𝐅𝐀𝐓 5

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L'alarme de son téléphone le réveilla alors qu'un grognement incontrôlé sortit d'entre ses lèvres

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L'alarme de son téléphone le réveilla alors qu'un grognement incontrôlé sortit d'entre ses lèvres.
Il frotta activement ses yeux de ses poings en redressant son dos, et bailla de plus belle en désactivant l'incessant réveil à sa gauche. Il ouvrit doucement ses billes bleus et après quelques secondes à contempler le vide, les événements de la veille lui revinrent en tête alors que ses sourcils se froncèrent automatiquement à ce mauvais souvenir.

Il déposa ses pieds au sol, se leva de son confort et ouvrit sa fenêtre afin d'aérer la pièce.
Il se dirigea vers sa salle de bain, et après s'être munis d'une serviette qu'il humidifia d'eau froide, il se rinça le visage et cracha l'eau qu'il avait avalé afin de rendre sa cavité buccale moins pâteuse qu'à son réveil. Il essora la serviette et l'épingla au porte murale qui lui est attribué, avant de s'essuyer le visage et sortir de la salle d'eau.
Il rentra à nouveau dans sa chambre et sortit les vêtements qu'il allait porter en ce jeudi d'école; un sweet à capuche bleu roi et un jogging noir au vu du cours de sport qu'il aura en dernière heure.

Il enfila rapidement ses vêtements et se dirigea à nouveau vers la salle de bain afin de passer un coup de brosse dans sa lisse chevelure noire.

Finalement prêt, il se dirigea d'un pas lent vers la salle à manger où il y vit sa mère boire un Cappuccino accompagné d'un œuf au plat.
Appréhendant, il jeta un coup d'œil à son petit-déjeuner et fut agréablement surpris de voir devant lui un bol de flocon d'avoine parsemé de pomme et bananes découpées.

Ça changeait de ses deux croissants accompagné d'un donut sucré et d'un grand verre de jus d'orange au supplément de chocobons.

- Bonjour mon chéri. Elle lui sourit tendrement

Il s'installa devant la femme et lui sourit avant de marmonner, ayant une certaine fierté :

- Merci..

Ils mangèrent en silence et quelques minutes plus tard, la noiraude se leva et débarrassa sa vaisselle sous les regards de sa progéniture, qui elle, était entrain de terminer tranquillement et avec un certain bonheur le contenu de son petit-déjeuner.
Elle quitta la pièce et après encore quelques minutes, Akaashi débarrassa à son tour sa vaisselle et la déposa dans l'évier.
Il se dirigea pour la troisième fois dans la salle d'eau et brossa ses dents tandis qu'après cette étape, il partit en direction de sa chambre afin de prendre son sac de cours sur son dos et son téléphone dans sa poche.

Il croisa à nouveau sa mère, celle-ci installée sur le sofa du salon à regarder la télévision alors qu'elle était vêtu de son uniforme de travail, et ainsi, il lui fit un timide signe de main et sortit de l'appartement.
Il était assez rare que Keiji se dispute avec quelqu'un, et quand ça arrivait, il devenait timide avec cette personne jusqu'à ce que - naturellement - les choses reviennent dans l'ordre.
Il arriva à l'arrêt de bus, et avec chance ce dernier arrivait au loin tandis que de sa main droite il sortait sa carte de transport rangée dans sa poche arrière.

Il faillit s'endormir durant les petites minutes de trajet.

Arrivé devant le portail de son lycée, il le pénétra et marcha directement en direction de la salle d'anglais, commençant par cette matière qu'il n'affectionnait pas particulièrement malgré ses bonnes notes en langue. Il traversa le seuil de la porte, et étant dans les premiers il alla attaquer une place du fond. Akaashi sortit ses affaires de cours et quand il se redressa sur sa chaise, il aperçut Hwang s'installer à sa gauche et cette dernière le salua d'un sourire.

- Ça va ? Tu as meilleure mine qu'hier. Elle fut satisfaite

- Ça va merci. Je te suis vraiment reconnaissant par rapport à ce qu'il s'est passé.

Elle ricana gentiment.

- C'est normal ! Je n'allais pas le laisser s'en aller fièrement après qu'il ait littéralement briser quelqu'un.

Il rougit, sa timidité l'empêchant de sortir quoi que ce soit d'autre après cette phrase bienveillante.

- N'empêche tu devrais vraiment porter plainte. Ou pour commencer juste aller en parler au proviseur.

- Je.. J'ai pas envie. Je préfère l'ignorer et lui prouver qu'il n'est qu'un insecte inintéressant dans ma vie.

- Je pense qu'il le sait déjà. Elle sourit moqueusement. Mais tu dois quand même porter plainte, fierté ou non.

Il soupira et fut attiré par la présence naissante du professeur qui venait de pénétrer la salle de classe, les élèves désormais tous présents et installés à leurs bureaux.
Le cours débuta normalement sans qu'aucun des deux nouveaux amis ne s'adressent la parole. Ne voulant s'attirer les foudres du bilingue leur servant d'instituteur; Tanji Washijo.

L'heure passa sans encombre et vint le moment où la sonnerie retentit finalement. Ils se levèrent tous et se dirigèrent vers leur prochain cours; japonais. Le noiraud arriva dans la pièce concernée et se dirigea - comme toujours - au fond alors qu'un jeune homme qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam s'installa à côté de lui. Il ne lui adressa pas la parole et ce dernier non plus et le cours débuta finalement tandis que Keiji commençait déjà à s'ennuyer. Il n'aimait pas le japonais, comme aucune autre matière de langue, et se retenait clairement de s'endormir sur place.

Finalement, il se souvint avec horreur qu'il n'avait pas fait son exercice de maths.

Prit d'un saut de cœur, son pied se mit à taper frénétiquement le sol alors que son voisin lâcha un juron discret; irrité.
Akaashi fixa toutes les cinq secondes l'horloge, et finalement, après une cinquantaine de minutes de stresse, se fut avec malheur et joie que la sonnerie retentit alors que ses affaires scolaires étaient déjà bouclées dans son sac de cours. Il se leva de son bureau et sortit de la pièce d'étude en attrapant dans sa lancée son cahier de maths, courant désormais dans les couloirs.

Il était dix-heures et il n'avait que dix vulgaire minutes pour faire un exercice dont la longueur lui était inconnue.
Il ouvrit son manuel ainsi que son cahier attribué à la matière désirée, et seul - faisant pitié à quelques étudiants passant devant son corps accroupit au sol - il écrivait des choses incompréhensibles, lui-même pas sur de ses réponses.

Deux minutes avant la sonnerie, il laissa un long soupire de soulagement quitté ses lèvres en se rendant compte qu'il retenait sa respiration par moment, beaucoup stressé et contre le fait de se prendre une heure de colle pour une simple crise de colère en rapport avec des faits qui lui sont personnels. Il ferma son cahier et son manuel qu'il rangea dans son sac, mettant par la suite ce dernier sur son dos, et se releva alors qu'il étira inconsciemment ses muscles.

Il leva les yeux devant lui, et fut étonné de voir Bokuto passé, ses deux amis à ses côtés alors qu'ils ne prirent pas le temps de lui jeter ne serait-ce qu'un coup d'œil.

Ils ne le percutèrent pas comme ils avaient l'habitude de faire à chaque occasion.

Puis il croisa son regard.



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𝐅𝐀𝐓 + 𝐁𝐎𝐊𝐔𝐀𝐊𝐀 - 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝐈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant