l'invita à s'asseoir à côté de lui, sur le tapis, autour de la table basse. Il s'installa, s'assura de coller sa cuisse à celle de son petit-ami pour créer un contact rassurant.
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Et un jour, je vivrai | Katsuki : les origines |
Fanfiction[ᴛᴇʀᴍɪɴᴇ́ᴇ] 𝙇𝙚𝙨 𝙝𝙞𝙨𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙦𝙪𝙞 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚𝙣𝙘𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙖𝙧 "𝙄𝙡 𝙚́𝙩𝙖𝙞𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙛𝙤𝙞𝙨" 𝙛𝙞𝙣𝙞𝙨𝙨𝙚𝙣𝙩 𝙨𝙤𝙪𝙫𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙖𝙧 𝙙𝙚𝙨 "𝙚𝙩 𝙞𝙡𝙨 𝙫𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙚𝙣𝙩 𝙝𝙚𝙪𝙧𝙚𝙪𝙭." 𝙄𝙘𝙞, 𝙡'𝙝𝙞𝙨𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙣'𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙖𝙨...