Tel un aimant... Os n°5

72 4 0
                                    

Poe se promenait paisiblement dans les rues de Yokoama, accompagné de Karl, son meilleur ami de toujours. Perdu dans ses pensées, il réfléchissait à une intrigue pour un nouveau polar qu'il laisserait à Ranpo. Cependant, il veut absolument que son livre soit aussi bon que l'ancien, voir mieux ! Mais, puisque il avait pris des années durant à le travailler, à réflechir sur de multiples point de sortie, à l'intrigue ou sur comment le détective arriverait à trouver qui est le meurtrier, il doutait qu'il puisse réussir en 1 mois à en faire autant, voir à en réaliser un encore plus bon et tout ça lui donnait un mal de tête insupportable, tous ce qu'il espérait était simplement de ne pas tomber malade à force de travailler comme un dingue. Pendant que Poe était en train de rêvasser, Karl, le petit raton laveur, remarqua quelqu'un qui avançait dans leur direction et couru vers le petit brun qui portait un chapeau de détective. Poe releva alors la tête dans la direction prise par Karl pour voir ou ce petit malin partait encore se cacher et finalement vit une personne qu'il ne s'attendait pas à croiser aujourd'hui, Ranpo, le plus grand fan de sucrerie au monde qui venait à l'instant de prendre dans ses bras le petit animal noir et gris et qui s'avança vers l'écrivain avec un grand sourire aux lèvres.

- Bonjour Poe, comment vas-tu depuis la dernière fois ?

- Bon...Bonjour Ranpo, je vais bien et v...vous ?

Le cerveau de Poe venait littéralement d'exploser, qu'est qu'il lui prenait de bégayer devant son rival ? Plus le temps passait, plus Ranpo trouvait étrange le comportement du grand noiraud à son égard. Lui-même n'en avait pas la moindre idée.

- Tu vas bien Poe ?

Karl sauta des bras du détective avant de rejoindre son ami, pour voir se qu'il lui arrivait. Il fut surpris de le voir aussi rouge qu'une tomate, et, pensant qu'il était malade, il désigna le visage de son ami au petit détective avec un doigt, ou plutôt une griffe, pointé dans sa direction. Ranpo compris ce que le petit raton laveur essayer de lui expliquer et s'approcha alors de l'écrivain pour poser sa main sur le front dubgrand noiraud. Sous le coup de la surprise Poe s'immobilisa et alors que Ranpo vérifiait sa température, l'écrivain essayait de se contenir mentalement.

- Mais Poe, comme se fait-il que tu sois brûlant comme ça ?! J'espère que tu ne te surmènes pas trop sinon je ne vais pas être content du tout. Aller viens avec moi, on va chez toi. C'est ou déjà ?

- Ne t'en fait pas Ranpo, je vais très bien, il ne faut pas que tu t'inquiètes, dit-il, un air de gêne sur son visage.

Mais le petit détective fit mine de ne pas l'écouter et le tira vers la maison du noiraud dans l'espoir de pouvoir au moins le faire dormir ne serais-ce qu'une petite heure. Arrivé devant le logement peu éclairé et assez original de l'écrivain, Ranpo entra comme chez lui avant de traîner Poe, poussant au passage les énormes tas de livre que possédait le plus grand, jusqu'à son lit et de le balancer dessus l'enroulant dans sa couverture comme s'il le retenait en otage, se gardant bien de le ficeler ou il serait alors devenu une espèce de kidnappeur qui séquestre les gens dans leur propre maison.

- Et maintenant tu ne bouges plus, je vais te préparer quelque chose.

Pendant que Ranpo sortait de la chambre, Poe lui, attendait patiemment le retour du plus petit enroulé tel un sushi dans sa couverture. Une demi-heure passa avant que le noiraud ne se souvienne que l'autre ne savais en aucun cas cuisiner et que si Ranpo devait vivre seul sans le patron de l'agence des détectives armés, il aurait les capacités de mourir d'intoxication. Il bondit hors du lit et se dirigeât vers le lieu de cuisine ou il le vit en train de « cuir » une espèce de pâte noir et gluante dans une des casseroles (NDA :Bon appétit). Il lui arracha l'objet des mains, avant de le jeter dans la poubelle qui se situait non loin de lui.

- Qu'est-ce que tu fais debout ! Je t'avais dit de rester au lit.

Poe qui, secoué par la fièvre, avait l'impression d'avoir bu trois shots de jet d'affilée, se tourna vers Ranpo et l'attrapa pars le col. Son visage rougit, il s'approcha du petit avant de se faire stopper par deux mains.

- A... Attend ! Tu es malade ! Tu ne sais pas ce que tu fais et en plus tu vas me rendre malade moi aussi !

- Ranpo, tu es le meilleur détective que je connaisse, le plus grand génie de se monde, mais sentimentalement, tu n'es pas très malin. Tu ne vois toujours pas que... je... t'ai...

Et sous l'intensité de la fièvre, il s'évanouit dans les bras du petit brun sans avoir pu terminer sa déclaration.

Il se réveilla quelques heures plus tard, un peu sonné mais assez lucide pour savoir qu'il était tard et que la nuit était probablement tombé. Il essaya tout de même de se relever mais un poids l'en empêcha. Ranpo était allongé de tout son long sur le torse de Poe, et alors qu'il l'observait, quelques souvenirs de la veille refirent surface et ne le laissèrent pas de marbre. Il se souvenait de l'instant ou il allait se déclarer à lui et puis plus rien, c'est sûrement à ce moment là que le noiraud a commencé à s'assoupir et qu'il a fini par s'endormir dans les bras du brun. Après un instant, l'écrivain rougit tellement que la chaleur lui redonna mal à la tête et il se releva pour se prendre le visage entre les deux paumes de sa main et laisser un gémissement de douleur sortir de sa bouche.

Tandis que l'autre garçon se réveilla tout en douceur, regardant droit dans les yeux le plus grand des deux et s'approcha pour lui embrasser le front avant de reculer et de sourire de toutes ses dents devant le noiraud qui ne pu que s'immobiliser pendant quelques secondes.

- Tu as bien dormi, tu veux que je commande quelque chose à manger pour te remplir l'estomac ?

-Euh... Je veux bien, oui... merci.

Malgré le fait que le détective ne se souciait en aucunement de la gêne de Poe, ce dernier n'arrivait pas à garder les idées claires et ne savait pas comment réagir face aux avances de Ranpo.

Alors que le petit brun s'apprêtait à partir, Poe décida de prendre son courage à deux mains et attrapa son poignet avant de l'attirer à lui tel un aimant et de l'embrasser.

Ranpo fut d'abord très étonné puis, heureux que l'écrivain se soit enfin décider à passer à l'action, répondit au baiser. Ils restèrent dans cette position pendant quelques secondes avant de s'éloigner l'un de l'autre et de reprendre leur souffle. Ils s'enlacèrent ensuite et ne bougèrent plus profitant de ce moment d'affection intense que chacun offrait à son, dorénavant, petit ami.

- Ranpo, je...

- Hmm ?

- Je...

- Vas-y~~

- J'en... j'en suis sur maintenant, je t'aime !

Le petit détective s'amusait de la situation pendant que l'autre rougissait de gêne.

- Moi aussi je t'aime Poe, moi aussi !

Et sous cette effluve d'amour, ils s'embrassèrent.

Et c'est finalement sur cette fin que nous allons rester car l'auteur prévoie une petite suite pour nos deux tourteaux. Je vous laisserai patienter, puisque de toute manière ça ne sera sûrement pas le prochain chapitre que je publierai alors merci de votre compréhension.

PS: Frappez-moi je vous en prie ça fait trop longtemps que j'ai pas posté TwT.

Les éclats de la lune...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant