Chapitre 25...

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* PDV de Emy *

Cela fait déjà une semaine que nous sommes ici, le chantier qu'il doit gérer car ils ont pris énormément de retard n'avance pas et Igor passe ses journées à l'extérieur avant de revenir énervé tout les soirs quand a moi je ne peux pas faire grand chose. Je n'ai pas ma tablette alors travaillé n'est pas une option et j'ai refusé qu'il en achète une nouvelle vu le prix que ça coute, bien qu'il m'arrive de m'ennuyer j'ai passé beaucoup de temps à réfléchir a ce que je vais devoir faire en revenant à Boston. En premier temps je vais devoir gérer cette inculpation qui pèse sur mes épaules depuis toutes ces années, je vais devoir me défendre et faire valoir mon innocence en faisant tomber mon père si c'est bien lui qui a porté le coup fatal ou alors le vrai coupable mais je ne veux plus me sentir coupable pour l'avoir tuer alors que je n'ai rien fait hormis l'aimer. 

Après si je n'envoie pas mon père en prison je vais devoir lui faire comprendre qu'il n'est qu'une sous merde et que je ne veux plus jamais avoir a faire avec lui sous peine de porter plainte avec preuve a l'appuie de toute les violences qu'il m'a fait subir ainsi que l'esclavage dont j'ai été forcé, a travaillé a cause de lui et pour vol de tout cet argent qu'il m'a pris. En troisième temps je vais m'occuper de ma mère et si elle ne veut pas comprendre que je suis sa fille même si elle cherche a me renier et a faire croire que je mens a ceux qui aurait du être ma famille, je n'hésiterais pas a faire une joli presse en son nom pour révéler a la face du monde l'horrible personne qu'elle est. Il n'y a pas à dire je vais avoir pas mal de choses a faire quand je vais rentrer et au bout du compte je vais aussi devoir me calmer pour essayer de communiquer avec mon mari et essayer de le connaitre autrement qu'en espionnant un monologue qui m'était destiné mais que je n'aurais jamais du entendre. 

- Je vous ai dis que si ce n'est pas fini ce soir vous allez pointé au chômage demain. 

Je relève la tête de mon livre pour le voir passer dans le couloir en direction de sa chambre, je ne bouge pas en l'entendant vociférer en russe avant que brutalement la conversation ne s'arrête. M'approchant de là ou il est censé être je le vois assis sur son lit en soufflant longuement et je toque pour savoir si je peux approcher. 

- Je n'ai pas le temps pour ça. 

Ah sympathique. 

- Qu'entends tu par ça au juste ??

Il se relève les yeux écarquillés avant de s'approcher de moi lentement. 

- Désolé Emy je ne pensais pas que c'était toi. 
- Je suis la seule a être ici alors qui d'autre ça pourrait être ?? 
- J'ai oublié que tu étais là, ça fait des jours que je suis sur ce chantier et je pensais être seul comme d'habitude.
- Non je n'ai pas bougé d'ici depuis que nous sommes arrivé, je sais que ton travail est important.
- Oui mais je n'ai pas à oublier ta présence.
- Ce n'est pas si grave, ça n'a pas l'air d'aller au travail est ce que je peux faire quelque chose ?? 
- Non des abrutis ont voulu faire chanter le chef de chantier qui a pris peur et a donc ralentis le tout seulement au lieu de prévenir ses supérieur il a tout fait pour fuir. Sans chef de chantier personne ne bouge ici alors...
- Alors tu dois jouer au patron

Il sourit ne disant rien de plus avant de déposer ses lèvres sur mon front, je me crispe un instant et avant d'avoir pu dire un mot il me dépasse et quitte de nouveau la chambre d'hôtel. Les doigts posés a l'endroit ou il a déposé ses lèvres j'ai du mal a savoir comment réagir parce que ce n'est pas comme si on avait un jour été proche mais là c'est tout de même un grand pas pour moi. Trois jours plus tard qui ont été aussi mortel qu'ennuyant c'est un mail de mon éditrice qui m'a redonné un peu d'espoir, elle m'a proposé de faire un meeting sauvage sur Moscou. Au début je n'étais pas forcément prête vu que je ne pensais pas ça si mondialement connu avant qu'elle ne me fasse parvenir le mail aux demandes surréaliste avec des chiffres horriblement grand. Ne le voyant pas vraiment depuis ce jour ou il m'a embrassé le front je n'ai pas pu le prévenir, lui laissant un mot sur la table principale je pars avec le chauffeur qu'il m'a assigné. 

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant