Chapitre 10

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La première chose que je remarquai en me réveillant fut le mal de crâne.

Je tuerai pour une aspirine. Pensai-je en me frottant doucement les yeux.

Après quelques minutes les yeux fermés en espérant que la migraine passe, je voulu savoir où il m'avait déposé. J'ouvrais donc difficilement les yeux en me levant, luttant contre un soudain vertige, je me recouchai.

Comprenant que me lever serait difficile, je m'adossai contre le mur lentement.

Ça me rappelle des lendemains de soirée difficiles. Disais-je, nostalgique.

Je profitai de ma position pour examiner la salle, et la première chose que je remarquai était le confort de cette pièce, elle était plutôt spacieuse et bien meublée.

Il y avait contre le mur en face de moi un bureau et une chaise en bois, au dessus desquels, des étagères étaient pleines à craquer de livres et de babioles. Sur ma droite, il y avait sur un buffet, un réchaud et plusieurs casseroles, on aurait dit une petite cuisine. À la droite de ce buffet se trouvait une porte entrouverte.

Finalement, une petite table de nuit se trouvait à côté du lit, je remarquai qu'il y avait dessus un verre d'eau et un mot.

Curieuse, je me penchai pour l'attraper : Pour le mal de tête, essaye de boire l'eau. Je reviens dés que possible. 

Après l'avoir lu, je pliai le mot et le mettais dans ma poche, je pourrais toujours m'en servir plus tard.

J'essayai de rassembler mes forces et attrapai le verre rempli. Je me sentais déjà mieux après une gorgé et profitai de ce moment de calme.

Pour la première fois depuis des mois, j'étais seule. Aucun infirmier ou médecin ne me tournait autour pour vérifier mon état et cela me faisait le plus grand bien. Même avant de me faire enlevée je dormais dans les dortoirs de la division avec cinq autres recrues. Mes seuls moments de solitude était lors de mes rondes du QG ou lors de mes explorations du système de ventilation.

Puis j'ai découvert le sous-sol et ce qu'ils faisaient subir à tout nos prisonniers. Plus tard un des bataillon à capturé JD et je n'arrivais plus à m'arrêter d'aller le voir, le fait qu'il souriait même pendant les tortures les plus atroces me fascinais. Je pensais que cette homme était soit le plus courageux que j'avais jamais vu, soit le plus fou.

Tout cela pour dire que le silence était le bienvenue.

Je buvais le reste de l'eau goulûment.

Me sentant déjà mieux, j'arrivais à me lever sans trop de mal, mon premier instinct fut de vérifier si la porte d'entrée n'était pas ouverte. Malheureusement, la porte ne bougeât pas, elle été pourvue d'une serrure et avait du être verrouillée de l'extérieur.

Me rappelant de l'autre porte, j'allais l'ouvrir. C'était en fait la porte de la salle de bain, elle contenait une douche à l'italienne un lavabo et des toilettes. Evidemment, sans eau courante aucun de ces meubles n'était utilisables.

Je profitais donc de ce nouveau temps libre pour examiner le contenu de la chambre en commençant par le bureau. Il était parsemé de cartes de la ville et de tonnes de paperasse, allant de l'inventaire à l'ordre de mission. J'essayai de fouiller pour trouver un plan de la base, mais aucun de ces papiers ne semblait être de la forme ou la taille de ce bâtiment.

Je commençai à me rendre compte que je n'étai pas dans une cellule mais dans l'appartement de quelqu'un. Je pensai directement à JD. Ça expliquerais les papiers du bureau et le mot. 

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 15, 2022 ⏰

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♡Le grand JD♤ The DivisionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant