Play again (Tome 1)

2. María

Itzel

Je raccroche au nez d'Alejandro et soupire.

Qu'est-ce que je déteste Maria.

- Dis-moi mi corazón, que signifie le prénom Maria ?

Elle me regarde perplexe puis elle lève les yeux au ciel comme pour réfléchir à cette signification.

- Amer, mais certains disent rébellion, finit-elle par répondre.

- Et qu'en penses-tu ?

Elle déglutit puis répond rébellion, je comprends mieux maintenant. Cette personne est complètement cinglée avec un problème dans sa cervelle inutile.

Ma main glisse sur la sienne puis je me lève, me dirigeant vers cette porte avant de sortir.

Eduardo était déjà devant, je lui rappelle la raison de sa présence et me dirige vers la grande pièce. Je vois Alejandro et...

- Zel ! s'écrit Maria.

- Ne m'appelle pas comme ça.

Je la déteste.

- Je vais voir Mina, me prévient Alejandro.

Ce gars aime beaucoup cette fille et je préfère qu'il lui parle plutôt que ce soit moi, je risque de déraper...

Une peur, c'est ça qu'elle a dit ?

Ma plus grande peur... ?

- Comment va ta mère ? demande Maria en me sortant de mes pensées.

- Va te faire foutre.

Personne ne parle de ma mère et encore moins elle.

Je lui exige de partir de chez moi, mais cette pétasse en a rien foutre.

- Sort d'ici maintenant ! haussé-je le ton.

Elle ne prête toujours pas attention, car son regard est rivé plus loin derrière moi. Je me retourne et la vois.

Elle.

Avec Alejandro qui essaye de la dissuader de quelque chose.

- Tu vas faire quoi ? Me torturer jusqu'à ce que je décide de partir ? À mais c'est vrai, tu ne blesses aucunes femmes.

Je me pince l'arête du nez, mon torse se bombe avant de revenir à la normale puis je lui demande mot pour mot de dégager de cette maison, qui n'est en aucun cas la sienne.

Elle émet un sourire en coin puis ses mains viennent autour de ma nuque pour ensuite m'embrasser.

Elle me dégoute.

Je la repousse et la fait aussitôt sortir aussitôt.

Ses lèvres douces et pulpeuses, ses lèvres... Incroyable.

Juste, elle.

Quelle est ma peur ?

- Que voulait-elle ?

Je me retourne et aperçois Alejandro.

Rien ne me vient à l'esprit à part elle, m'a-t-elle vu l'embrasser ?

Enfin, c'est cette pétasse qui la fait.

- A-t-elle vu que cette pétasse m'a embrassé ?

- Non. J'ai fait en sorte qu'elle ne voit rien. Zel, tous les mois, c'est pareil.

- Je ne blesse pas les femmes, tu le sais.

- Ordonne l'ordre de le faire.

Mais cela veut dire que c'est quand même moi qui agis, n'est-ce pas ?