Chapitre XII - Fugitifs

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- Merde ! Ça a coupé ! m'exclamai-je

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- Merde ! Ça a coupé ! m'exclamai-je.

Dayla me foudroya du regard.

- S'il lui arrive quelque chose, je te jure que...

Mais je la bousculai d'un coup d'épaule, saisis mon manteau et sortis en trombe de la chambre. Ce n'était vraiment pas l'idéal, comme QG. Les femmes de ménage arpentaient les couloirs toute la journée.

- Vous avez vu, disait l'une d'elle à un pauvre homme qui semblait avoir autre chose à faire que de papoter, le vent est fort, aujourd'hui ! Ça augmente de minute en minute, j'en ai des frissons ! On a fermé l'internat un peu plus tôt, pour respecter l'ordre de confinement, mais je doute fort que qui que ce soit ait voulu se risquer à sortir.

Je grimaçai, tournai un peu plus loin et tirai violemment sur la poignée d'une fenêtre.

- Mon Dieu ! l'entendis-je crier. Il a ouvert une fenêtre ! Ça va tout détruire !

Levant les yeux au ciel, je me transformai en l'oiseau le plus puissant que je connaissais et m'élançai à l'extérieur. Je regrettai vite cet affront aux forces de la nature. Je fût plaqué par le vent contre la façade de l'internat, et lâchai un petit cri de douleur. Ni une, ni deux, je me transformai en humain, et me re-transformai avant de toucher le sol, pour éviter de me briser les os. Je décidai finalement de finir mon avancée à pieds. Mais je ne fus pas bien plus efficace, le vent soufflant de plus en plus fort. Je m'allongeai, face contre sol, et entrepris de ramper, heureux que personne ne soit là pour apercevoir à quel point j'étais pathétique ainsi. Ma seule victoire était de savoir que cette insupportable Dayla était coincée à l'intérieur. Bien fait pour elle.

Mais je ne mis pas longtemps à comprendre qu'elle m'aurait été d'une grande aide. Le vent me retourna, et je me cognai la tête fortement contre le sol.

Pas malin, Winston, pas malin.

J'étais bien embêté. Coincé par la force du vent, ayant tout le loisir d'imaginer comment mes « amis » avaient été faits comme des rats par la police par manque d'instructions de ma part. Bon, seul l'humain risquait de mourir, pléonasme, et il n'était de toutes façons pas censé être là.

L'espace d'un tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant