Chapitre 84

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Après la mise en terre, nous avons pris la route pour aller chez mon grand-père pour se regrouper en famille proche. Il y a quelques visages que je ne connaissais même pas, entre des amis de la maison de retraite et des cousins éloignés, on préfère ce moment en famille même si je dois supporter les regards lourds de Susan qui suit de ses chuchotements.

-Comment vous allez les amoureux, nous demande ma tante Madelaine en venant entourer nos hanches de ses bras ? Pas trop triste ma petite ?
-Ne t'en fais pas tatie, j'embrasse sa joue en signe d'affection. C'est la copine de Nigel que je vois avec lui ?
-Elle tenait à l'accompagner pour nous rencontrer, elle retient son rire. Pour une fois qu'il n'a pas honte de sa famille de fou.
-Il a dû comprendre que quoi qu'il arrive, vous serez toujours comme ça et qu'elle ne peut pas y échapper, lui répond Bucky avec son sourire moqueur.
-Tu n'as pas tort, mon chou, elle lui tape dans l'épaule. Puis, on est sa famille, elle va devoir nous accepter comme telle. Toi, tu nous acceptes, Bucky ?
-Bien évidemment, ce sont les autres qui ne m'acceptent pas.
-Ne t'en fais pas, mon chou, je vois Bucky se retenir de rire à l'entente de ce surnom. Madison a eu du mal elle aussi, mais elle a compris qu'Alexandre et Susan sont des simples coincés du cul.
-Je t'ai entendu, se plaint ma tante à quelques mètres derrière nous !
-Quoi ? Tu nous espionnes en pensant que Cece va te laisser du fric ? Tu peux rêver, vautour, mes tantes se lancent un grand regard noir. Bon je vous laisse, je vais retrouver ma sœur, elle s'éloigne après m'avoir laissé un baiser.
-Cece, m'interroge Bucky ?
-C'est le surnom que j'avais petite, il n'y a qu'elle et Harmony qui l'a gardé, mon chou.
-Elle donne des surnoms à tout le monde ?
-Et tu n'y as pas échappé, je me mets à rire.

Nous avons ensuite rejoint mes petits frères qui se sont assis dans le canapé en battant des pieds, Joanne sur le fauteuil à côté d'eux. Ils sont en train de s'ennuyer à un point inimaginable. Bucky s'assoit dans un fauteuil, mais avec mes petits frères ont se met à hurler pour qu'il se lève.

-Vous me faites marcher ou c'est vraiment un fauteuil sacré dans lequel il ne faut pas s'asseoir, nous demande-t-il ?
-C'est le fauteuil de mon grand-père, expliquè-je en le faisant s'asseoir sur le canapé, et même s'il s'appelle James, de ta faute, je ne pense pas qu'il acceptera.
-C'est compris, dit-il en m'attrapant par les hanches pour m'asseoir sur ses hanches. J'ai vu ton regard, tu voulais t'asseoir dessus.
-J'adore faire enrager mon vieux papy.
-Méchante fille, se moque Charlie.
-Je n'en peux plus de ta mère, intervient Steve en entrant dans la pièce.
-Ah bah où étiez-vous ? Enfin, toi, tout seul, demandè-je en ne voyant pas Mathilde ?
-Tu as abandonné la gamine, demande Bucky de son ton moqueur ?
-Ta mère est folle d'elle, nous dit-il sous nos souffles lourds avec Charlie.
-J'adore Mathilde, commence mon petit frère, mais maman est beaucoup trop fan d'elle.
-C'est ce qui m'a énervé et je ne sais pas comment fait Mathilde pour ne pas réagir, nous explique Steve. Elle ne faisait que de vous comparer et de la féliciter pour tout ce qu'elle est devenue. Pourquoi ta propre mère fait ça ?
-Mathilde n'a plus de mère et elle est la fille rêvée de ma mère, dis-je en haussant des épaules. J'ai accepté la chose et je sais que Mathilde n'accepte pas les propos de ma mère, mais elle laisse couler.
-Sinon, j'ai discuté avec ton grand-père, continue-t-il pour changer de sujet en s'asseyant dans le fauteuil interdit. Il est super cool et il m'a donné une photo que ton pépé avait prise lors de la guerre.
-Oh c'est génial, m'exclamè-je !
-Elles vont me faire exploser la tête, hurle Hailee en rentrant dans la pièce !

Son frère la suit de près et sa copine, Brooke, ferme la porte lorsqu'elle rentre. Hailee continuait son chemin en poussant Steve du fauteuil.

-C'est le fauteuil de mon grand-oncle, soldat, laisse-le-moi, elle s'assoit ensuite dedans, laissant Steve s'asseoir sur l'ottoman.
-C'est à cause de qui cette fois-ci, demande Joanne ? J'ai l'impression d'être dans un service après-vente, "bonjour, ma famille est cinglée", dit-elle d'un ton sarcastique, mais je me retiens de rire en voyant la tête de Jackson.
-C'est presque ça, répond Jackson. Susan et Charles critiquaient encore pour l'histoire du testament, je me mets à souffler rien qu'en imaginant ce qu'ils vont me dire.
-C'est ainsi que ma mère et Auntie Mad se sont énervées contre elle, continue Hailee énervée comme je ne l'ai jamais vu. Ce sont de vraies enfants, même si leur intention est de te défendre, elles vont loin.
-Comment ça, demandè-je, curieuse ?
-Susan continuait à déblatérer sur le fait que tu n'es pas méritante, continue à m'expliquer Jackson, que tu n'as passé ta vie qu'à draguer et fuir tes vrais problèmes. Maman et tata t'ont défendu, puis Susan a commencé à les critiquer, disant que ma mère a été absente pendant cinq ans, donc qu'elle a tout loupé de l'évolution de cette famille en laissant les vignes à un inconnu.
-L'inconnu qui est mon père, s'énerve Hailee ! Cette année, ils vont fêter leurs vingt-six ans de mariage, mais ce n'est qu'un inconnu !
-On a vu qu'elle allait continuer sur Auntie Mad, continue Jackson, mais ma mère a donné un coup de poing à Susan.

The New Avenger - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant