Chapitre 18...

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* PDV de Emy * 
Je grimace une main sur la tête quand elle claque la porte, bon sang mais elle n'entend pas quand je lui dis de faire moins fort ??

Je la fusille du regard quand elle reapparaît devant moi et elle semble comprendre que mon mal de tête vient d'empirer subitement grâce à sa légendaire grande bouche.

- C'est ma faute ??
- Non celle du pape.
- Désolé. 
- Tu as aussi virer le médecin ?? 
- Bah oui il te fallait du repos non ?? 
- Oui mais j'aimerai aussi savoir ce que j'ai, en détails du moins. 
- Désolé. 

Elle ouvre de nouveau la porte avant de demander au médecin d'entrer, je m'assois lentement entendant mon propre coeur battre dans ma tête. Je ne sais pas ce que j'ai taper mais ça a été puissant quand même...  

- Bonjour docteur, qu'est ce que j'ai ?? 
- Je vais vous examiner avant de commencer. 

Je le laisse faire ce qu'il doit faire et après un certain temps il se redresse. 

- Le choc a été brutal et vous allez avoir mal aux cervical mais aussi à la poitrine a cause de la ceinture de sécurité. Votre tête a eu un impact assez fort contre le tableau de bord et vous avez ce qu'on appelle plus communément un traumatisme crânien, vous allez devoir être surveillé ces prochaines quarante huit heures. 
- D'accord. 
- Si jamais vous ressentez des maux de têtes violent, des nausées, des vertiges ou tout autre sensation étrange revenez immédiatement. 
- Je ferais attention, merci docteur. 

Il ressort en me laissant quelques papiers pour les indications et que je dois tout de même rester aujourd'hui à l'hôpital et pourrait sortir ce soir si tout va mieux. 

- Bon sang mais qu'est ce qu'il s'est passé ??
- Je voulais aller au cimetière. 
- Et bah tu as presque réussi, félicitations. 

Je la regarde sans rire, ce n'était pas non plus mon but mais c'était soit j'évitais ces journalistes soit je les tuais et je finissais en prison donc le choix a été vite fait. La seule chose que je n'avais pas prévu c'était cet arbre et après le braquage de roues que je venais de faire je ne pouvais pas en refaire un autre j'étais piéger et tellement surprise que je n'ai rien pu faire. 

- C'était petit je sais... 
- De base je voulais y aller hier mais ma belle mère a débarqué puis j'ai été appelé par mon éditrice et j'ai remis à aujourd'hui. Quand je suis partie ce matin j'ai été assaillit par les journalistes et bien que j'ai failli avoir plus d'un accident j'ai pu être prudente.
- Prudente ?? Tu as quand même eu un accident qui aurait ou yeux tuer.
- Oui mais j'ai éviter une dizaine d'accident sur le parcours, le dernier je n'ai pas pu le prévoir. 

J'ai tout fait pour réussir à y aller en un seul morceau mais alors maintenant je ne suis pas sur de ne plus être stressé en voiture quand on me suivra. 

- Ma pauvre...
- Plus de peur que de mal c'est le principal.
- Oui enfin tu es quand même a l'hôpital depuis ce matin et il est déjà treize heures.
- Quoi ?? Mais non de ce que j'ai compris ils ont essayé de d'avoir toi et du coup ils ont appelé mon mari.
- Oui et alors ??
- Il venait d'arriver soit cinq minutes avant toi.
- Et bien il n'a pas répondu à son téléphone c'est tout ou il devait terminer quelque chose avant de venir.

Elle grimace elle aussi peu convaincu par ce qu'elle vient de dire alors que je reste perplexe. Même avec ce qu'il s'est passé hier si on t'appelle pour te dire que ta femme est à l'hôpital après avoir eu un accident tu ne termines pas ce que tu es en train de faire, non tu débarques tout de suite. Moi même qui n'est pas un sens de la famille très développé si jamais c'est l'inverse qu'importe ce que je fais et où je suis en peu de temps je serais là juste au cas ou.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant