Mai 1983, Lee Minho et Han Jisung sont choisis pour la finale de compétition d'arcade pour faire qualifier leur région au niveau national.
❝T'es vraiment le pire des gros bouffons !❞
Mais ils allaient tous les deux apprendre que peut-être... Ils ava...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
𓏲 ๋࣭ ࣪ ˖ 1983 ˖ ࣪⭑ ˖ ࣪ ٬ ุ๋ ⸱
Le printemps s’était installé depuis un petit moment maintenant, et pourtant Jisung n’arrivait toujours pas à s’habituer aux changements de la météo plus que follette.
Chaque caprice lui coûtait d’avoir froid, parfois d’avoir chaud, et parfois même les deux dans la même journée. Si le ciel n’était pas content, alors il lui arrivait même de verser son désarroi sur Jisung, ainsi que la campagne dans laquelle il vivait.
C’est exactement ce qu’il se passait à cet instant précis.
- Oh merde, il pleut ! Maugréa t-il en sortant de l’Arcade dans laquelle il avait passé un total de deux heures et demi, il avait promis à sa mère de rentrer un peu plus tôt aujourd’hui pour l’aider à la maison.
« J’espère qu’elle n’a pas oublié de rentrer le linge... »
Le brunet décida de rester bien au sec sous l’enseigne du bâtiment qu’il visitait plus que souvent, simplement pour réfléchir à un plan d’action qui ne le laisserait pas avec une crève dans les jours qui allaient suivre.
Tout à l’heure, une légère bruine avait décidé de recouvrir tout le village de son voile, mais Jisung n’avait jamais pensé à ce que cette délicate et discrète bruine se transforme en quelque chose de tout autre, quelque chose de plus conséquent, lourd et embêtant.
La pluie.
Une bonheur pour certains.
Une horreur pour d’autres.
Et Jisung faisait parti de la deuxième catégorie, mais pas pour les mêmes raisons que la plupart des gens. Il ne détestait pas le parfum de l’herbe mouillé qui restait dans l’air, comme celui d’une fragrance resterait sur la peau après qu’on s’en soit délicatement aspergé.
Il ne détestait pas la sensation de l’eau sur son corps, ni sur ses vêtements même si ces derniers lui collaient à la peau.
Il ne détestait pas non plus le sentiment d’avoir ses chaussures trempées par l’eau, non elle lui donnait l’impression d’être un pirate sur son navire, affrontant les caprices d’un océan déchaîné.
Jisung aimait chaque petite sensation qui arrivait à le tirer de là. De ce quotidien ennuyeux dont il aimait s’échapper tous les jours, que ce soit quelques heures, quelques minutes ou bien quelques secondes.
