Os n° 3

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Fukuzawa était installé sur le siège en cuir de son bureau, regardant le plafond blanc en face de lui, il semblait préoccupé par quelques choses mais personne de l'agence des détectives ne savais de quoi il en résumait. Trop occupé par sa contemplation d'un plafond aussi blan qu'ennuyant, il ne remarqua pas Ranpo, le petit détective amateur de friandise, entrer dans son bureau avec une lettre qu'il déposa sur le bureau de son supérieur. Il regarda le papier délicatement et c'est en ouvrant la lettre qu'il sut tout de suite de qui elle venait. Il se leva et sortit de son bureau sous les yeux étonnés de tous les membres de l'agence. Partant sans accorder un regard à chacun d'eux, il ferma la porte et s'en alla à toute vitesse. Il passa devant deux ou trois chats mais à son plus grand regret et il ne put s'arrêter pour les cajoler. Il rejoignit donc une jolie boutique de fleur et entra à l'intérieur, d'un seul regard, il analysa pratiquement toutes les fleures présentent avant de tomber sur un magnifique bouquet de roses rouge sang qu'il prit avec délicatesse, puis, il se dirigeât vers la caisse pour payer. Enfin sortit, il se décida à suivre un chemin bien précis gravé dans sa mémoire pour le reste de sa vie et enfin arrivé à bon port il regarda la silhouette qui se tenait à l'écart des rares passant qui venait se balader dans le coin, assis seul sur un banc, un livre ouvert et lisant au calme pendant un moment. Le gris profitant de cet instant de sérénité avant d'entendre l'homme assis sur le banc sortir de sa lecture pour lui parler.

- Tu en a mis du temps.

-J'avais un truc à faire.

Fukuzawa répondit tranquillement laissant quelques rougeurs se montrer avant de les effacer avec un soupir. Alors il s'approcha de l'homme et se positionna en face de lui avant de lui tendre avec toute la tranquillité du monde le bouquet de fleur.

- Joyeux anniversaire, Ogai.

L'homme observa le bouquet avant de sourire tendrement et posa son livre sur le banc pouvant ensuite attraper la main du gris et l'attirer vers lui pour que le vide laisse place à un baiser passionné.

Après quelques secondes qui leur parurent des heures, ils s'éloignèrent doucement et le noiraud répondit au plus vieux avec amour.

-Merci, Fukuzawa.

Puis le gris sourit avant de s'asseoir près du mafieux et de poser sa tête sur son épaule tandis que le plus petit faisait de même en reposant sa tête sur celle du gris.

Et ils restèrent là, tout deux sans bouger d'un pousse profitant de ce moment de tendresse et d'amour qui leur avait manqué depuis longtemps.

Ce chapitre été court mais je ne m'en plaindrais pas. D'ailleurs, et sans me vanter, je le trouve très beau. A bientôt pour une nouvelle histoire.

Les éclats de la lune...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant